Il trainait dans ma PAL depuis un moment, j'en avais entendu de loin un peu trop de bien pour vraiment avoir la curiosité de me plonger dedans tout de suite. Je crois que la traduction française «
La Couleur des Sentiments » me laissait présager une fable un peu larmoyante sur un sujet déjà vu, je ne me sentais pas de me relire une énième version de la Couleur Pourpre. Ce qui prouve encore une fois que les choix de traduction des titres laissent souvent à désirer.
C'est mon ami B, qui, le coeur encore brûlant de sa lecture et les yeux cernés d'en avoir écourté sa nuit me l'a conseillé vivement. Une fois commencé, je n'ai plus pu le lâcher.
Jackson, Mississipi, 1962. Les « desperate housewives » de la haute-société jouent au bridge en serinant les même maigres sujets de conversations pendant que leurs bonnes noires s'affairent dans leurs maisons, frottent l'argenterie et élèvent leurs enfants. Un siècle est passé depuis la guerre de sécession, l'esclavage est aboli depuis longtemps et Scarlet O'Hara est ruinée, morte et enterrée, mais quatre générations plus tard, les choses ont peu changé dans le sud des Etats-Unis. Les noirs continuent de travailler dans les champs de coton appartenant aux riches familles, ou, plus couramment encore dans les maisons de ces dernières.
la suite : Il trainait dans ma PAL depuis un moment, j'en avais entendu de loin un peu trop de bien pour vraiment avoir la curiosité de me plonger dedans tout de suite. Je crois que la traduction française «
La Couleur des Sentiments » me laissait présager une fable un peu larmoyante sur un sujet déjà vu, je ne me sentais pas de me relire une énième version de la Couleur Pourpre. Ce qui prouve encore une fois que les choix de traduction des titres laissent souvent à désirer.
C'est mon ami B, qui, le coeur encore brûlant de sa lecture et les yeux cernés d'en avoir écourté sa nuit me l'a conseillé vivement. Une fois commencé, je n'ai plus pu le lâcher.
Jackson, Mississipi, 1962. Les « desperate housewives » de la haute-société jouent au bridge en serinant les même maigres sujets de conversations pendant que leurs bonnes noires s'affairent dans leurs maisons, frottent l'argenterie et élèvent leurs enfants. Un siècle est passé depuis la guerre de sécession, l'esclavage est aboli depuis longtemps et Scarlet O'Hara est ruinée, morte et enterrée, mais quatre générations plus tard, les choses ont peu changé dans le sud des Etats-Unis. Les noirs continuent de travailler dans les champs de coton appartenant aux riches familles, ou, plus couramment encore dans les maisons de ces dernières.
Lien :
http://tiroirahistoires.cana..