Citations sur Le destin des coeurs perdus, tome 2 : La Rebelle de C.. (8)
— Que puis-je faire afin de vous apaiser ?
— Je souhaite vous offrir un cadeau de mariage digne de votre beauté. J’ai pensé à des bijoux, mais j’ignore vos goûts.
Un sourire éclaira le visage de Lali.
— J’aimerais lire les Poésies lyriques de Rutebeuf ou les Chroniques historiques de Froissart.
— Voici un désir bien saugrenu. Toute autre dame aurait demandé de nouvelles robes ou des bijoux.
— La culture ne se porte pas sur les vêtements ou beaucoup de femmes se montreraient moins sottes !
Elle se rendit compte de l’insolence de sa remarque et baissa aussitôt les yeux
Qui êtes-vous ?
– Je suis sa sœur.
– Je regrette, je ne peux pas vous aider.
– Son mari est un monstre! Je vous en prie, sauvez-la des griffes de ####!
L’angoisse dans les yeux de ### démontra à quel point il tenait encore à Aelis. Jane décida d’en tirer parti et simula un étourdissement. Elle découvrir avec émerveillement que les hommes plongeaient sans réfléchir dans ce piège bien féminin.
« Elle appartenait à un monde et lui à un autre. Elle a plongé dans les profondeurs de l’océan et il ne l’a jamais revue. Mais lorsque l’écume des vagues caressait son bateau, il se sentait heureux, car il savait qu'elle pensait à lui.» Brett
« L’homme pense avec certitude que l’esprit d’une dame se situe dans son ventre et ne pointe le bout de son nez que lorsqu’elle met un héritier mâle au monde. Le mien se trouve au bout de ma langue. » Aelis
Béatrice soupira.
— Dormez à présent. Un long voyage vous attend.
— Béatrice ?
— Oui ?
— Vous voulez bien me prendre dans vos bras ? J’ai peur ! Peur du passé et de l’avenir !
Béatrice l’enlaça et lui caressa les cheveux.
— Ma pauvre petite fille, je vous plains. Vivre avec ses démons est douloureux ; les garder pour soi est une porte d’entrée vers l’enfer.
— Béatrice, je suis déjà en enfer.
Un léger vent annonça la présence d’Eryne. Un sourire satisfait flottait sur son visage pâle.
— La fin d’Arthur est proche.
Aelis songea à son fils, à Brett, à ses neveux, à tous ceux qu’elle avait dû abandonner.
— Dans votre quête de vengeance, avez-vous seulement pensé une seule fois à moi ?
— Tu ne comprends pas. Sur cette terre et dans cette enveloppe immatérielle, notre corps ne souffre pas, mais nos âmes sont torturées. Ne veux-tu pas aider ta famille à retrouver la sérénité ?
— Allez-vous-en ! Je veux rester seule.
Dans la chambre de William de Percival, Arthur tremblait sous les couvertures.
- Je t'aime. Je t'ai aimée dès le premier regard et je t'aimerais jusqu'au dernier. Seuls ceux qui n'ont jamais connu une telle passion peuvent dire que c'est impossible.
- Ilyana était un ange descendu droit du paradis. Qui êtes-vous, lady Aelis ?
- Ni Dieu ni moi ne pourrions répondre à ta question.