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EAN : 9782351780763
288 pages
Gallmeister (30/11/-1)
4.25/5   303 notes
Résumé :
Au cœur des grandes plaines de l'Ouest, au milieu du XIXe siècle, Mary Bee Cuddy est une ancienne institutrice solitaire qui a appris à cultiver sa terre et à toujours laisser sa porte ouverte. Cette année-là, quatre femmes, brisées par l'hiver impitoyable et les conditions de vie extrêmes sur la Frontière, ont perdu la raison. Aux yeux de la communauté des colons, il n'y a qu'une seule solution : il faut rapatrier les démentes vers l'Est, vers leurs familles et leu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 303 notes
Traumatisées par les terribles épreuves qui plombent leur quotidien dans les grandes plaines de l'Ouest américain au XIXe siècle, quatre épouses de colons ont sombré dans la démence. Leur petite communauté décide de les rapatrier dans leurs familles demeurées à l'Est. Une femme et un homme se chargent de les convoyer dans un périple qui doit durer des semaines : Mary Bee Cuddy, ex-institutrice célibataire reconnue pour son esprit charitable et ses capacités à cultiver sa terre seule, et Briggs, voleur de concession à qui cet engagement doit épargner la potence.


L'on est bien loin de la petite maison dans la prairie ou des westerns classiques lorsque l'on découvre les histoires de ces quatre malheureuses, chacune plus affligeante et tragique l'une que l'autre. Isolées, d'interminables et implacables hivers durant, dans leurs rudimentaires maisons-terriers creusées dans la terre, trimant comme des bêtes pour d'aléatoires récoltes qui ne leur épargnent ni la faim ni les dettes, épuisées par les grossesses puis dévastées par une mortalité infantile accablante, ces épouses de colons sont usées à vingt ans, si encore elles ne s'effondrent pas auparavant. Comme il est tout autant impossible pour les maris de survivre avec une moitié désormais inutile que de quitter la concession où ils ont tout investi, ne leur reste plus qu'à renvoyer ces ombres d'épouses là où ils les ont trouvées, dans des familles qui les placeront peut-être dans les asiles qui n'existent pas sur la Frontière. Mais le trajet-retour est lui-même une gageure : comment mener sans encombre, au travers d'un territoire hostile, quatre femmes folles à lier, d'ailleurs elles-mêmes possiblement dangereuses ?


C'est un duo improbable qui se lance dans l'aventure. Mary Bee est une femme mûre que son éducation et son intégrité, autant que son autorité, sa solidité et son indépendance, rendent bien trop déconcertante pour les hommes de son époque et condamnent à une insupportable solitude. Briggs est un chien errant transformé par ses déboires en dur-à-cuire sans foi ni loi, rustre mais parfaitement adapté à ce brutal bout du monde où vient se disloquer jusqu'à la notion-même d'humanité. Ces deux-là vont devoir s'entendre pour faire face aux mille épreuves et dangers de leur sinistre convoyage, dont le noir récit parviendra néanmoins à offrir quelques fugaces et touchantes éclaircies dans une plaine aussi oppressante que splendide, puis dans une ville toute aussi surprenante, où le pire côtoie le meilleur.


Cet anti-western singulièrement féministe présente une bien sombre, mais très réaliste vision de la Conquête de l'Ouest, quand des convois de pionniers, partis au prix d'immenses sacrifices au devant d'un Ouest fabuleux, essuyèrent de terribles désillusions et firent surtout la fortune d'affairistes et de spéculateurs sans scrupules. Une lecture passionnante, bouleversante et terriblement noire, qui remet à l'endroit une mémoire historique pervertie par le mythe. Coup de coeur.
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Quelques familles avaient quitté l'Ouest américain pour s'installer dans le Nebraska, là où l'on promettait des terres cultivables et un meilleur avenir. Malheureusement, la grêle de juillet, le vent brûlant de l'automne et l'hiver terriblement rugueux avaient eu raison de leur récolte. Pourtant, les hommes trimaient à longueur d'année. Les femmes n'étaient pas en reste : elles s'occupaient de la maison et enfantaient. Des enfants qu'ils avaient du mal à nourrir pendant l'hiver. Aussi, l'enfant que Theoline Belknap portait de nouveau en elle ne fut pas accueilli avec joie. Bien au contraire...
Mary Bee Cuddy, une ancienne institutrice, fermière célibataire s'occupant seule de ses terres, était une femme robuste et vaillante. Ce fut donc vers elle que le révérend Alfred Dowd se tourna pour lui parler de ces femmes qui avaient perdu la tête. Qu'elles aient perdu ou tué leurs enfants ou bien qu'elles n'aient pu en avoir, toutes étaient devenus folles. Leurs maris, apeurés, ne voulant plus guère les garder auprès d'elles, voulaient les renvoyer dans leurs familles. le rapatrieur était tenu de les amener jusqu'à Hebron, dans l'Iowa. Malheureusement, tous refusèrent. Par charité chrétienne, Mary Bee se proposa. Avant qu'elle ne prenne la route accompagnée des quatre femmes, elle fit une bien étrange rencontre. Un certain Briggs qui, visiblement, n'eut d'autre choix que de convoyer avec elle...

Quelle traversée inoubliable que nous propose Glendon Swarthout ! En compagnie de l'indépendante Mary Bee Cuddy, du vaurien et bon à rien George Briggs et des quatre femmes considérées comme folles que leurs maris veulent renvoyer dans leurs familles. Dans ce milieu hostile, l'auteur décrit avec ferveur la vie des pionniers, leurs rêves mais surtout leurs désillusions. Il dépeint avec force le portrait d'une femme autoritaire, un brin bourrue mais profondément humaine et sensible dont le sort de ses quatre passagères tient à coeur. Alternant l'épopée et le passé de chacune d'elles, ce roman nous plonge au coeur de destins de femmes aussi tragiques que touchants. Ce roman traite à la fois de la solitude, de l'existentialisme, de la folie, de la liberté. Au coeur de cette nature sauvage, aride et inhospitalière, l'on vibre et l'on s'émeut. Un roman au souffle épique habité par des personnages passionnants et servie par une écriture sauvage et âpre.

À noter que ce roman a été adapté au cinéma par Tommy Lee Jones avec Hilary Swank.
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Le western est un paradoxe. Genre très codifié, il est typiquement américain, notamment de par l'importance du mythe de la "frontière". Pourtant, c'est un genre qui appartient à l'imaginaire collectif de quasiment toutes les cultures. Cela tient sans doute au fait que le western aborde des thèmes universels, la vengeance, le choix entre courage et lâcheté, la naissance de la civilisation... Peut-être aussi cela tient-il au fait que le western est le genre idéal pour proposer des histoires simples et belles.

"Homesman" de Glendon Swarthout, c'est cela, une histoire simple et belle. A l'image de ses deux personnages principaux. Cuddy, courageuse, déterminée, fière (trop parfois) et Briggs, hors-la-loi solitaire au mauvais caractère cachant tout de même un coeur bon, sont de très beaux personnages, attachants, vivants, de ceux qui marquent durablement le lecteur.

C'est la désillusion de la conquête de l'ouest qui est au coeur du récit. Ces terres que les pionniers imaginaient pleines de promesses se révèlent hostiles, dures. Les territoires sont encore sauvages et y survivre est une lutte dont tous ne sortent pas vainqueurs. L'auteur décrit parfaitement la rudesse de la vie dans ces terres pas encore apprivoisées. le lecteur perçoit intensément la misère, le froid, l'épuisement physique et moral de ces hommes et femmes. Des conditions de survie extrêmes qui contraindront certaines, anéanties, à devoir prendre le chemin du retour vers l'est.

Mais le ton du roman n'est en rien misérabiliste et déprimant. Relaté comme une aventure, le voyage des deux héros et de leur "chargement" est plein de péripéties haletantes et parfois même teinté d'humour.

Swarthout sait parfaitement décrire la nature sauvage, ces paysages immenses dans lesquels l'Homme est minuscule. L'écriture est épurée, directe, sans être aride. Sobre et subtile, l'écriture est élégante.

Par la grâce de ses deux merveilleux personnages, d'une histoire passionnante et d'une écriture simple et belle, Glendon Swarthout compose avec "Homesman" un grand roman humaniste, touchant et subtil.

Challenge Multi-Défis 2016 - 5 (catégorie "un western")
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Un drame de la solitude. le far-ouest sans fard.
Quand les femmes de pionniers deviennent folles, tôt ou tard.
Peuplés d'indiens, de bisons, de loups et de crotales. A l'ouest total.
Les terrains des Grandes Plaines à pas cher coutent la vie.
La besogne, les disettes, les deuils, les corvées et le climat, rien ne repousse l'envie.
L'écriture efficace dévoilent les carcasses. Que de malheur dans leurs besaces !
Risquer tout pour presque rien, c'est plusieurs mâles pour un bien.
Filer sur les pistes pour ramener ces femmes à la civilisation mais pas à la raison, juste à la maison, c'est franchir le point de non-retour sans grands et beaux discours.
C'est un roman qui vaut le voyage avec la détresse pour seul bagage.
Ce qu'elles ont vécu dépassent l'ordinaire, cette virée transite par l'enfer.

« Il avait envie de lui dire, bon sang, gamine, ne grimpe pas dans un chariot pour aller vivre dans une maison en terre, faire une portée de marmots et vieillir avant ton heure, perdre la boule et obliger quelqu'un à t'attacher dans un autre chariot pour te ramener à ton papa et à ta maman qui seront morts et enterrés d'ici là. »

Ce n'est qu'un fourgon-movie tiré par des mules mais pourtant, je souhaite qu'il fasse des émules.



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Une version âpre de la conquête de l'Ouest, où l'extrême dureté des conditions de vie des pionniers peut mener à la folie et où l'État qui les a encouragés à partir peupler l'Ouest n'a strictement rien mis en place pour aider ceux et celles qui sombrent. Les femmes devenues démentes doivent donc être rapatriées à l'Est, là où elles ont de la famille qui pourra s'occuper d'elles, ou à défaut, là où il y a des asiles.
C'est intéressant, les personnages sont assez originaux. Mary Bee Cudy nous est d'abord présentée à travers la vision qu'en a le révérend Alfred Dowd: une femme bien, une femme forte, instruite, un véritable pilier de la communauté, qui a réussi à ramasser assez de fonds pour permettre la construction d'une école-église, qui remonte le moral des déprimés, soigne les malades, joue la tante auprès des plus petits, donne de la nourriture à ceux qui risquent de mourir de faim... Qui sait aussi manier le fusil comme un vrai soldat. La suite du récit nous fera aussi découvrir ses failles et fêlures.
Briggs au contraire nous apparaît d'abord comme un satané vaurien, mouillant dans des sales combines, échappant in extremis au lynchage à la condition d'aider Mary Bee Cudy à rapatrier les femmes folles vers leur terre d'origine. C'est aux yeux de Mary Bee un loup solitaire qui semble n'avoir jamais entendu prononcer le mot «coopération». Mais lui non plus n'est pas un personnage monolithique.
Au niveau de leur relation pourtant, Glendon Starthout aurait pu à mon avis aller plus loin, construire quelque chose de plus captivant. C'est un bon roman mais un peu en-deçà de ce que j'en attendais.
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Le cœur de Garn se serrait en pensant à elle. Et la vue de sa femme lui faisait honte. Il l’avait épousée bien trop jeune, il l’avait emmenée dans des contrées trop sauvages, il ne lui avait donné qu’un trou dans la terre pour vivre. Quel endroit infernal, avait dit Jessup, pour grandir quand on est une fille. Oh, c’était lui, Garn, qui était fautif. Mais comment aurait-il pu deviner à quel point elle devrait travailler dur, ici ? Comment aurait-il pu deviner qu’elle aurait trois bébés en trois ans ? Comment aurait-il pu deviner qu’Arabella Sours, la plus belle femme qu’il ait jamais vue, finirait parfois par paraître aussi vieille que sa propre mère ?
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Garn et Arabella Sours, tout juste mariés, lui à dix-huit ans et elle, à seize, étaient venus en chariot dans l’Ouest trois printemps plus tôt avec la famille du jeune homme – son père, sa mère et deux jeunes frères. Ils étaient trop jeunes pour se marier, s’était-on plaint, mais le père de Garn était impatient de partir. Les deux adolescents, profondément amoureux et risquant de dépérir s’ils se voyaient séparés, avaient eu des épousailles hâtives et avaient passé leur nuit de noces à l’arrière d’un chariot au milieu du campement. Arabella abandonnait derrière elle une grande famille chaleureuse et elle avait eu le mal du pays pendant un mois. À Glenwood, les parents de Garn avaient fourni aux jeunes mariés un chariot, du bétail, des provisions ainsi que quelques meubles, puis ils avaient traversé le fleuve Missouri, longé la Platte River comme tous les autres migrants, et ils avaient ensuite pris la direction du nord pour trouver une concession dans le Territoire. Le benjamin de la fratrie, Bert, âgé de treize ans, s’était noyé dans une rivière en crue qu’ils avaient essayé de franchir à gué, et son corps n’avait jamais été repêché. Ils ne trouvèrent pas de concessions voisines, comme Garn et son père l’avaient envisagé, aussi durent-ils acheter des terres à une cinquantaine de kilomètres les uns des autres. Garn et Belle avaient alors bâti un abri et une étable creusés dans la terre, la méthode la plus facile. Ils avaient choisi un ravin orienté à l’est et s’étaient mis à l’œuvre avec des pelles sur le flanc ouest de la paroi. Au bout d’une semaine, ils avaient fait une excavation de quatre mètres de large sur cinq de profondeur dans le versant de la colline. Garn avait fabriqué une porte et une petite fenêtre qu’il avait installées côte à côte, il avait comblé les interstices avec de la terre, puis il avait percé un petit trou vers le haut et y avait fait passer le tuyau du poêle jusqu’au niveau de l’herbe de prairie au-dessus de la maison. C’était une habitation douillette, chaude en hiver et fraîche en été, Belle y avait disposé à sa convenance un lit neuf, une table et deux chaises. Elle était trop jeune pour posséder une malle, aussi cachait-elle ses babioles et son camée rose sous le matelas. Puis ils avaient creusé l’étable à quelques mètres dans le ravin, Garn avait poli la vitre de leur fenêtre et installé des toilettes extérieures, il avait embauché un homme qui possédait un bœuf et une charrue, il avait acheté des semences et en un mois, M. et Mme Sours étaient propriétaires fonciers, fermiers, et heureux comme des poissons dans l’eau. Au bout de quatre mois, elle était enceinte de quatre mois et son ventre s’était déjà arrondi. Garn redressait les épaules sous tant de nouvelles responsabilités et ils s’effondraient dans leur lit chaque soir, morts de fatigue.
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Vue du ciel, Loup devait ressembler à un amas de bouses de bison. Vue de la terre ferme, c'était un éparpillement de cabanes et de petits bâtiments, certains en terre, d'autres en bois, parfois les deux, érigés ici et là dans un vallon, et au milieu serpentait une route principale maculée de boue et de crottin. Dans la ville se trouvaient un magasin général et une épicerie où le courrier, quand il était acheminé, était distribué ; une banque avec un comptoir, un bureau et un coffre-fort ; un saloon avec un fût de whiskey et un bar constitué de plusieurs planches posées sur des tréteaux ; un parc d'engraissement où l'on abattait les porcs et les bœufs à la demande locale ; et l'entreprise de Buster Shaver, constituée d'une forge aux murs de bois, d'une remise en planches et d'une écurie surmontée d'un toit couvert de broussailles. Par beau temps à Loup, on comptait près d'une centaine d'habitants et de chiens, sauf le dimanche. Par mauvais temps, on en comptait moitié moins, chiens y compris.
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Il y avait au début de la Genèse une phrase qui disait : « La terre était informe et vide, et les ténèbres à la surface de l’abîme. » Elle aussi, ces derniers temps, avait eu l’impression que le vide se faisait brusquement en elle, que se creusait en son sein un abîme, sombre et profond. Puis on craquait une allumette, la lumière jaillissait et Mary Bee était bientôt embrasée de l’intérieur. C’était de la fureur, comme celle qu’elle avait éprouvé contre Vester Belknap. Ou comme une graine, un cristal de glace se formait, grandissait, et l’abîme se remplissait de glace. C’était de la peur, comme celle qu’elle avait ressentie devant le serpent. Devenir vide, c’était plus souvent la peur que la colère, elle l’avait constaté, surtout pendant les longues nuits d’hiver dans sa maison, quand les loups hurlaient et qu’elle était seule comme maintenant, et sentait le premier cristal se former.
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Ils n'avaient pas d'enfant, mais ce n'était pas faute d'essayer. Chaque nuit, sauf quand elle avait ses règles, le mari passait une jambe par-dessus son épouse, relevait sa chemise de nuit, la montait, s'affairait sur elle comme s'il maniait un pied-de-biche ou une hache, versait sa semence, roulait sur le côté et s'endormait. Ils n'échangeaient aucun mot doux. Ils ne s'embrassaient pas. Thor ne concevait pas pourquoi Gro ne pouvait pas concevoir. Comment un champ, un champ vierge, labouré et semé à maintes reprises, pouvait-il ne produire aucune récolte ? Quel poison dénaturait ce terreau ? C'était sans doute elle, la fautive. N'avait-il pas rempli son devoir ? Pourquoi ne pouvait-elle pas remplir le sien ?
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Vidéo de Glendon Swarthout
Glendon Swarthout - Homesman .Une de nos libraires vous présente « Homesman » de Glendon Swarthout publié aux éditions Gallmeister. http://www.mollat.com/livres/swarthout-glendon-Homesman-9782351780763.html Notes de musique : "RUNNING WATERS" par Jason Shaw (http://audionautix.com/index.html)
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