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3,68

sur 3279 notes
Ayant travaillé plusieurs années en addictologie , il me semble important de résumer un peu ce livre et surtout de voir l'évolution qu'il y a eu en mesure de prévention drogue et suicide ...c'est un des domaines qui a fait le plus d'économies .....
L'herbe bleue est le récit du journal d'une adolescente de 15 ans mal dans sa peau.
Elle vit avec ses parents et son jeune frère et sa petite soeur, son père est professeur et il est muté dans l'université d'une autre ville, toute la famille va déménager.
Nouvelle ville, nouvelle école, elle rencontre Berth, une jeune fille de son age qui devient sa meilleure amie, mais Berth part pendant les vacances et pour ne pas rester seule, elle va chez ses grand parents dans son ancienne ville, elle rencontre d'anciens amis et lors d'une soirée, elle goûte pour la première fois à la drogue, le « LSD ».
Les moments où elle se drogue, elle les appelle de voyages, et, son premier voyage est pour elle une des meilleures choses qui lui soit arrivée, elle se sent si bien, qu'elle n'a qu'une envie recommencer. Pendant ses vacances, elle recommence plusieurs fois, et, elle aimerait essayer d'autres drogues.

Avec le deuxième cahier du journal, débute sa nouvelle vie, retourner à l'école, plus de drogue, plus de médicament, elle se sent forte entourée de sa famille et elle a un vrai ami, Joël un étudiant avec qui elle se sent bien, mais ce n'est pas facile, les autres jeunes ne l'aident pas, ils la harcèlent, la menacent, mais elle tient bon, cette fois elle ne veut plus rien prendre.
Un soir, alors qu'elle fait du baby Sitter, Jan une jeune droguée vient la trouver pour la remplacer car elle est en manque et doit trouver une dose, pour ne pas effrayer l'enfant qu'on lui a confié, elle téléphone à ses parents, et un nouvelle fois elle s'attire la rancoeur de son ancien groupe et pour eux elle devient une « balance ».
Sa vie continue, bien chez elle, mal à l'extérieur et à l'école, mais elle tient toujours bon.
Un autre événement perturbe encore sa vie, ses grands-parents qui la soutenaient depuis toujours décèdent un après l'autre, et elle surmonte difficilement ce double deuil, mais son désire de faire quelque chose de bien de sa vie est toujours le plus fort.

A l'hôpital, elle va suivre des séances de thérapie, elle écoute beaucoup les jeunes qui sont avec elle, elle parle à son médecin, elle est soutenu par ses parents qui décident de prouver qu'elle na rien vendu, et par son ami Joël qui lui écrit de longue lettre de soutien.

Elle rentre chez elle entourée par les siens, elle se refait de nouveaux amis qui n'ont aucun lien avec son passé, et encore une fois, elle essaie d'aller mieux.

Son père lui offrira le plus bel anniversaire de sa vie, elle est certaine que tous ses malheurs sont derrière elle, cette fois c'est vraiment fini.
Le 21 septembre, lendemain de son anniversaire, elle décide de confier pour la dernière fois ses impressions à son journal, son bonheur de vivre, elle le termine en lui disant « salut, à bientôt... »

Trois semaines après cette dernière page elle est retrouvée morte par ses parents, on ne saura jamais si c'est une dose trop forte un acte prémédité ou un assassinat ?

Si nous analysons , ce qui est important c'est la "LUNE DE MIEL"qui correspond avec la rencontre et la drogue , ici le LSD ....Les drogues ont toujours cet effet pervers c'est à dire qu'au début c'est un véritable bien être , une rencontre formidable , la plus belle jouissance ...puis une fois que les jeunes sont accrochés ..le revers c'est l'addiction ..le manque physique et ou psychologique.Les addicts sont capables de voler , se prostituer , conduites à risque ( mst, hiv...).
Il n'arrivent plus à se contrôler d'où leur vulnérabilité.
Dans ce livre cette jeune décèdera ....

Même si ce récit n'est plus d'actualité , je pense qu'il est important pour les jeunes de le lire et de s'informer car la drogue fait basculer une vie , une famille .....
Très bon livre

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L'herbe bleue est le journal intime d'une jeune adolescente de quinze ans, qui découvre innocemment, un beau jour, la drogue et ses effets dévastateurs. Sa vie va en être entièrement bouleversée : elle va sombrer dans la dépendance, s'éloigner de sa famille, faire de très mauvaises fréquentations, qui changeront à tout jamais le cours de sa vie.

Ce récit est devenu un témoignage, que les parents aiment glisser entre les mains de leurs jeunes adolescents, pour les prévenir des risques encourus par la prise de drogues quelconque.

Malheureusement, il aurait été prouvé que la paternité de cette histoire en revient à une romancière nommée Béatrice Sparks et non à une jeune fille de quinze ans, comme je le pensais en débutant ce récit. Cette romancière se serait inspirée de faits réels, notamment d'une histoire narrée par l'une de ses patientes, pour écrire L'herbe bleue. J'avoue être assez déçue d'apprendre que cette histoire que l'on m'avait vendue comme réelle, ne soit en fait qu'une partie de la réalité ; notamment après le dénouement final, qui m'a littéralement coupé le souffle de stupeur, d'horreur et de tristesse. Je trouve assez dommage de duper les lecteurs de cette manière, d'autant que l'auteure n'en est pas à son coup d'essai et à déjà réalisée d'autres ouvrages témoignages sur des thèmes à sensations, comme celui-ci. C'est vrai que les témoignages sordides qui finissent mal, ça fait vendre…

Fort heureusement, je suis quand même rassurée de me dire que l'histoire telle que racontée n'est qu'une infime partie de la réalité et qu'elle n'a pas véritablement eu lieu. Mais il faut garder en mémoire que cela arriver et arrivera encore à de trop nombreux adolescents.

L'herbe bleue, c'est le journal intime d'une jeune fille de quinze ans, qui se livre sur ses affinités avec la drogue. L'histoire est poignante et devrait dissuader les plus jeunes d'approcher de ces substances. Malheureusement, ce livre n'est pas un témoignage, comme la couverture nous le vend, mais il est l'oeuvre d'une romancière. Mentir pour vendre plus, je n'aime pas ça du tout, d'où la note assez faible que je donne à cette lecture.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Ce livre représente le journal intime d'une jeune fille de quinze ans. Ce livre est très prenant on entre très vite dans l'intimité et les sentiments de cette jeune fille complexée par son corps et très fragile , on ne comprend donc pas réellement pourquoi cette jeune fille va mal puisqu'elle à l'air d'avoir une vie de famille très agréable et est assez entourée. Elle confie ses joies, ses peines et même les choses les plus banales dans ce journal.
Ce journal décrit le monde isolé des toxicomanes. Pas d'un point de vue extérieur mais de l'intérieur : cette descente aux enfers qui est vécue par une adolescente en lutte. le journal intime donne un aperçu réel de l'univers dans lequel ces toxicomanes se trouvent : un parcours sans issue.
Triste et poignant, ce journal nous retrace la descente aux enfers d'une génération entière face à laquelle les adultes sont impuissants. Ce qui restitue très bien l'univers d'une adolescente qui essaie de lutter contre des stupéfiants.

Gwendoline V. 2nde7
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Je suis aussi très déçu de savoir que ce témoignage est un faux, l'histoire m'avait donné envie d'en savoir plus sur cette jeune qui sombre peu à peu dans la drogue.
Le livre en lui-même est plutôt vide le premier tier, ensuite une escalade dans l'horreur mais l'épilogue qui raconte la "fin" de l'histoire est vraiment de mauvais goût quand on sait que tout ça est une histoire inventée.
Sur ce thème j'ai clairement préféré Moi, Christiane F qui m'avait beaucoup plus touché, peut-être parce que j'avais le même âge à l'époque.
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L'herbe bleue a fait l'objet d'une polémique virulente lors de la révélation de l'auteur.Après, cela ne m'a pas dérangé de savoir qu'il s'agissait d'une thérapeute.Je trouve toute de même qu'il existe un fonds de vérité.
Elle s'est certainement inspirée d'une jeune patiente qui a rendu cette oeuvre crédible.D'ailleurs, l'histoire reste touchante et livre un message important aux adolescents mais également aux adultes. L'écrivaine a très bien décrypté l'univers de la drogue et sa descente aux enfers : accoutumance aux drogues de plus en plus fortes, mauvaises fréquentations, fugues, vol et prostitution.
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Lu pour la première fois quand j'avais 14 ans , c'est celui qui m'est venu à l'esprit pour répondre aux livres que j'amènerais sur une île déserte.
Alors oui déçue de savoir à l'heure actuelle que ce n'est pas une histoire vraie mais c'est quand même celui qui m'a fait aimé la lecture au point où je l'aime actuellement . Je l'ai dévoré des vingtaines de fois et quand ma fille sera en âge je lui donnerai . Pourquoi ? Pour pas qu'elle ne touche à la drogue , certes , mais pour tout ce que j'ai ressenti pour cette fille , cette héroïne et pour se sentir vibrer , avoir peur , être choquée , triste , heureuse, perturbée , dans un autre monde et finalement se sentir vivre, simplement en lisant.
La lecture ouvre l'esprit et c'est celui là qui me l’a fait ressentir en premier.
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Je crie ! Je hurle ! Ce livre est un fake ! un leurre ! une tromperie ! un gag !
Pourtant, il avait bien commencé... je suis arrivée à la page 117 et, ça "sentait le pas vécu !", alors, j'ai consulté vos critiques sur Babelio et ohhhhhh horreur ! J'ai appris que ce livre a été écrit par Béatrice Sparks, une auteure ? Non !!!!! Une psychologue qui se croit auteure en prenant pour des imbéciles les lecteurs en pondant de faux journaux, de fausses histoires vraies ! Autant écrire un livre sur la psychologie si déjà, mais elle n'en est peut être pas capable !!!
Je me suis laissée avoir sur ce coup là puisque j'ai une version du livre de 1973, auteur = Anonyme où à aucun moment le nom de Béatrice Sparks apparaît !
Quel dommage ! J'avais mordu dedans jusqu'à cette fameuse partie du livre où la jeune fille qui raconte son histoire, n'a plus du tout de sens normal ... Je m'explique : tout va bien pour elle, heureuse avec sa famille puis ... se laisse purement et simplement piquer sa veine par un mec qu'elle ne connait pas et goûte à l'héroïne comme ça ... comme goûter à un morceau de chocolat .... !!!! Je trouve cela un peu pousser et ça m'a mis la puce à l'oreille en me demandant si il ne manque pas des pages dans ce bouquin. Donc, je me suis dis : "allons fouiner et chercher des infos auprès des critiques Babélio" et là ... Bingo j'ai compris !
Je l'ai tout de même terminé sans aucun intérêt ni grande saveur ... puis allumé ma cheminée avec !!

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D'abord publié anonymement en 1971, sous la forme d'un journal intime d'une ado qui sombre dans l'univers de la drogue, ce n'est que des années plus tard que Beatrice Sparks, une psychologue américaine, reconnaîtra en être l'auteur et l'avoir écrit en mixant plusieurs récits de ses patients. Elle publiera plusieurs autres journaux intimes abordant des sujets sensibles concernant les jeunes.

Une chose est certaine c'est vraiment écrit dans un style proche de l'adolescence (d'une ado qui sait écrire pas d'un pantin lobotomisé au langage SMS ou au wesh-à-gogo… Ah oui ça n'existait pas, normal) On partage les petits tracas propres à cet âge, du moins dans la première partie du journal. La gamine est parfois soûlante à se la jouer en martyre persécutée, pôv' piti Caliméro ! Heu non… en fait en fait on a plutôt envie de la choper par le colback et de lui suggérer de se sortir les doigts du cul. Flashback : souviens toi de ta propre adolescence, ce n'est pas pour rien que l'on appelle ça l'âge bête ; toi aussi tu as dû être une tête à claques, même pour ceux qui t'aimaient, parfois (que celui ou celle qui a dit souvent se dénonce !). Zeeen !

Puis la came entre en jeu, sournoise, insidieuse, vénéneuse. Un trip au LSD qui lui fait côtoyer les étoiles, les tranquillisants le soir, les stimulants la journée, le speed… Entre juste pour essayer et trop tard j'suis accro, il n'y a qu'un pas, un tout petit pas que l'on franchit sans s'en apercevoir ("Tous les gosses stupides qui se figurent qu'ils peuvent simplement s'amuser à y goûter n'existent en réalité que d'une prise à une autre. Quand on a commencé, il n'y a plus de vie possible sans drogue, mais c'est une existence dégueulasse d'es­clave"). Quant à nous, lecteurs, nous ne pouvons que suivre la descente aux enfers de cette gamine. On en arrive à espérer, sans trop y croire, qu'elle verra enfin le bout du tunnel et se tira sans bobo de cet enfer (à ce titre j'aura apprécié une fin plus étoffée mais était-ce vraiment nécessaire ?).

L'auteure a pris le parti du journal intime pour pouvoir livrer un témoignage aussi proche que possible de la réalité, sans jugement, sans critique et sans solution miracle. Rien que les faits, bruts de décoffrage, avec des mots simples mais percutants. Entre moments de lucidité, de défonce et de manque. L'objectif avoué est simple : faire renoncer celui ou celle qui veut juste essayer. Et pour ceux qui ont déjà un pied dans la merde ? Soit c'est déjà trop tard, soit il faudra des méthodes plus radicales pour les sortir de là.

Pas aussi explosif que La Faux Soyeuse mais le public visé n'est pas le même, et de fait, le langage utilisé non plus. Une texte court (lu en une journée) et intemporel, à défaut d'avoir un but éducatif il peut se targuer d'être un bon outil de prévention, du coup ce bouquin qui devrait être obligatoire dans tout cursus scolaire (bin merde alors, c'est moi qui vient d'écrire ça ? Oui. Et je persiste et signe), presque un bouquin d'utilité publique. Et La Faux Soyeuse quelques années plus tard (on va dire Beatrice Sparks au collège et Eric Maravèlias au lycée), en guise de piqûre de rappel !
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Lu à l'adolescence, ce livre m'a vraiment marqué. On a un aperçu de toutes les étapes de la lente descente de cette jeune fille vers l'addiction, un témoignage complet sur la drogue donc. C'est horrifiant... le récit est passionnant et se lit facilement. C'est dur, triste, émouvant mais c'est un très beau témoignage.
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Le croiriez-vous? En ces temps difficiles, pour certains l'herbe est toujours bleue! Attention, je ne parle pas des malheureux qui ont depuis longtemps le pied dans l'engrenage, mais de ceux qui, profitant du fait que les gendarmes font la chasse aux contrevenants du confinement, profanent l'herbe verte en envoyant des volutes de fumée bleue.

Voici la chose : alors que, chargée de mon ravitaillement, je méditais une pause au soleil bien méritée, j'avisai hier un couple de bobo(s), leurs trois enfants et un petit chien. Les pelouses jonchées de jonquilles devant la mairie, "en repos d'hiver", étaient un bonheur pour l'oeil.

Soudain je vois le chien, lâché par ses maîtres, se mettre à gambader sur l'herbe. Inutile de vous dire qu'il y fait immédiatement ses besoins, lesquels sont superbement ignorés. Après avoir maugréé assez fort mais sans effet, je décide de m'approcher du corpus delicti : ce n'était pas clair. N'était-ce pas un peu plus loin? Difficile d'accuser à tort.

C'est bien connu, l'espoir fait vivre. J'aperçois soudain un des enfants dans l'herbe joliment verte. Voilà, pensé-je qui change tout, on fera disparaître discrètement la chose et on attrapera l'animal échappé à la vigilance de ses propriétaires. Naïveté! Naïveté! L'enfant revient sur les dalles qui jouxtent la pelouse, en patins à roulettes!!

Autrefois je disais leur fait aux butors plutôt deux fois qu'une. Mais sans parler du fait que ce n'est pas très bon pour le palpitant, j'ai été un jour échaudée dans les mêmes circonstances : une femme avait laissé son chien en prendre à son aise dans un parc malgré une pancarte fort claire qui représentait une tête de chien barrée. Je lui montre donc, pensant qu'elle va se ruer pour réparer les dégâts. Pensez-vous! "Ca?, s'écrie-t-elle, je croyais que c'était une conne de bonne femme comme vous!". En l'occurrence un tel sens de la répartie me fit rire.

Pourquoi lésiner? 500€d'amende et on n'en parlerait plus...
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