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Quand on propose à Charlotte de devenir la nourrice du petit Freddy, elle vient de perdre l'enfant qu'elle portait et tout espoir d'une vie meilleure. Que ce cadeau du ciel soit le fils illégitime de
Karl Marx n'y change rien. Ils vont s'aimer, s'aider et se sauver... Mais à cette époque la vue en Angleterre est difficile. Ils vont en connaître le prix...
J'attendais beaucoup du second roman de
Sébastien Spitzer, pour la simple et bonne raison que j'avais énormément aimé
Ces rêves qu'on piétine. Et je n'ai pas été déçue !
Une fois encore, cet auteur à l'écriture fluide et travaillée, nous entraîne dans les zones d'ombres de la Grande Histoire.
Aux côtés de personnages attachants comme Freddy, Charlotte ou Lydia, on s'envole pour l'Angleterre et la crise du coton, les quartiers pauvres et les maisons bourgeoises, les ouvriers qu'on épuise et les lords des chasses a cours.
C'est un roman foisonnant, où les petites histoires s'entremêlent pour former une grande et émouvante image d'un quotidien de luttes et de combats...
Merci aux 68 premières fois pour ce très beau roman...
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