Dieu, l'hypothèse erronée : Comment la science prouve que Dieu n'existe pas

On peut toujours déborder d'optimisme sur l'avenir du genre humain, mais il reste difficile de conclure que l'univers a été créé pour l'humanité dans un but particulier et cosmique. Il semble inconcevable qu'un créateur, épris d'amour pour les êtres humains, les ait tout simplement relégués à un tout petit point dans l'espace et le temps. Les données montrent tout autre chose. En fait, rien dans l'univers ne semble indiquer qu'il ait été produit en accordant une attention quelconque à l'humanité.

Les données qui confirment l'existence du big bang n'excluent pas la possibilité qu'un univers ait existé antérieurement. Certains modèles théoriques font état de mécanismes par lesquels notre univers aurait pu émerger d'un univers préexistant, grâce notamment à un processus que l'on appelle tunnel quantique ou fluctuations quantiques. Les équations cosmologiques qui décrivent les débuts de l'univers s'appliquent tout aussi bien à l'autre versant de l'axe du temps, si bien que nous n'avons aucune raison de présumer que l'univers ait commencé avec le big bang.
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Tout dieu reste une invention humaine, empruntant les termes des qualités humaines que nous pouvons comprendre, l'amour et la bonté par exemple. En fait, les dieux des mythologies antiques, y compris le Dieu judéo-chrétien-islamique, sont clairement des modèles inventés par les humains en des termes que les gens peuvent comprendre. Ce qui est sidérant, c'est qu'à notre époque si évoluée tant de gens s'accrochent encore à une image primitive archaïque qui date de l'enfance de l'humanité.
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Edwin Hubble a démontré il y a longtemps que l'univers est en expansion depuis l'explosion de départ du "big bang". Convaincue par la preuve de la "lumière rouge" que c'était vrai, la communauté scientifique pensa néanmoins, pour des raisons que l'on pourrait qualifier de newtoniennes, que la vitesse d'expansion diminuerait avec le temps. Au contraire, comme l'avait prévu Lawrence Krauss, on sait maintenant que l'univers s'étend à une vitesse qui augmente. Avec, entre autres, pour conséquence pas tout à fait anodine qu'un jour nous ne pourrons plus observer quoi que ce soit dans les galaxies tourbillonnantes qui puisse confirmer que le "big bang" a eu lieu. Pendant ce temps-là, la galaxie Andromède, qui est déjà visible à l’œil nu dans le ciel nocturne, se dirige directement sur la nôtre et entrera en collision avec elle dans cinq milliards d'années. Quel genre de "réglage fin" est-ce là, on peut se le demander (le même, peut-être, qui a refroidi ou réchauffé toutes les planètes se trouvant dans la proche banlieue de notre système solaire pour les rendre impropres à la vie). Toutefois, cela démontre bien tout le "rien" qui est prêt à remplacer notre bref instant de "quelque chose".
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