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La vie des douze césars tome 2 sur 3

Henri Ailloud (Traducteur)
EAN : 9782251012582
410 pages
Les Belles Lettres (15/02/2003)
3.96/5   13 notes
Résumé :
Suétone a écrit à la même période que Tacite et s'est intéressé à la même période que le grand historien des débuts du principat. Cependant, là où Tacite a cherché à composer une œuvre d'art en traitant le matériau historique avec un grand sens du drame et en dégageant de grandes lois sur la nature humaine, Suétone a innové en élaborant un genre nouveau : la biographie. Sans prétendre atteindre la même qualité artistique que Tacite, Suétone s'est intéressé dans ses ... >Voir plus
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Horace

3.84★ (70)

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Ovide

4.43★ (48)

Annales, tome 1 : Livres I-III par Tacite

Annales

Tacite

4.62★ (112)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Suètone a fait des Vies des douze césars, une biographie très partiale et postérieure de quelques empereurs emblématiques. Outre le côté historique, à prendre avec quelque précautions, on y retrouve des détails croustillants et des ragots dignes d'un magazine people des temps modernes.
A découvrir, pour changer de regard sur la vie des romains.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais il avait surtout la passion de la popularité et prétendait rivaliser avec tous ceux qui, à un titre quelconque, possédaient la faveur de la foule. Après ses succès au théâtre, le bruit se répandit qu'au prochain lustre il descendrait dans l'arène parmi les athlètes, aux jeux olympiques ; de fait, il s'exerçait régulièrement à la lutte et dans toute la Grèce il n'avait jamais assisté aux concours gymniques sans se tenir assis à terre dans le stade, à la façon des arbitres, ramenant parfois de ses propres mains au milieu de l'arène les couples qui s'en écartaient de trop. Voyant qu'on le mettait au niveau d'Apollon pour le chant, et du Soleil, pour la conduite des chars, il avait même résolu d'imiter aussi les exploits d'Hercule ; il avait, dit-on, fait préparer un lion qu'il devait, paraissant tout nu dans l'arène de l'amphithéâtre, soit assommer à coups de massue, soit étouffer entre ses bras, sous les regards du peuple.

(Maxime autem popularitate efferebatur, omnium aemulus, qui quoquo modo animum vulgi moverent. Exiit opinio post scaenicas coronas proximo lustro descensurum eum ad Olympia inter athletas ; nam et luctabatur assidue nec aliter certamina gymnica tota Graecia spectaverat quam brabeutarum more in stadio humi assidens ac, si qua paria longius recessissent, in medium rnanibus suis protrahens. Destinaverat etiam, quia Apollinern cantu, Solem aurigando aequiperare existimaretur, imitari et Herculis facta ; praeparatumque leonem aiunt, quem vel clava vel brachiorum nexibus in amphitheatri harena spectante populo nudus elideret.)

Livre VI, NÉRON : LIII.
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Tibère était gros, robuste, et d'une taille dépassant la moyenne ; large d'épaules et de poitrine, il avait, de la tête aux pieds, tous les membres bien faits et heureusement proportionnés ; sa main gauche était plus souple et plus forte que l'autre ; les articulations en étaient si fermes, qu'il pouvait percer du doigt une pomme récemment cueillie et sans tare, et d'une chiquenaude blesser la tête d'un enfant ou même d'un adolescent. Il avait le teint blanc, les cheveux plantés assez bas derrière la tête, de sorte qu'ils lui couvraient même la nuque, ce qui paraissait être chez lui un trait de famille ; un visage noble, quoique souvent parsemé tout à coup de boutons ; des yeux très grands, qui, chose extraordinaire, voyaient même la nuit et dans les ténèbres. […] Il marchait le cou raide et dressé fièrement, le visage d'ordinaire contracté, en général sans rien dire ou en n'adressant que de très rares paroles même à ceux qui l'entouraient.

Livre III, TIBÈRE : LXVIII.
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Videos de Suétone (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Suétone
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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