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Citations sur Vies des douze Césars (22)

(En parlant de César débarquant en Afrique) :
Bien plus, étant tombé en sortant de son vaisseau, il tourna dans un sens favorable ce présage et s'écria: "Afrique ! je te tiens".

('Prolapsus etiam in egressu nauis uerso ad melius omine: "Teneo te," inquit, "Africa.")
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Certains pensent qu'il fut grisé par l'habitude du commandement et, qu'après avoir soigneusement pesé ses forces et celles de ses ennemis, il profita d'une occasion pour s'emparer du pouvoir souverain qu'il avait convoité dès sa prime jeunesse. Cette opinion semblait avoir été partagée par Cicéron, car, dans le troisième livre du traité "Des devoirs", il dit que César avait continuellement sur les lèvres deux vers d'Euripide, qu'il traduit lui-même de la manière suivante:
"S'il faut, en effet, violer le droit, que ce soit pour régner;
Dans les autres cas, respectez la justice"
(César - XXX)
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Loin d'user de sa victoire avec modération, Auguste envoya à Rome la tête de Brutus pour qu'on la mît au pied de la statue de César et s'acharna contre tous les prisonniers de marque, sans leur épargner ses paroles outrageantes ; ainsi, paraît-il, comme l'un d'entre eux implorait de lui une sépulture, il lui répondit que "ce serait bientôt l'affaire des vautours".
(Auguste - XIII)
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Jusqu'ici j'ai parlé d'un prince ; désormais ce que j'ai à rapporter est d'un monstre.
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[Claude] envoya si légèrement au supplice trente-cinq sénateurs et plus de trois cents chevaliers romains, qu'un centurion lui annonçant, après l'exécution d'un consulaire, l'accomplissement de ses ordres, il déclara n'en avoir point donné, mais néanmoins approuva sa conduite, parce que ses affranchis lui affirmèrent que les soldats avaient fait leur devoir en courant d'eux-mêmes venger leur empereur.
Page 319
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Son corps était, dit-on, couvert de taches, de signes naturels, parsemés sur sa poitrine et sur son ventre, qui reproduisaient par leur disposition et par leur nombre la figure de l'Ourse, mais aussi de callosités formant en plusieurs endroits des plaques dartreuses, provoquées par ses démangeaisons et par son habitude de se frotter vigoureusement avec un strigile (*).
(Auguste - LXXX)

(*) strigile: sorte de racloir en corne ou en métal dont les baigneurs et les athlètes se servaient pour se nettoyer la peau.
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La critique contemporaine a reconquis Suétone. Au lecteur moderne, accoutumée à une histoire bâtie sur les réalités quotidiennes et aux dimensions de l'humain, cet historien latin prodigue ses anecdotes tantôt dérisoires, tantôt tragiques. Aux curieux comme aux spécialistes de l'Antiquité, le biographe découvre, par une approche très documentée, piquante autant que vraie, les premiers maîtres de Rome.
On ne s'y trompera pas : le regard de Suétone n'est jamais aussi naïf qu'il y parait. Au fil des portraits, à travers les réussites et les échecs des Césars, se constitue peu à peu, l'image du prince idéal, rêvée par Suétone et qu'il propose (hommage ou reproche voilé ?) à l'empereur Hadrien....
(extrait de la quatrième de couverture de l'édition de poche traduite et commentée par Pierre Klossowski en 1990)
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I Caligula avait la taille haute, le teint livide, le corps mal disproportionné, le cou et les jambes tout à fait grêles, les yeux enfoncés et les temps creuses, le front large et mal conformé, les cheveux rares, le sommet de la tête chauve, le reste du corps velu ; aussi lorsqu’il passait, était-ce un crime capital de regarder au loin et de haut ou tout simplement de prononcer le mot chèvre pour quelque raison que ce fut. Quant à son visage, naturellement affreux et repoussant, il s’efforçait de le rendre plus horrible encore, en étudiant devant son miroir tous les jeux de physionomie capables d’inspirer la terreur et l’effroi.
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Il fit mêler dans ce plat des foies de scares, des cervelles de faisans et de paons, des langues de flamants, des laitances de murènes

(le vice de gourmandise de Vitellius)
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Comme le songe de la nuit précédente remplissait [Jules César] de confusion (pendant son sommeil il avait rêvé qu'il violait sa mère), les devins lui firent concevoir les plus vastes espérances, car, d'après eux, cela lui présageait l'empire du monde,




cette mère qu'il avait vue sous lui n'étant autre que la terre, qui passe pour avoir enfanté tous les hommes.
Page 11
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