" L'amour ne rend pas toujours heureuse... "
Je ne respire plus mais je ne ne manque pas d'oxygène. C'est Pierrick qui me fait vivre et c'est moi qui lui permets aussi de vivre.
C'est donc cela, embrasser un homme ?
p.441
Je veux qu'il vive. Pour les ours polaires, les rhinocéros, les pangolins, mais surtout pour l'humanité. Parce que la Terre, sans cette petite personne-là, serait moins belle.
J'avais entendu dire que l'amour est un sentiment si puissant qu'il peut tout engendrer ou tout détruire. Je découvre que c'est vrai. Dans mon cas, c'est la deuxième option qui se réalise.
p.261
Quel dommage de devoir se cacher pour pleurer. Quelle tristesse d'être obligé de dissimuler honteusement sa peine. Quel malheur d'être un homme triste au Moyen-Âge.
p.253
-Je vais vivre...
Après cela, il reste muet. Il regarde dans le vide comme si son cerveau avait disjoncté. […] Notre révélation a-t’elle endommagé ses connexions neuronales ? […] Je crois qu’il va faire un malaise. Peut-être faudrait-il lui proposer un verre d’eau ?
Alors soudain, pour la première fois, je me demande... La brutalité est- elle réellement une caractéristique naturelle chez les mâles ? Et si la violence n’étais pas causée par la testostérone, mais par autre chose ? Si l’agressivité ne venait pas du chromosome Y, mais d’ailleurs ? Cela irai à l’encontre de tout ce que l’on peut lire dans le « guide du comportement médiéval », mais j’ai de plus en plus de doutes sur la validité de cet ouvrage...
Je crois qu’il a raison. Il est bien plus douloureux de voir mourir ceux qu’on aime, que de mourir soi-même.
Du coup, c’est évident pour moi. Je comprends définitivement que la violence n’a rien à voir avec le fait d’être une fille ou un garçon.
Un instant, le découragement m’envahit. Je trouve cette femme politique bien exigeante. Ne pourrait-on pas plutôt garder le meilleur des deux cultures, celle du pays d’origine et celle du pays d’accueil ?