AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 57 notes
5
4 avis
4
12 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce récit nous plonge dans l'Angleterre des années trente, au collège Deepdean, établissement réputé pour jeunes filles de bonnes familles.
Daisy et Hazel, deux gamines délurées à l'imagination débordantes, sont bien décidées à découvrir qui a tué Miss Bell, leur professeur de sciences, récemment promue au poste de directrice adjointe. Persuadées que le coupable ne peut être qu'un membre de l'équipe pédagogique, elles décident d'ouvrir l'oeil et de questionner habilement chacun afin de vérifier emplois du temps, mobiles et alibis possibles.
Hazel, surnommée Watson par sa compagne, tient le journal de bord dans lequel elle relate les avancées de l'enquête. C'est elle, la narratrice de l'histoire. Originaire de Hong Kong, elle a été envoyée par son père en Angleterre afin d'y parfaire son éducation. Daisy, elle, est une Anglaise de pure souche, populaire, sûre d'elle et impétueuse. L'ascendant qu'elle a au départ sur Hazel va évoluer au fil de l'enquête et les caractères des deux adolescentes vont s'affirmer dévoilant que les apparences sont parfois trompeuses.
J'ai bien aimé cette lecture, classique dans sa narration linéaire de l'enquête et animée par de petits potins qui secouent toute institution scolaire. L'auteur crée une atmosphère conforme à l'époque et le huis clos dans lequel se déroule l'enquête augmente la tension inhérente aux risques pris par les deux élèves.
Un agréable moment de lecture et un roman qui devrait plaire aux jeunes amateurs de récit policier dès 12 ans.
Commenter  J’apprécie          40
Des enquêtrices malicieuses et tenaces pour une enquête en huis clos dans un pensionnat de filles.
L'idée et la tournure du roman sont intéressantes mais il y a toutefois beaucoup trop de longueurs et de lenteur pour arriver au dénouement final.
C'est toutefois un duo qui fonctionne et une ambiance bien décrite dans laquelle on plonge facilement.
Commenter  J’apprécie          00
Hazel Wong , la narratrice de l'histoire, est élève au pensionnat Deepdean en Angleterre. Son amie Daisy Wells, coqueluche de l'école, a ouvert un club de détective dont elles sont les seuls membres, pour mener de petites enquêtes.
Quand Hazel tombe sur le cadavre de Miss Bell, leur professeur de sciences, c'est la panique. Et quand le corps de l'enseignante disparaît mystérieusement le temps qu'Hazel aille chercher de l'aide, l'innocent club des détective se lance dans une véritable investigation.
Allant d'indices en indices, les deux jeunes filles vont peu à peu découvrir que la mort de Miss Bell cache en réalité un secret terrible.

J'avais été séduite par la couverture et la thématique, une enquête dans un pensionnat anglais dans les années 30, mais quelle déception !
Daisy est insupportable, méprisante, pleine de suffisance et d'arrogance. Hazel reste sympathique, malgré son caractère effacé.
L'histoire en elle-même aurait pu être entraînante, mais elle s'étire en longueur . le fait de suivre chaque étape minime de l'enquête est fastidieux. Et le dénouement final n'est pas extraordinaire...
Bref, je suis très déçue par ce roman.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
Un coupable presque parfait est l'un des romans porteurs de la rentrée littéraire de Flammarion Jeunesse. Traduit de l'anglais, il est le premier tome d'une série d'enquête des jeunes détectives Wells et Wong. Et comme introduction à leurs aventures, il est parfait !

L'histoire se déroule en 1934. Daisey Wells et Hazel Wong sont deux pensionnaires de l'école de Deepdean. Pour tromper l'ennui, elles ont fondé une agence de détective et mènent des petites missions comme filer en douce leurs camarades. Mais leur passe-temps va rapidement devenir plus sérieux lorsque leur professeure de sciences disparaît... et que Hazel est persuadé d'avoir vu son corps dans le gymnase.

L'enquête de nos détective est racontée par Hazel dans son journal. Si Daisy est Sherlock Holmes, elle est Watson. Dans l'ombre de son amie, elle consigne les indices, dresse la liste des suspects rationalise les choses. Son « je » nous immerge dans l'enquête tout en permettant des digressions sur sa rencontre avec Daisy. Jeune Japonaise envoyée par son père en Angleterre pour étudier, Hazel a eu du mal à s'intégrer dans l'école. Mais Daisy s'est rapprochée d'elle, lui permettant de gagner le respect de ses camarades. Et Daisy est si belle, blonde et Anglaise ! L'amie rêvée pour Hazel. Jusqu'à ce qu'elle comprenne que Daisy se sert d'elle comme d'un faire-valoir. Nous avons ainsi une analyse intéressante des rapports entre les deux filles, l'une discrète, l'autre exubérante.

Au niveau du fond, rien à dire sur l'enquête. Elle est passionnante et pleine de rebondissements ! Les deux jeunes détectives commencent par soupçonner tous leurs professeurs puis les éliminent les uns après les autres lors qu'elles trouvent des alibis. Elles s'emploient également à recueillir les témoignages de leurs camarades et à chercher des indices dans toute l'école. L'intrigue est haletante et on se prend parfaitement au jeu. le coupable est presque parfait !

Quant à la forme... j'ai pour ma part moins accroché. le livre est sensé être le journal de Hazel, où elle note à la fois les éléments de l'enquête et ses propres pensées et souvenirs. Sauf que dans les faits, nous trouvons des dialogues, des descriptions précises... Certes, cela rythme l'histoire, mais cela entre en contradiction avec la forme du journal.

Mais bref, je pinaille ; cette forme littéraire qui ne me satisfais pas n'empêche en rien notre implication dans l'enquête et l'empathie ressentie pour Hazel, notre narratrice. L'écriture fluide de l'auteure nous emporte et le livre, entre les mains d'un bon lecteur, sera dévoré en une ou deux soirées. J'attends désormais la traduction des prochains tomes qui nous promettent une évolution intéressante de la relation entre nos deux détectives, mais surtout de nouveaux mystères palpitants !
Lien : http://ronde-des-livres.blog..
Commenter  J’apprécie          00
Avis sur Un coupable presque parfait de Robin Stevens

Pour tout avouer, pendant la bonne première moitié du roman, j'ai cru que j'allais m'ennuyer mais ensuite, l'auteur a su mettre tous les éléments qui ont été intéressants, au niveau de l'enquête et des personnages de ce pensionnat. Dès que le rebondissement est intervenu, la lecture en a été plus fluide. Je ne me suis pas trop attachée aux personnages sauf peut-être à Hazel que j'ai étudié un tant soit peu, tout comme l'étude de la société britannique dans ces années 30.

Le système de clubs dans les pensionnats n'est pas nouveau, l'auteur le rappelle, tout comme un club de détectives. Pour l'adulte que je suis, cela me rappelle les fameux Club des 5 qui ont bercé mon enfance littéraire. Mais dans le club des détectives, elles ne sont que deux. Daisy est la présidente et Hazel la secrétaire. Elles ont 13 ans. Elles sont amies depuis un peu plus d'un an et sont très différentes. Elles sont à l'opposé l'une de l'autre que ce soit physiquement ou au niveau du caractère. Mais comme le démontre Hazel, Daisy n'est pas celle qu'elle veut faire croire. C'est peut-être pour ça qu'Hazel pardonne de nombreuses choses. Mais Daisy grandit tout de même et commence à accepter les remarques de son amie. Même si elle fonce tête baissée, elle arrive à se rendre compte qu'elle n'a pas toujours raison.

Avec ce travail de tout consigner dans un cahier, Hazel a le temps de réfléchir malgré sa peur d'avoir découvert de cadavre et de cet assassin qui peut s'en prendre à elle. Elle découvre et répertorie tous les indices. Elle nous offre également tout ce qui concerne son arrivée au pensionnat ainsi que le début de son amitié avec Daisy. En racontant son point de vue et c'est ce que j'ai beaucoup aimé, Hazel rééquilibre les forces en présence, puisque Daisy est la star, le personnage le plus populaire du pensionnat.

Afin que le lecteur ne se perde pas, l'auteur nous offre un plan du pensionnat et qui sont tous les personnages du roman dès le début. le lexique, en fin, est écrit par Daisy. L'auteur s'attache à nous démontrer également que même en ce temps, il pouvait y avoir du racisme, que l'Orient fascine également. Même en 1934, les adolescentes ont des soucis de bien-être. Elles ont une peau boutonneuse. Certaines, les plus petites, sont heureuses de servir les plus grandes, les plus populaires, qui d'ailleurs en profitent. L'auteur nous démontre quelques vérités, notamment lors de la mort d'une personne.

Je remercie Flammarion Jeunesse pour cette première enquête.

Résumé sur Un coupable presque parfait de Robin Stevens

Daisy et Hazel ont 13 ans. Elles sont dans un pensionnat et ont fondé le club des détectives Wells et Wong. Elles ont eu une première enquête.

Hazel découvre le cadavre d'un de ses professeurs. le temps d'aller chercher quelqu'un le cadavre disparaît.

Le club des détectives enquête.
Lien : http://livresaprofusion.word..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (127) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1052 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}