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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Oh quel joli texte que ce roman d'Ulf Stark, auteur suédois de renom que l'on connaît peu par chez nous. C'est une histoire universelle qu'il nous raconte, celle de l'attachement d'un enfant pour son grand-père, en dépit des relations tendues avec le reste de la famille. Celle d'un enfant qui va tout faire pour permettre à ce grand-père de quitter son triste hôpital pour une dernière aventure, celle qui le ramènera sur les traces de sa femme décédée avant lui, de ses souvenirs à chérir. Gottfrid n'a que dix ans mais a déjà plus d'un tour dans son sac : il sait se rendre tout seul à l'hôpital et son don pour le mensonge n'a nul autre pareil ! A tel point qu'il pense à chaque détail et, le jour où il raconte la vérité, on ne le croit pas ! Aidé de Ronny, un boulanger-mécanicien d'une grande générosité, Gottfrid va mettre en place un plan sans failles et passer le meilleur week-end de sa vie avec son grand-père.

La sensibilité de l'écriture d'Ulf Stark, couplée à un humour qui nous a fait glousser dans le métro, fait tout le sel de ce merveilleux roman sur la relation entre un enfant et un grand-parent. On y trouve de jolies réflexions sur la vie, la mort, la vie après la mort, à travers le regard de cet enfant débordant de malice et d'amour. C'est très fin, très drôle, et ça nous offre une jolie parenthèse de lecture. Et peut-être que le livre n'aurait pas la même puissance sans l'écrin cartonné offert par l'éditeur à ce roman, et les illustrations de Kitty Crowther. Son style si reconnaissable et ses crayons de couleurs nous transportent dans cette magnifique Suède et dans cette relation tendre et nostalgique. Une belle et touchante manière d'aborder la perte d'un être cher. Nous sommes conquises.
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Gottfrid est un filou. Son grand père est malade, en fin de vie, mais il décide d'aller le voir en cachette.
Et afin de le garder un peu pour lui tout seul, il va organiser un dernier voyage, rien que tous les deux, jusqu'à la Maison de la Falaise.

« J'ai compris que nous ne voyions pas les mêmes choses. Lui, il voyait des choses qui s'étaient passées. Il voyait ce qu'il avait vu des milliers de fois quand il avait emprunté ce chemin. Il remontait le temps. »

La maladie, la fin de vie, vues à travers les yeux remplis d'amour d'un petit garçon.
Même s'il savait que c'était dangereux, il avait simplement voulu lui faire plaisir et passer un peu de bon temps avec lui.
De beaux souvenirs inoubliables en perspective.
Une histoire triste, mais nécessaire.
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Gottfrid adore rendre visite à son grand-père à l'hôpital et d'autant plus lorsque ce dernier se met en colère. Ça rend la vie tellement plus passionnante. Mais il voit bien que son grand-père n'est pas heureux ici. Il passe son temps à dire des gros mots, à se plaindre et à embêter le personnel médical. Gottfrid décide alors de le faire sortir pour partir en cavale, pour partager une ultime aventure. Avec l'aide de Ronny, le boulanger-mécanicien, il organise un voyage rocambolesque jusqu'à la Maison de la Falaise, une maison chargée de souvenirs et d'émotions dans laquelle son grand-père a vécu.

"La cavale", c'est un livre très émouvant sur les liens qui unissent un petit fils à son grand-père, sur les souvenirs, le temps qui passe, la vie, la mort. J'ai été complètement séduite par les illustrations, l'écriture et l'histoire. Et j'ai adoré prendre part à cette dernière aventure. C'était fort, beau et riche en émotions.
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C'est l'histoire de deux Gottfrid, le petit-fils, qui raconte l'histoire, et son grand-père. Gottfrid senior n'est pas un grand-père modèle. Il est colérique, il dit beaucoup de gros mots et il est souvent odieux. Notamment avec les aides-soignantes du service où il est hospitalisé parce qu'il s'est encore cassé le fémur. Il s'amuse à appuyer sans raison sur la sonnette juste pour les faire accourir à son chevet. « Moi, je trouve ça bien qu'il ne soit pas comme tout le monde », répond Gottfrid junior à son père, dentiste aussi sérieux qu'ennuyeux, qui se désespère d'avoir un père pas comme il faut. le petit grain de fantaisie du grand-père a sauté une génération. Gottfrid ment à ses parents. Il leur raconte qu'il va au foot et au lieu de cela, il rend visite à papy. En rentrant, il n'oublie pas de frotter de la terre sur ses affaires, pour faire croire qu'il a vraiment eu foot. « Par chance, Maman m'avait lu tant d'histoires quand j'étais petit que j'étais devenu un maître pour inventer des trucs ». Il apporte en douce dans la chambre d'hôpital de la bière et des sandwichs aux harengs parce qu'on est en Suède. Son grand-père en a les larmes aux yeux tellement c'est bon. Alors, l'ado a une idée : « Tu devrais peut-être t'enfuir ». Son grand-père rit à en perdre son dentier : « on était des filous, des rebelles, et on avait le même nom ». le garçon invente une histoire de stage de foot et se trouve un complice, le boulanger-mécanicien.

Adam se fera passer pour un parent auprès des médecins pour faire sortir le malade et jouera aussi le rôle de chauffeur. Les deux Gottfrid prennent le bateau pour rejoindre l'île où vivait papy quand sa femme était en vie. Avec des provisions et deux flacons de comprimés, blancs pour le coeur et rouges pour se calmer. Il fait beau « comme si les dieux voulaient que Grand-Père profite du soleil et d'un ciel bleu ». Là, le garçon découvre qui est profondément son grand-père, un homme fier et amoureux fou de sa grand-mère. « Il était à nouveau le chef mécanicien de tous les bateaux du monde ». Cette cavale qui donne le titre au livre est la dernière. Grand-Père « dit au revoir aux îles, au ciel, aux rochers, au phare et au bruit incessant des vagues ». Il est prêt à rejoindre son amoureuse, dont il déguste par toutes petites cuillerées la confiture d'airelles. Ce n'est pas triste mais à la fois émouvant et drôle. le livre est un bel objet avec des illustrations qui ressemblent à des dessins d'enfant et un marque-page en tissu rouge. En regardant un homme vivre ses derniers instants de vie, l'ado comprend beaucoup de choses. Par exemple que « parfois, mentir, c'est la seule façon de dire toute la vérité ».
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Un roman jeunesse abordant avec tact la fin de vie et les rapports parfois difficiles entre parents et enfants, sublimé par les illustrations de Kitty Crowther.
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La Cavale est un très beau roman qui décrit l'amour qu'un enfant port à son grand-père. Il est prêt à mentir pour lui permettre de fuguer de l'hôpital et de rejoindre une dernière fois la maison qu'il avait construite de ses mains et surtout, revivre les souvenirs de sa femme décédée.

Un livre triste et qui fait du bien, sur la vieillesse, la fin de vie, les liens père-fils et grand-père-petit-fils.
Je recommande
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