AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'éthique (255)

[...] de là viennent la plupart des controverses, je veux dire de ce que les hommes n'expliquent pas bien leur pensée et interprètent mal celle d'autrui au plus fort de leurs querelles ; ou bien ils ont les mêmes sentiments, ou, s'ils en ont de différents, les erreurs et les absurdités qu'ils s'imputent les uns aux autres n'existent pas.
Commenter  J’apprécie          40
La musique est bonne pour le mélancolique, mauvaise pour l'affligé, pour le sourd en revanche, elle n'est ni bonne ni mauvaise.
Commenter  J’apprécie          150
Les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres; et cette opinion consiste en cela seul qu'ils ont conscience de leurs actions et sont ignorants des causes par où ils sont déterminés; ce qui constitue donc leur idée de la liberté, c'est qu'ils ne connaissent aucune cause de leurs actions.
Commenter  J’apprécie          51
DE DIEU

DÉFINITIONS

I. J’entends par cause de soi ce dont l’essence enveloppe l’existence ; autrement dit, ce dont la nature ne peut être conçue sinon comme existante.

II. Cette chose est dite finie en son genre, qui peut être limitée par une autre de même nature. Par exemple un corps est dit fini, parce que nous en concevons toujours un autre plus grand. De même une pensée est limitée par une autre pensée. Mais un corps n’est pas limité par une pensée, ni une pensée par un corps.
Commenter  J’apprécie          20
L’homme libre qui vit parmi les ignorants, s’applique autant qu’il peut à éviter leurs bienfaits.
Commenter  J’apprécie          50
Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort ; et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie.
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui dispose le Corps humain de façon qu’il puisse être affecté d’un plus grand nombre de manières ou le rend apte à affecter les corps extérieurs d’un plus grand nombre de manières, est utile à l’homme ; et d’autant plus utile que le Corps est par là rendu plus apte à être affecté et à affecter d’autres corps de plusieurs manières ; est nuisible au contraire ce qui diminue cette aptitude du Corps.
Commenter  J’apprécie          00
[…] tout ce qui est précieux est aussi difficile que rare.

(p. 388 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          40
Plus cette connaissance – que les choses sont nécessaires – s’applique aux choses singulières que nous imaginons plus distinctement et plus vivement, plus grande est la puissance de l’esprit sur les sentiments, ce qu’apprend aussi l’expérience même. Nous voyons, en effet, que la tristesse de perdre quelque bien s’adoucit, sitôt que l’homme qui a perdu ce bien considère qu’il n’aurait pu être conservé d’aucune façon. De même encore nous voyons que personne n’a pitié d’un petit enfant, parce qu’il ne sait pas parler, marcher, raisonner, et qu’il vit tant d’années presque sans avoir conscience de lui-même. Mais si la plupart naissaient adultes, et un ou deux, petits enfants, alors on aurait pitié des enfants, parce qu’on considérerait alors l’enfance non comme une chose naturelle et nécessaire, mais comme un vice ou une faute de la Nature. Et nous pourrions faire plusieurs autres remarques de cette sorte.

(p. 359 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          20
Puisqu’il n’y a rien d’où ne suive quelque effet, et que tout ce qui suit d’une idée qui est adéquate en nous, nous le comprenons clairement et distinctement, chacun a le pouvoir de se comprendre, soi-même et ses sentiments, clairement et distinctement, sinon absolument, du moins en partie, et par conséquent de faire qu’il soit moins passif dans ces sentiments. C’est donc à cela surtout que nous devons apporter nos soins, à connaître chaque sentiment, autant qu’il est possible, clairement et distinctement, afin qu’ainsi l’esprit soit déterminé par le sentiment à penser ce qu’il perçoit clairement et distinctement et en quoi il trouve pleine satisfaction ; et par conséquent, afin que le sentiment même soit séparé de la pensée d’une cause extérieure et associé à des pensées vraies. Alors non seulement l’amour, la haine, etc., seront détruits mais aussi l’appétit ou les désirs, qui naissent d’ordinaire d’un tel sentiment, ne pourront plus être excessifs.

(p. 356-357 de l’édition Folio Gallimard)
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (1751) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Philo pour tous

    Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

    Les Mystères de la patience
    Le Monde de Sophie
    Maya
    Vita brevis

    10 questions
    441 lecteurs ont répondu
    Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}