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Note moyenne 3.9 /5 (sur 1802 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Comox, Colombie-Britannique , 1979
Biographie :

Emily St. John Mandel est une romancière canadienne anglophone.

Elle passe son enfance sur l'île de Denman. Elle s'inscrit à une école de danse de Toronto, The School of Toronto Dance Theatre, puis vit un temps à Montréal, avant de s'installer à New York.

Elle est aujourd'hui mariée et vit à Brooklyn avec son mari et sa fille.

Son premier roman, "Dernière Nuit à Montréal" (Last Night in Montreal), a été finaliste du ForeWord Magazine's 2009 Book of the Year.

"On ne joue pas avec la mort" (The Singer's Gun, 2010), son deuxième titre traduit en France, remporte le Prix Mystère de la critique en 2014.

Son troisième roman, le premier publié au Canada, est "Les Variations Sebastian" (The Lola Quartet, 2012).

Elle publie en 2014 "Station Eleven", un roman dystopique se déroulant dans un monde post-apocalyptique après qu'un virus a ravagé la Terre.
Cela lui vaut des nominations aux PEN/Faulkner Award et Baileys Women's Prize for Fiction, ainsi que d'être finaliste du National Book Award 2014.

son site: http://www.emilymandel.com/
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Emily St John Mandel présente son dernier roman "La Mer de la tranquillité". Emily St. John Mandel renouvelle le thème classique du voyage dans le temps à sa manière unique, dans une histoire envoûtante qui entremêle époques et personnages jusqu'au vertige.

Citations et extraits (307) Voir plus Ajouter une citation
Il y a l'idée de la nature sauvage et puis il y a les contraintes peu glorieuses qui s'y rattachent : la sempiternelle corvée d'aller chercher du bois ; parcourir des distances insensées pour rapporter des provisions ; s'occuper du potager et entretenir les clôtures afin d'empêcher les daims de venir dévorer les légumes ; réparer le groupe électrogène ; penser à aller chercher de l'essence pour le générateur ; composter les déchets, se trouver à court d'eau en été ; toujours manquer d'argent parce que les offres d'emploi dans la cambrousse sont limitées ; gérer la furieuse rancœur de votre fille unique qui ne comprend pas votre amour de la nature sauvage et vous demande toutes les semaines pourquoi vous ne pouvez pas simplement vivre dans un endroit normal.
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Il s'aperçut qu'il était un homme qui se repentait de presque tout: les regrets s'accumulaient autour de lui comme des phalènes attirées par la lumière. C'était ça, se dit-il, la principale différence entre vingt et un et cinquante et un ans: l'abondance de regrets.
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Mais ils étaient citoyens d'un pays de l'ombre que, dans sa vie précédente, il n'avait perçu que confusément, un pays situé tout au bord d'un abîme. De tout temps, bien sûr, il avait eu conscience de l’existence de ce territoire. Il en avait vu les avant-postes les plus évidents : abris confectionnés avec des cartons, sous des ponts autoroutiers ; tentes entrevues dans les buissons, en bordure des voies express ; maisons aux portes condamnées mais avec une lumière qui brille à une fenêtre de l'étage. Il avait toujours eu vaguement conscience de ces gens qui avaient glissé sous la surface de la société, citoyens d'un territoire sans confort ni aucune place pour l’erreur ; ils faisaient du stop sur les routes avec leurs maigres possessions dans un sac à dos, ils récupéraient des boîtes de conserve dans les rues des villes, ils arpentaient le Strip, à Las Vegas, vêtus de T-shirts qui proclamaient FILLES DANS VOTRE CHAMBRE DANS 20 MINUTES, ils étaient ces filles-là dans la chambre. Il avait vu le pays de l'ombre, ses faubourgs et ses panneaux, seulement il n'avait jamais imaginé qu'il en ferait un jour partie.
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C'était un homme intelligent, mais il souffrait de cette tendance propre à certains hauts dirigeants de considérer les réceptionnistes comme des meubles de bureau, pas tout à fait au même niveau que les classeurs de rangement, mais pas loin. Peut-être, parce que Simone était non seulement nouvelle à son poste mais aussi nouvelle dans la vie - seulement vingt-trois ans, après tout, malgré son air raffiné de jeune-fille-de-Midtown -, Alkaitis misait-il sur sa naïveté, pensant qu'elle n'était pas nécessairement du genre à savoir que, lorsqu'on vous demande de rester tard pour aider votre patron à "faire de la place dans les armoires à dossiers", cela indique une probable opération camouflage. Ou alors, peut-être que la destruction des documents était une sorte de geste symbolique et que nous avions déjà atteint le stade où, en définitive, peu importait qui voyait quoi.
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La civilisation, en l'An vingt, était un archipel de petites localités. Ces colonies avaient combattu les bêtes sauvages, enterré leurs voisins, vécu, péri et souffert ensemble pendant les années sanglantes qui avaient suivi le cataclysme, avaient survécu dans des conditions épouvantables, et ce seulement en se serrant les coudes dans les périodes d'accalmie : autant dire qu'elles ne se mettaient pas en quatre pour accueillir les étrangers.
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- Je parle de ces gens qui se sont retrouvés dans une vie au lieu d'une autre et qui en sont infiniment déçus. Vous voyez ce que je veux dire? Ils ont fait ce qu'on attendait d'eux. ils voudraient faire autre chose, mais c'est devenu impossible avec les gosses, les hypothèques et tout le reste, ils sont pris au piège. C'est le cas de Dan.
- Donc, selon vous, il n'aime pas son job.
- Exact, mais à mon avis, il ne s'en rend même pas compte. J'imagine que vous rencontrez tout le temps des gens comme lui. Des somnambules de haut niveau, essentiellement.

Qu'est ce qui, dans cette affirmation, donna à Clark envie de pleurer?
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Ici, il est possible de se reposer dans la routine, dans l’ordre, dans la séquence lever-à-cinq-heures appel-à-cinq heures-et-quart petit-déjeuner-à-six-heures, etc., une journée succédant à une autre. Dans le monde extérieur, il restait éveillé la nuit, inquiet à l’idée d’être envoyé en prison ; maintenant, il dort très bien entre deux séances de comptage. Il y a une exquise insouciance à se réveiller chaque matin en sachant que le pire est déjà arrivé.
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Le côté lumineux de la planète s’enfonce dans les ténèbres
Et les villes s’endorment, chacune à son heure
Et pour moi, aujourd’hui comme alors, c’en est trop.
Le monde est trop présent.

Czeslaw Milosz
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L’enfer, c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi.
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Miranda est une personne qui a très peu de certitudes, mais l'une d'entre elles est que seuls les gens indignes se dérobent quand la situation devient difficile.
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