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Citations sur Se faire respecter (12)

Le manque de respect peut prendre de nombreuses formes, allant de la discourtoisie et de l'impolitesse à des actes plus graves tels que l'intimidation, le harcèlement, la discrimination ou la violence. Nous y reviendrons plus loin dans cet ouvrage.

Se faire respecter signifie donc être traité avec considération, dignité et reconnaissance, ce qui implique d'établir des limites claires pour soi-même et pour les autres, et de s'assurer que ces limites sont respectées dans les interactions et les relations, afin d'être considéré comme une personne ayant ses propres besoins, droits et opinions valables.

Néanmoins, attention, il convient d'ajouter une subtilité à cette définition : se faire respecter n'est pas synonyme de domination ou d'agressivité. Il s'agit plutôt d'un équilibre sain entre prendre soin de soi et considérer les autres avec bienveillance. Et c'est ce juste équilibre qui contribue à établir des relations positives et heureuses où chacun se sent valorisé et considéré.
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1. Études de cas de scénarios de vie réelle

a. Exemple 1 : conflit au travail

Imaginez la situation suivante : vous travaillez dans un bureau depuis plusieurs années, et votre relation avec l'un de vos collègues, Patrick, s'est progressivement détériorée. Vous avez remarqué qu'il est souvent critique envers vous et vos idées et qu'il se montre méprisant. Qui plus est, il vous interrompt fréquemment lorsque vous parlez et multiplie les sarcasmes à votre encontre. Bref, son attitude envers vous dénote un manque de respect flagrant de sa part, et cela affecte, légitimement, votre moral et votre bien-être au travail.

Contexte : vous êtes tous les deux membres de l'équipe marketing de votre entreprise, et vous devez régulièrement collaborer sur des projets. Le conflit entre vous deux a atteint un point où cette situation délétère commence à compromettre sérieusement l'efficacité de votre travail et l'ambiance dans l'équipe.

Défis : vous ressentez le besoin de mettre fin à ce comportement tout en maintenant une atmosphère de travail productive. Cependant, vous êtes confronté à un collègue difficile qui ne semble pas disposé à collaborer de manière respectueuse.
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Lorsque vous êtes confronté à un conflit ou à une attitude qui vous gêne, le mieux pour tout le monde est de gérer cela avec tact et diplomatie.

En effet, une approche adroite et diplomate maintiendra des relations respectueuses tout en résolvant les différends, et vous éviterez de mettre en jeu votre intégrité physique ou morale.

Pour gérer les conflits avec tact, choisissez d'abord le bon endroit : trouvez un lieu approprié pour discuter du conflit, évitez par exemple de le faire en public ou dans des situations tendues.

Il est important que vous présentiez une posture ouverte, un contact visuel approprié et un langage corporel détendu, afin de montrer votre ouverture au dialogue.
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Le comportement de surplaisir se réfère à un schéma de comportement dans lequel une personne a tendance à dire " oui " à de nombreuses demandes, exigences ou attentes des autres, souvent au détriment de ses propres besoins, désirs et limites. Cela se manifestera sous forme de sur-engagement dans des tâches, des responsabilités ou des activités au point de s'épuiser ou de négliger ses propres priorités.

Les personnes qui présentent un comportement de surplaisir ont généralement une forte propension à vouloir plaire aux autres, à éviter les conflits et à craindre d'être perçues comme égoïstes ou refusant de coopérer. Elles ressentent une pression sociale pour être constamment disponibles, généreuses et obligeantes, même si cela a des conséquences négatives sur leur bien-être physique et émotionnel.

Ce comportement est motivé par divers facteurs, notamment le désir de maintenir des relations harmonieuses, la crainte du rejet, la quête d'approbation ou l'estime de soi basée sur l'approbation des autres. Cependant, cela entraîne un déséquilibre important, un stress excessif et même des problèmes de santé mentale et physique.
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Les insultes sont toujours blessantes et déconcertantes, personne n'apprécie de se faire traiter de noms d'oiseaux, mais il est possible de les gérer de manière constructive.
Dans bien des cas, à chaud, le premier mouvement qui vous vient instinctivement est d'appliquer à la lettre l'expression œil pour œil, dent pour dent, et de répondre à une insulte par une autre insulte, voire carrément de réagir par la violence physique.
Ce serait pourtant une grave erreur, car s'emporter et réagir de manière émotionnelle ne fera qu'aggraver la situation et mènera généralement à un cycle de conflit inutile. Donc, comme à chaque fois que vous êtes victime d'un manque de respect, gardez votre calme.
Au lieu de s'énerver inutilement et de s'abaisser au niveau de l'agresseur, mieux vaut prendre du recul. Réfléchissez à la situation, demandez-vous si l'injure vaut vraiment la peine d'être prise en considération ou si elle peut être ignorée.
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Il arrive à tout le monde de se faire couper la parole, ce qui, soyons honnêtes, n'est jamais très agréable. C'est une expérience pour le moins déconcertante, moins anodine qu'il n'y paraît, et ce qui semble une simple indélicatesse entraîne en réalité des impacts significatifs sur la personne qui en est victime.
Ainsi, les effets ressentis lorsque l'on se fait interrompre ou couper la parole sont variés et profonds, à commencer par de la frustration et de l'irritation : être freiné dans son expression crée un sentiment de déni de sa propre voix et de ses opinions, ce qui est évidemment une source d'agacement.
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Faire face à une personne dominante est un vrai défi, mais en utilisant des stratégies et une démarche appropriées, vous pouvez maintenir votre intégrité, défendre vos droits et établir des limites claires.
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Les limites sont comme des lignes invisibles qui définissent vos préférences, vos besoins, et vos valeurs, elles circonscrivent l'espace où vous vous sentez à l'aise, respecté, et en harmonie avec vous-même. Pour employer une métaphore, vos limites sont une sorte de digue qui empêche les eaux tumultueuses, en l'occurrence les comportements déplacés, de vous engloutir.
Construire cette digue, c'est-à-dire définir vos limites personnelles, est un acte fondamental de protection et d'auto-respect qui influence grandement la qualité de vos relations et votre bien-être émotionnel.
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Surtout, face à la personne dominante, ne perdez pas votre sang-froid, gardez votre calme en toutes circonstances : ne réagissez pas de manière émotionnelle, en l'agressant verbalement, ou, pire, physiquement, car cela se retournera contre vous, en renforçant au mieux le comportement délétère de l'individu qui vous fait face, au pire en vous attirant des ennuis judiciaires.

Écoutez plutôt attentivement ce que la personne dominante dit. Essayez de comprendre son point de vue, même si vous n'êtes pas d'accord.

Ensuite, exprimez clairement vos besoins, vos opinions d'une manière respectueuse mais ferme et établissez des limites claires sur ce que vous êtes prêt à accepter. Faites savoir quelles sont vos limites et les conséquences en cas de dépassement.

Affirmez et défendez votre position de manière rationnelle, présentez des arguments solides pour soutenir vos idées et vos besoins, et appuyez-les en utilisant des exemples concrets de comportements qui vous posent problème.

Éventuellement, la communication non violente pourra vous aider à exprimer vos sentiments, vos besoins, et vos demandes de manière constructive. Utilisez cette approche pour désamorcer les conflits (nous vous renvoyons au chapitre de ce livre qui lui est consacrée).
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Vous vous apprêtez à dire non, ou vous avez dit non à une demande, et vous éprouvez un sentiment désagréable, indéfinissable, une sorte de gêne, bref vous êtes mal à l'aise.

Ce sentiment embarrassant, c'est la culpabilité, et il est fréquent qu'il accompagne le refus, en particulier lorsque vous craignez de blesser ou de décevoir l'autre personne.

Pour gérer efficacement la culpabilité, il faut d'abord essayer de comprendre ses causes sous-jacentes, dont plusieurs liées au refus sont très courantes, car, en vous familiarisant avec les mécanismes impliqués, vous serez en mesure de surmonter ce sentiment.

Parmi ces causes, beaucoup de gens se sentent coupables lorsqu'ils disent non à une demande parce qu'ils craignent de décevoir l'autre personne. Ils veulent être aimables et satisfaire les attentes des autres, même si cela va à l'encontre de leurs propres besoins.
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