AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 17 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dites-moi pas que c'est pas vrai !
On m'avait déjà fait le coup, il y a quelques années de cela, avec Captain Marvel et voilà que le Surfer d'Argent est en passe de tirer également sa révérence. Heu, y aurait peut-être moyen de récupérer son surf, du coup, là?

Il existe autant de super-héros que de super-vilains, rien de plus normal que de s'attacher à quelques-uns tout particulièrement.
Etant gamin, je dévorais les X-Men (spéciale cacedédi à Wolverine), adorais voir évoluer Daredevil flanqué de sa Veuve Noire, et vouais une admiration sans bornes à ce héros solitaire et tourmenté qu'était le Surfer d'Argent, Norrin Radd pour les intimes.
Promu héraut de Galactus le dévoreur de mondes, il sauvera ainsi une planète qu'il abandonnera donc à jamais, tout comme Shalla-Bal, sa douce.

Le gars a déjà pas eu une vie facile et j'apprends ébaubi que ses jours sont désormais comptés. Les bras m'en tombent. Pourquoi tant de haine de la part des méchants scénaristes, hein, dites les gars, pourquoi ?
Si j'avais les idées mal placées, j'évoquerais un mercantilisme à tout crin mais ce serait faire offense à cet ultime Requiem.

N'escomptez pas d'épiques combats contre Bob l'Eponge, de légendaires passes d'armes avec Superdupont. Non, le temps est à l'introspection. Finir sur un ultime baroud. Espérer susciter un embryon de prise de conscience chez celui qu'il a souvent protégé, presque aimé et qui le lui a souvent bien mal rendu, l'humain. Laisser une trace illusoire avant de s'en aller. Puis s'éteindre là où tout a commencé, sereinement, entourés des siens, bercé d'un amour qui finalement le rattrape. Se retirer sans trop de regrets...

J'ai trouvé cet album juste. Sans pathos, ni misérabilisme.
Un bouleversant poème lyrique dédié à ce héros de mon enfance auquel je m'identifiais aisément passé minuit et 12 packs de Valstar, la bière des Dieux.
Salut l'ami, tu vas me manquer.
Et pour le surf, c'est toujours non ? Bon, sur un malentendu, c'eût pu...
Commenter  J’apprécie          413
J'ai toujours été très partagé à propos du héraut de Galactus : j'adore son design (pour moi l'un des plus beaux de l'univers Marvel) mais son côté Jésus Cosmique m'exaspère. Et pourtant, les deux seuls albums que je possède sur le personnage ont pour titre Silver Surfer Parabole et Silver Surfer Requiem. Quand je vous dis qu'on nage en plein paradoxe !

Mais comment pouvais-je résister à cette couverture magnifique et au dessin sublime d'Esad Ribic ? J'ai découvert l'art du croate avec cet album et bon sang, quelle claque ! Avec un dessin sans encrage très proche d'une oeuvre peinte et très réaliste, Ribic magnifie chaque planche du scénario de Joseph Michael Straczynski. Certains diront que les tons de couleurs choisis donnent un côté très froid aux illustrations mais c'est justement ce qui m'a attiré au même titre que les oeuvres d'Alex Ross ou Adi Granov.

Le récit en lui-même est structuré en quatre chapitres reprenant les principaux chants de la messe : le Kyrie où le Surfer découvre à l'aide de Reed Richards la cause de sa dégénérescence ; le Sanctus qui marque le dernier échange avec Spider-Man et le dernier cadeau du Surfer à l'humanité ; le Benedictus où il traverse l'espace et arrête une guerre entre deux espèces ; Enfin, lors de l'Agnus Dei, après tant d'errances, Norrin Radd rentre enfin chez lui pour s'éteindre auprès des siens.

Vous l'avez compris, ce n'est vraiment pas le comic-book le plus drôle qui m'est arrivé de lire, Straczynski sombrant même parfois dans un pathos un peu trop insistant et bien sûr, exacerbant le caractère messianique du Surfer mais le titre reste très beau dans l'ensemble. Il y a, certes, quelques écarts de qualité entre les chapitres, le Benedictus étant d'une naïveté à s'en taper la tête contre le mur mais face à cela le Sanctus est la plus belle partie de l'album tant écrite que visuel avec en point culminant la rencontre entre le Surfer et Mary Jane très chargée en émotion.
Commenter  J’apprécie          60
Ce « Requiem » du Silver Surfer est un must-have ne serait-ce que pour le dessin magnifique d'Esad Ribić. Tout est sublimé, tout est un régal pour l'oeil.

Dans cette mini-série publiée en 2007, Norrin Radd est mourant. Il vient alors une dernière fois sur Terre, planète avec laquelle il entretient un rapport particulier.

Alors qu'il vit ses derniers instants, le Silver Surfer est en quête de paix pour les mondes qu'il laisse derrière lui, notamment son monde natal.

Un tome émouvant dans ses premières pages où les amitiés sont démonstratives, également dans ses dernières pages où les adieux et le respect sont universels, mais moins dans son intermède où intervient une croisade millénaire.

Un tome empreint de religion dès les titres de chacun des épisodes (Kyrie, Sanctus, Benedictus et Agnus Dei) tout comme dans le traitement christique du personnage (ce sauveur de Zenn-La qui s'est sacrifié pour le salut de son peuple). Et de manière plus flagrante dans son intervention au coeur d'une guerre de religion absurde, comme le sont toutes ces guerres qui cherche à imposer une vision unilatérale, et donc limitée, de la divinité.

Un récit bref mais visuellement extrêmement qualitatif et dont les planches méritent d'être admirées régulièrement.
Commenter  J’apprécie          50
Je renvoie à la critique globale des Graphic Novels de l'ullistrateur Esad Ribic sur mon blog. Ci-dessous la section qui concerne Silver Surfer, mais je ne saurais que trop vous conseiller de lire les trois ouvrages globalement magnifiques.
-------------------------------
Changement de ton total sur Silver surfer (réalisé un an avant "Namor"), dont le thème est plus intellectuel, se penchant sur les devoirs d'une puissance, sur la guerre, l'amitié et le sens de la vie. Graphiquement, si l'on est cette fois dans les immensités galactiques ou planétaires, Ribic focalise déjà son travail sur les contrastes, notamment avec les reflets du monde sur le mercure du Surfer. L'on sent le projet moins contraignant et l'artiste se livre à de sublimes tableaux de nébuleuses ou de conflits spatiaux gigantesques. Cet album est bien plus raccroché à l'univers Marvel puisque interviennent les 4 fantastiques, Spidey ou encore Dr Strange et l'humour n'est pas absent contrairement à Namor. L'ouvrage est couvert d'une belle mélancolie et comme sur Namor l'alchimie entre scénario et illustration est évidente.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          50
Un requiem est une messe célébrée pour prier pour les âmes des défunts et qui a lieu juste avant l'enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. Avec un titre pareil, la fin de l'histoire est éventée : il s'agit d'assister aux derniers jours du Silver Surfer. Suite aux observations de Reed Richards, Norrin Radd apprend que sa peau métallique aux si jolis reflets est en fait un matériau technologique très avancé qui est arrivé en fin de vie, ce qui implique la mort à court terme du héros. le premier épisode se concentre sur les modalités de cette découverte et sur le soutien apporté par Reed et Sue. Dans le deuxième épisode, Silver Surfer cherche comment améliorer le sort de l'humanité et il croise une dernière fois le chemin de Spiderman.

Dans le troisième épisode, Silver Surfer est confronté à une guerre spatiale entre 2 races d'un même système solaire. Il n'a d'autre choix que de s'immiscer dans le conflit et de prendre parti pour la paix. Dans le quatrième épisode, il est de retour sur sa planète natale pour y vivre ses dernières heures et mourir peut être en paix.

Quand j'ai découvert l'existence de cette histoire, les noms des 2 créateurs m'ont attiré. J'avais déjà lu Namor - Voyage au fond des mers, illustré par le même Esad Ribic que j'avais trouvé graphiquement intéressant. Les 4 épisodes contenus ici (initialement parus en 2007) sont antérieurs à l'histoire de Namor et j'ai eu l'impression que les illustrations sont un cran en dessous de celle de Namor. Les silhouettes des personnages présentent quelques particularités disharmonieuses (la morphologie de Ben Grimm, par exemple). La palette de couleur n'est pas aussi maîtrisée. Ribic avait déjà opté pour des teintes délavées, mais les compositions de couleurs sont moins convaincantes, moins complémentaires que celles de "Voyage au fond des mers". Il reste l'aspect du Silver Surfer qui est magnifique, ainsi que sa rencontre avec Spider-Man dont la mise en scène est remarquable.

Cette histoire s'intègre dans la série de récits "La fin", tels que X-Men la fin ou Fantastic Four - La fin, ou encore Marvel univers - La fin, Hulk - La fin. En scénariste aguerri, Straczynski sait aller piocher dans le mythe du Surfer pour retenir les éléments les plus significatifs. Il rend au Surfer une âme noble et désintéressé. Sous sa plume, Norrin Radd retrouve son statut d'ange, bienfaiteur de l'humanité, désintéressé et bienveillant. À plusieurs reprises, Straczynski insiste sur le fait qu'aucun être ne laisse derrière lui une somme de bonnes actions aussi imposante que Norrin Radd.

Pour être honnête, il y a des moments où cette thématique fonctionne et où le lecteur redevient un petit garçon émerveillé devant les miracles accompli par ce héros. La rencontre entre Silver Surfer et Mary Jane est chargée d'une émotion touchante. le revirement d'état d'esprit de Peter Parker confronté à la mort prochaine de cet être extraordinaire convainc complètement le lecteur.

Et à d'autres moments, l'artificialité de la perfection morale de Norrin Radd (pour être clair : sa sainteté) saute aux yeux, annihilant complètement l'effet de la séquence. Ainsi le combat opposant les 2 races du même système est d'une naïveté telle qu'il n'est pas possible de s'immerger dans le récit. Et les illustrations du vide spatial par Esad Ribic sont remplies d'effets spéciaux peu réalistes et très déconcertants.

Cette histoire de fin de vie de Norrin Radd se laisse lire. Mais la posture angélique du héros finit par lasser et les illustrations partent dans des directions un peu trop disparates.
Commenter  J’apprécie          40
Un requiem est une messe célébrée pour prier pour les âmes des défunts et qui a lieu juste avant l'enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. Avec un titre pareil, la fin de l'histoire est éventée : il s'agit d'assister aux derniers jours du Silver Surfer. Suite aux observations de Reed Richards, Norrin Radd apprend que sa peau métallique aux si jolis reflets est en fait un matériau technologique très avancé qui est arrivé en fin de vie, ce qui implique la mort à court terme du héros. le premier épisode se concentre sur les modalités de cette découverte et sur le soutien apporté par Reed et Sue. Dans le deuxième épisode, Silver Surfer cherche comment améliorer le sort de l'humanité et il croise une dernière fois le chemin de Spiderman.

Dans le troisième épisode, Silver Surfer est confronté à une guerre spatiale entre 2 races d'un même système solaire. Il n'a d'autre choix que de s'immiscer dans le conflit et de prendre parti pour la paix. Dans le quatrième épisode, il est de retour sur sa planète natale pour y vivre ses dernières heures et mourir peut être en paix.

Quand j'ai découvert l'existence de cette histoire, les noms des 2 créateurs m'ont attiré. J'avais déjà lu Namor - Voyage au fond des mers, illustré par le même Esad Ribic que j'avais trouvé graphiquement intéressant. Les 4 épisodes contenus ici (initialement parus en 2007) sont antérieurs à l'histoire de Namor et j'ai eu l'impression que les illustrations sont un cran en dessous de celle de Namor. Les silhouettes des personnages présentent quelques particularités disharmonieuses (la morphologie de Ben Grimm, par exemple). La palette de couleur n'est pas aussi maîtrisée. Ribic avait déjà opté pour des teintes délavées, mais les compositions de couleurs sont moins convaincantes, moins complémentaires que celles de "Voyage au fond des mers". Il reste l'aspect du Silver Surfer qui est magnifique, ainsi que sa rencontre avec Spider-Man dont la mise en scène est remarquable.

Cette histoire s'intègre dans la série de récits "La fin", tels que X-Men la fin ou Fantastic Four - La fin, ou encore Marvel univers - La fin, Hulk - La fin. En scénariste aguerri, Straczynski sait aller piocher dans le mythe du Surfer pour retenir les éléments les plus significatifs. Il rend au Surfer une âme noble et désintéressé. Sous sa plume, Norrin Radd retrouve son statut d'ange, bienfaiteur de l'humanité, désintéressé et bienveillant. À plusieurs reprises, Straczynski insiste sur le fait qu'aucun être ne laisse derrière lui une somme de bonnes actions aussi imposante que Norrin Radd.

Pour être honnête, il y a des moments où cette thématique fonctionne et où le lecteur redevient un petit garçon émerveillé devant les miracles accompli par ce héros. La rencontre entre Silver Surfer et Mary Jane est chargée d'une émotion touchante. le revirement d'état d'esprit de Peter Parker confronté à la mort prochaine de cet être extraordinaire convainc complètement le lecteur.

Et à d'autres moments, l'artificialité de la perfection morale de Norrin Radd (pour être clair : sa sainteté) saute aux yeux, annihilant complètement l'effet de la séquence. Ainsi le combat opposant les 2 races du même système est d'une naïveté telle qu'il n'est pas possible de s'immerger dans le récit. Et les illustrations du vide spatial par Esad Ribic sont remplies d'effets spéciaux peu réalistes et très déconcertants.

Cette histoire de fin de vie de Norrin Radd se laisse lire. Mais la posture angélique du héros finit par lasser et les illustrations partent dans des directions un peu trop disparates.
Commenter  J’apprécie          20
C'est une très belle bande dessinée, très bien réalisée, peut-être un peu naïve. On apprécie les images du héros mélancolique voyageant dans l'univers infini...
Commenter  J’apprécie          00
Le recueil des quatre comics qui narrent la fin des aventures du surfer d'argent. Atteint d'un mal lié à ses mystérieux pouvoirs, Norin Rad est condamné. Ses derniers jours sont empreints d'une grande tristesse à l'idée que, malgré ses dons prodigieux, il ne peut pas grand chose pour sauver notre planète de la folie humaine. Graphiquement magnifique. Autrement, la sainteté du héros est si affichée qu'elle fait perdre un peu de sa crédibilité au personnage...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5236 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}