AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de spleen


Tel un château de cartes patiemment échafaudé qu'une petite pichenette vient détruire, cette histoire raconte le destin bouleversé de personnes reliées entre elles par l'audace crapuleuse d'un homme , Jonathan Alkaïtis .

Étonnante Emily St John Mandel , un petit bout de femme canadienne, toute frêle , mais au talent immense qui m'avait déjà transporté aux anges avec Station Eleven .

Celui-ci est plus âpre , il se mérite plus , mais quelle audace de mélanger les années, les vies de ces femmes et de ces hommes, qui, comme les cartes du château se retrouvent à terre quand l'arnaque financière d'Alkaïtis éclate...

On s'attache à Vincent, jeune femme au passé tourmenté par la disparition de sa mère et qui navigue dans la vie au gré des courants sans se laisser dériver , sa caméra au bout de son bras comme un miroir de son âme brisée .

Mais , si elle est l'élément central de l'histoire , tous les fils la reliant à un lieu ou un événement, les autres ne jouent pas que des rôles de faire valoir , c'est vraiment très bien mené.

L'hôtel de verre , propriété de l'homme d'affaires apparait comme un symbole de la fausse transparence , paquebot isolé sur son ile , blessé dans son orgueil par un graffiti étrange : "Et si vous avaliez du verre brisé ?" une phrase qui tourne dans la tête du lecteur jusqu'à ce qu'il en comprenne le sens .
Commenter  J’apprécie          293



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}