Notre espoir de vivre était maigre, très maigre. La mort était partout, jusque dans les mouvements de l'air, les rayons du soleil. Personne n'avait plus la tête à rien. On se couchait en y pensant, on se levait en y pensant, on faisait nos besoins en y pensant. Comment aurait-on pu dormir en sachant qu'une mort inéluctable nous guettait ?
La vie m'a appris qu'il y a des choses qui ne peuvent pas s'exprimer dans le langage des hommes…