(ATTENTION, SPOILER) Quel plaisir de retrouver la plume de
Glendon Swarthout ! J'avais été happée par «
le tireur », et n'en attendais pas moins de «
Homesman ». Ainsi, toute la première partie m'a littéralement transportée dans les grandes plaines de l'Ouest, où la vie est si âpre, si brutale, que sombrer dans la folie parait finalement être la chose la plus saine, la plus sensée…
Au coeur de cet enfer, la solitaire Mary Bee, personnage central, complexe, et terriblement attachant… mais c'était compter sans le pouvoir qu'exerce l'auteur sur le destin de ses personnages.
Mary Bee s'en est donc allée. Et moi, je suis restée sur le bord de la route, furieuse et bouleversée, sans la moindre envie de continuer avec Briggs, ni même le désir d'apprendre à le connaître.
Certes, ce choix de faire disparaître ce personnage, si loin de la fin, peut sembler logique (on imagine difficilement un « happy end » à ce genre d'histoire), et ne fait que renforcer le côté implacable, insupportable de cette vie-là… mais je n'ai pas su rebondir, et tout ce qui a suivi n'avait définitivement plus la même saveur.
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