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4,02

sur 89 notes
Cette fois c'est un yaoi plus mature que nous offre Takarai Rihito.

Tout d'abord avec des personnages plus âgés que dans "Seule la fleur sait", "Fleur et sens" et "Seven days" qui se passaient dans un milieu scolaire ou universitaire. Ici les 2 héros sont de jeunes actifs.

Ensuite par le thème abordé, celui d'un trouble mental qui est un handicap certain pour toute relation sociale, qui plus est une relation amoureuse. Assez rapidement on se doute que la motivation du psy pour soigner le malade va au-delà du médical.

Et enfin dans les scènes érotiques (plutôt à partir du tome 2) qui sont très explicites et montent en puissance au fil de la relation.

Étant donné la maladie dont souffre Shirotani cette histoire est plus centrée sur les sensations physiques que sur les sentiments, sans que ces-derniers soient pour autant oubliés.
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Shirotani est mysophobe (il a peur des saletés, des microbes, etc). Il rencontre Kurose qui va lui proposer de l'aider. Bon, au début Shirotani n'est pas d'accord, il ne comprend pas trop comment Kurose pourrait l'aider. Après réflexion, Shirotani accepte d'aller "boire un verre". Kurose lui demande de faire une liste de 10 choses à réaliser. Grâce à ça, une relation particulière et intense va commencer.

Kurose : il pousse énormément Shirotani, il n'a pas peur et on peut directement s'apercevoir qu'il veut l'aider et qu'il veut le faire sortir de sa "prison" ! Il est patient, protecteur, à l'écoute et mignon.

Shirotani : il est stressé, timide, réservé, perdu et abîmé psychologiquement. Il a une petite partie de mystère et reste ce personnage attachant et naïf. On ressent vraiment sa douleur et sa détresse.

Ils sont tous les deux différents que ce soit dans le style, le comportement et le métier. C'est sans aucun doute un de mes plus gros coup de coeur ! Il traite parfaitement le côté psychologique.
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J'ai également connu un gars qui avait peur de serrer des mains de peur d'attraper des virus. Il voyait la saleté partout autour de lui. Ce n'était pas pratique pour ouvrir une poignée de porte. Il se servait alors de ses pieds pour pousser la porte. Bref, la mysophobie est une maladie dont est atteint notre héros.

Il rencontre alors un jeune psychiatre qui a presque son âge et qui souhaite l'aider gratuitement à guérir de cette peur irrationnelle d'être en contact avec tout ce qui est sale. Il lui demande d'établir une liste en 10 points dans une sorte de graduation de ce qu'il ne peut absolument pas faire. Il va procéder d'étape en étape. A noter que le 10ème point n'est pas mentionné mais qu'on peut facilement le deviner.

J'ai bien aimé ce côté patient malade mais cependant cela semble aller au-delà. Pas dans ce premier tome mais on devine aisément la suite. Or, ce n'était pas ce qui était indiqué sur la jaquette. Il faudrait sans doute prévenir le jeune lectorat qui peut se laisser embarquer dans quelque chose de différent. En même temps, il ne faut pas faire de discrimination. L'époque veut cela.

Après, la réalisation de ce manga est bien faite avec des dessins raffinés et doux. Les thèmes sont traités avec intelligence. Il y a tout un aspect psychologie que j'ai bien aimé. A découvrir !
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Avec 10 jours d'avance que j'ai pu découvrir le tout nouveau manga de Rihito Takarai, (Seule la fleur sait, Seven days) 10 Count.
Je suis fan depuis un moment déjà de son trait et de son rythme tranquille et cette fois encore je n'ai pas été déçue, les personnages sont attachants, leur psychologie est traitée de façon crédible et leurs réactions sont si naturelles qu'on en vient à se demander si nous aussi on y gagnerait pas à ouvrir d'avantage nos sentiments aux autres plutôt que de supposer que ce qu'on pense qu'ils pensent est la réalité.

C'est assez paradoxale mais il se passe à la fois peu et beaucoup dans ce tome. Peu dans l'évolution de la (non) relation entre Shirotani et Kurose mais beaucoup dans l'évolution personnelle de Shirotani.
C'est face à une épreuve peu conventionnelle que l'auteure met son personnage cette fois et toute personne atteinte d'une phobie, quelle qu'elle soit, peut comprendre à quel point la voie de la guérison peut-être douloureuse et semée d'embuches.
Dés le départ on s'imagine deviner pourquoi Kurose propose cette thérapie à Shirotani, on croit comprendre pourquoi il garde ses distances aussi, mais l'auteur n'est-elle pas en train de nous mener en bateau?
La relation entre les deux protagonistes demande vraiment à être complétée, approfondie, car elle est très frustrante en l'état. Comme souvent dans ses histoires les personnages sont hésitants, cachent leurs véritables sentiments et cela aboutit à des situations de mal-entendu où l'un, voir les deux, souffrent inutilement.

Pour toutes ces raisons je vous recommande ce manga et attends le tome deux avec impatience.

Et puis bon, cette couv. non mais sérieux cette couv. quoi! C'est devenu l'une de mes favorites.
Lien : http://harcelemot.canalblog...
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Rihito Takarai est incontestablement une de mes mangakas préférées. Découverte avec le sublissime et poignant "Seule la fleur sait", elle a su me captiver dès les premières pages de "10 count" (la fan de yaoi et la psychologue que je suis n'ont pas su résister à un manga aussi prometteur !).

Son style graphique, épuré et élancé, me séduit toujours autant, et l'histoire est plus que prenante ! Comment ne pas s'attacher aux deux héros, aux caractères si opposés mais si complémentaires également ?

La tension est palpable, les états d'âme, notamment de Shirotani sont superbement rendus alors même que l'auteur ne rend (exprès) pas ses protagonistes très expressifs. Cette économie d'étalages de sentiments sert admirablement son propos.

En résumé, ce manga débute vraiment très bien, et donne envie de plonger plus avant dans cette singulière histoire !
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Un grand merci au Masse Critique de Babelio pour m'avoir permis de lire ce manga.
Maintenant, j'ai envie de lire la suite de cette série, alors que je me suis promise de ne plus commencer de série. Il y a de nombreux mangas traitant des relations médecins-patients. Ici, les maladies mentales sont abordées. Cette nouveauté est intéressante, car on ne parle pas beaucoup de ces problèmes. le personnage de Shirotani est mignon et attachant. Il s'est coupé du monde, et d'une partie de lui-même. Ses rencontres avec Kurose, lui donne l'opportunité de se soigner. Ensemble, ils commencent une étrange relation. Ce premier tome montre toute la sensibilité des personnages, mais aussi une infime partie de leur complexité. Les bases sont biens mises en placent. Cela donne vraiment envie de lire la suite, mais il faudra attendre 2015 pour cela.
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Très beau manga, j'ai aimé la finesse des dessins ainsi que l'histoire. L'homme et ses phobies qui s'attachent bien plus qu'il ne le faut à son psy. C'est très doux et émouvant.
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Voici la nouvelle série tant attendue de Rihito Takarai ! Comme toujours, c'est un réel plaisir de retrouver son trait et son ambiance douce, calme, une atmosphère flottante autour des personnages principaux.

10 Count est une liste de dix choses à faire pour Shirotani, afin de se soigner de sa maladie, sa phobie des microbes. Il ne touche rien de ce qui appartient aux autres et ne les laisse pas toucher ses affaires. Il ne mange jamais dans un restaurant ou même boit un jus de fruit. Il ne prend jamais le métro, ne touche ni ne supporte d'être touché par d'autres. Il porte des gants en permanence et se lave les mains constamment à s'en faire saigner, à se les abîmer.

Malgré tout, Shirotani ne le vit pas mal. Il accepte cette maladie et remercie son patron d'être aussi compréhensif avec lui. Pourtant, un jour, un psychologue rencontré par hasard, lui propose une thérapie gratuite. Ses raisons, quoiqu'un peu prévisibles, ne seront dévoilées qu'à la fin de la liste qu'il lui a demandé de respecter. Intrigué par le jeune homme, Shirotani va apprécier sa compagnie et faire des efforts pour se sortir de cette maladie.

Connaissant le style de l'auteur, j'ai été un peu surprise de voir que l'histoire passe aussi vite. J'aurais en effet cru que, comme à son habitude, elle aurait pris le temps de faire s'accomplir chacun des points de cette liste (cf : Seven Days). Et pourtant, dès la fin du tome 1, la liste est presque achevée. le point 10, inconnu, est même devinable dès le début et l'histoire va probablement suivre ce dernier point, le plus important dans la vie de tout homme. Sûrement que la suite de la série prendra une tournure plus romantique quasiment absente dans ce premier tome mais dont on devine la présence et dont, inévitablement, on a envie de soutenir Shirotani, de le voir pouvoir aimer librement, sans sa phobie. de même, il me tarde de découvrir quel traumatisme a déclenché cette répulsion des microbes, dont l'auteur nous divulgue quelques extraits par-ci par-là.
Pour finir, je parlerai de Kurose, l'étrange psychologue au comportement nonchalant et zélé. Il semble parvenir à créer des miracles auprès de Shirotani, lui venant en aide probablement par intérêts sentimentaux et, pourtant, il ne cesse de le repousser dès qu'il s'approche d'un peu trop. Son personnage n'est pas encore bien mis en profondeur dans cette première partie mais il donne envie d'en connaître davantage.

Un début qui promet une suite encore plus intéressante.
Lien : http://kyoko-sama.e-monsite...
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Shirotani est mysophobe, il a une peur de la saleté très tenace, surtout des microbes invisibles. Il refuse tout contact physique, et il ne peut pas s'empêcher de désinfecter ses affaires si quelqu'un y touche. Tout sa vie tourne autour de de sa maladie. Jusqu'au jour où il va faire la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose de guérir avec une liste de dix choses qu'il ne pourrait jamais faire à cause de sa maladie... 10 count.

Tout d'abord, c'est la couverture qui m'a poussée à acheter ce premier tome. En même temps, comment résister? Elle en montre peu - mais tout à la fois (les gants, le masque...), et est simple, claire. du coup, sans lire le résumé, je me suis jetée dessus ! Et qu'est ce que j'ai bien fait...

Mais vous me direz, comment faire un yaoï si le personnage principal refuse de toucher qui/quoi que ce soit? Et bien, tout l'intérêt de la chose est là, Kurose doit le soigner si il veut que leur relation évolue à autre chose qu'une relation amicale, non? C'est donc la reconstruction psychologique de Shirotani que l'on suit à travers ce premier tome et comment la maladie impacte sa vie.

Et surtout, nous voyons le début d'une romance qui se construit, même si nos antagonistes n'en sont qu'à la simple relation amicale et psy/patient. J'ai hâte de voir comment leur relation va évoluer, comment Kurose et Shirotani vont composer avec la mysophobie dans leur vie à eux !

Côté graphismes, c'est d'une perfection ! le trait est fin, les dessins sont appréciables et les décors sont magnifiques, suffisamment détaillés mais pas trop ! On peut juste reprocher un petit manque d'expressivité aux personnages, mais rien de plus. le découpage des cases est correct, tout dans la fluidité et les personnages sont suffisamment détaillés, à l'image de la couverture.

En bref, un premier tome d'une saga prometteuse, que tout fan de yaoï se doit de suivre !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/1..
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Je viens de me rendre compte que je n'ai absolument rien retenu de ce premier tome. Mais alors rien du tout... Je vais donc m'abstenir de lire la suite. C'est assez rare de ne pas se rappeler du contenu d'un tome qu'on vient de finir à moins d'être atteint Alzheimer... mais non, j'ai trouvé ça tellement banal et planplan que c'est passé comme une lettre à la poste.
C'est un manga Yaoi classifié smut, c'est pas un genre de manga que j'ai l'habitude de lire mais ici on a plutôt à faire à du bishounen à l'eau de rose. Pas de scène de sexualité ni de passion folle. C'est bien dessinné mais le chara design donne des airs de déjà vu 100 fois ! Très lisse, très vide, très terne, trop classique à mon gout.
Le manga aborde l'histoire d'un jeune homme atteint de mysophobique (peur maladive de la saleté) donc il nous parle de ses psychoses pour les poignets de porte et la poussière qui le fait tomber dans les vaps...Passionnant de chez passionnant...
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