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Citations sur Ingrid et Lola enquêtent : L'absence de l'ogre (22)

- Fichez-moi la paix. il faut que je grimpe encore.
- Descendez de ce putain d'arbre ou je vous bute, Diesel.
- J'y suis presque. Lâchez-nous, Jackson. On n'a pas besoin de vous, à la fin !
- Comment voulez-vous qu'elle se barre à la verticale ? Avec une fusée dans le derrière ? intervient Lola.
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Elle se força à prendre de grandes inspirations puis à sourire. Elle avait lu que pour obtenir l'humeur désirée, il suffisait d'adopter la bonne mimique et que le corps se mettait alors à obéir à l'âme sans faire d'histoires.
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Il quitta la piscine, héla un taxi sur le quai Panhard-et-Levassor. Il hésita un instant, finit par donner l'adresse de la rue Tagore. Le chauffeur s'avéra chauffeuse. Une femme d'une cinquantaine d'années qui voyageait avec son chien. Un quadrupède trop odorat et abruti par des heures passées sur un siège de voiture. Elle écoutait une de ces émissions nocturnes et feutrées, menée par une animatrice à la voix suave. Des auditeurs appelaient, surtout des femmes. L'une d'elles venait d'être quittée par l'homme de sa vie et tentait de prendre l’évènement avec philosophie.
- "Aujourd'hui, une de mes amies m'a fait cadeau d'une devinette du tonnerre, Anna. Elle n'a l'air de rien mais elle fait du bien..."
-"Faites-nous-en profiter, Sylvie."
-"Quel est le point commun entre les nuages et les hommes? Quand ils s'en vont, on peut espérer une belle journée..."
Duguin capta le regard de son chauffeur dans le rétroviseur, puis détourna la te^te et s'abandonna dans la contemplation de Paris.
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- [...] On ne comprend pas qu'avec sa tête, tu le savais ?
- Je le sais quelquefois, mais la plupart du temps j'oublie. On oublie trop souvent de vivre quand il est temps et ensuite on meurt à petit feu.
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Ses années d'adolescence dans le Sud lui avaient fait sentir l'existence d'une frontière que la guerre de Sécession n'avait jamais complètement gommée. Le Sud dans sa lenteur et dans ses doutes. Le Nord dans son énergie et ses certitudes.
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On croit comprendre. Mais il y a les détails. Les détails qu'on ne saisit pas. Crois-moi, le soir, un étranger est fatigué par le poids de tous ces mots.
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La visiteuse avait forcé sur le maquillage et l'opération avait réussi à la vieillir d'au moins une semaine.
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Après une éternité, les coups de pelle cessèrent. Des pas lourds raclèrent le gravier. Ingrid sentit une main rugueuse se poser sur sa joue, une respiration saccadée. Carmen en nage. Carmen en gardien de l’enfer et du paradis.
-Yankee, c’est l’heure.
Elle essaya de ruer. La Vampirella la souleva d’un seul mouvement et la balança sur son épaule. Elle la déposa dans la fosse, l’arrima avec des piquets de métal passés entre ses liens. Puis elle prit la lampe, éclaira le visage d’Ingrid couchée sur le dos et qui se débattait. Un piquet céda, les autres tinrent bon. Une pelletée de mottes atterrit dans la fosse. L’américaine tourna la tête. Son imagination prit possession de ses sens comme un cheval fou. La terre la recouvrait, pénétrait son nez, ses poumons, ses yeux. Elle gagnait en puissance. Devenait flot dru. Gagnait en démesure, devenait compacte, étau, comprimait sa poitrine, rompait sa cage thoracique, qui craquelait comme corolle de tulipes. Le manque d’oxygène mettrait le feu à ses poumons, à son cerveau. À tout ce qu’elle avait aimé, ses sentiments les plus délicats, ses désirs les plus intenses. Les pelletées s’enchaînaient, inexorables. Elle essaya d’articuler le nom de l’homme aimé, mais il fut pilonné par les coups répétés de la terre qui réclamait son dû, qui l’absorberait bientôt, comme elle en avait absorbé des milliards avant elle… Sans faire d’histoires… en oblitérant lentement celle des hommes…
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- Je connais un dicton bucolique et chinois à propos de la patience. Vous voulez l'entendre ?
- Pourquoi pas, commissaire.
- Avec du temps et de la patience, la feuille du mûrier devient satin.
- joli.
- J'en connais un autre. Plus polisson. Et créole.
- Allez-y.
- Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique.
- Je me demande si je ne préfère pas le premier.
- C'est vous qui voyez, commandant. Mais les deux sont bucoliques.
- Très.
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- Hier, les cognes étaient au Luxembourg. Ils ont demandé aux collègues de démonter les pièges et passé du temps à essayer de leur faire dire pourquoi ils électrifiaient. Personne n'a pipé mot. Cinq minutes après leur départ, nos gars remettaient le couvert et le courant.
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