Citations sur Anges d'Apocalypse, tome 2 : Le frisson des aurores (11)
Le problème, Syldia, c’est que tu fausses non seulement le jeu de tes émotions aux yeux des autres, mais aussi envers toi-même. Je suis certaine que tu ne sais plus quoi penser concernant les gens qui t’importent. Si tu apprenais à faire confiance, tu verrais que ta vie s’en trouverait grandement améliorée.
Je suis peut-être une irréductible meurtrière dans l'âme. Sûrement, même. Toutefois, il ne faut pas voir dans cet aveu un quelconque regret. Je m'efforce juste d'admettre une réalité. Rien ne peut changer ce constat : aussi bien les efforts quotidiens pour briser mes instincts, que ma prétende profession de garde du corps (au chômage, hélas...). Mais la préservation des personnes qui comptent pour moi est une chose sur laquelle je ne transigerai pas.
Le bien-être de mes proches n'a jamais été une option. Et si protéger mes trois sœurs, les MacDermott ou Nathan implique que j'en vienne à me salir les mains, j'accepterai d'en payer le prix.
Malheur à tous ceux qi chercheraient à causer du tort aux miens d'une manière ou d'une autre.
Je répugnais à ce que les éléments de mes vies mortelle et immortelle se confondent. J’avais tout fait jusqu’à présent pour les cloisonner, de sorte que les existences de Syldia et Sam n’interagissent jamais.
Dans le doute, il faut toujours écouter son côté vénal.
Vouloir est une chose, pouvoir est une autre paire de manches.
Peu importe son nom, un mort est un mort.
Si Samantha ne pouvait rien contre ces pétasses adeptes des arts occultes et de la magie, Syldia leur donnerait, en revanche, autrement plus de fil à retordre.
Une fois encore, dans ce café agréable, les tickets de concert entre mes mains, je réalisai à quel point je l’aimais. Sans concession, sans l’ombre du moindre doute quant à mes sentiments. La gratitude et l’attachement que j’éprouvais pour elle à cet instant me faisaient mesurer combien je l’aimais.
Conséquence des hormones humaines ou pas, cette dichotomie de ma personnalité a de quoi s’avérer préoccupante. Le plus alarmant est l’éventualité que j’entre en conflit avec moi-même. Jillian, ma sœur la plus versée dans le médical, s’enquiert fréquemment de mon état mental. Et je ne pense pas que cette marque d’attention soit très flatteuse ni très rassurante.
L’inconvénient avec les morts-vivants et leurs sens surdéveloppés tient en la difficulté à leur faire des cachoteries.