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Citations sur Un jardin en Australie (62)

Cela dit j’ai adoré être enceinte, adoré. J’aimais grossir, tenir mon ventre à deux mains devant moi, faire un tas de choses que la plupart des femmes ne s’autorisaient pas, manger trop de gâteaux ou marcher seule sur les sentiers paumés des Hills. J’aimais sentir le bébé bouger dans mon ventre et lui parler tout le temps. C’était comme si je n’existais pas, seul comptait ce bébé que je transportais, j’aurais voulu que ça dure deux ans.
(page 66)
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Si j’étais photographe, j’adorerais réaliser un portrait de Beetsy Najipanga. Elle fait partie de ces gens incroyables typiques des Territoires du Nord. À plus de cinquante ans elle conserve bizarrement une allure d’éternelle adolescente, d’adolescent plutôt, jeans-baskets-tee-shirt informe, sorte de bad boy androgyne coincé pour toujours dans ses dix-sept ans.
(page 103)
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J’étais heureuse dans mon jardin face au désert avec mes plantations bien alignées, mes livres dans ma bibliothèque, mes cahiers sur leur étagère, Justin dans ma maison, Li-Peng pour me servir de bonne étoile, Tim et Bee pour veiller aux enchaînements des jours. J’allais me plonger dans mes recherches et rien désormais ne pouvait m’arrêter.
(page 113)
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Ma famille était installée en Australie depuis longtemps, mes ancêtres faisaient sans doute partie des administrateurs et officiers qui ont fondé Sidney. Aussi nous avions une très haute idée de ce que devait signifier « être australien » et je me souviens de dîners où se tenaient sur le sujet des conversations exaltées, auxquelles les femmes ne participaient pas.
(page 16)
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Ce sable que nous apporte le vent du désert recouvre tout, c’est une malédiction. J’ai beaucoup lutté pour le combattre, sans succès. Je me demande comment j’ai pu imaginer parvenir à être plus forte que lui. Aujourd’hui j’entends encore le bruit régulier de la porte et les grincements de l’éolienne qui tournait au-dessus de nos têtes.
(pages 153-154)
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Pas un instant je n'ai imaginé cette évidence : le travail n'engendre pas toujours de la richesse.
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À l’époque Salinasburg était un bourg rural et maintenant c’est une ville, petit à petit des lotissements ont envahi ce qui était une immensité de terre rouge et de broussailles mais le désert, lui, n’a pas changé. Je le regarde chaque jour depuis ce matin lumineux où je suis arrivée ici, pour me marier. Nous étions en 1930, au printemps, et je me réjouissais tant de découvrir cet endroit. Salinasburg est au centre du pays.
(page 13)
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Ici en général les gens se fichent de leur jardin, tout y est si sec, on se décourage vite. On veille juste à avoir un espace sympa pour boire des bières le soir, de l’ombre avec des acacias, pas trop de ces broussailles épineuses qui ont tendance à tout envahir, quelques massifs pour le décor, voilà.
(page 84)
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Et un jour j’ai réalisé que j’avais à ma disposition le plus beau terrain de jeux : un jardin.
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Personne en France ne peut imaginer un paysage pareil, cette immensité écorchée, souffrante et somptueuse, semée de roches et de broussailles sèches. Et de temps en temps un arbre qui tord ses branches dans la fournaise. Nulle part je n'ai vu cette couleur de terre, ce rouge sombre qui envahit tout. Les jours de grand vent la ville est balayée par les bourrasques de poussière en fusion. Après on en retrouve dans les recoins des maisons, sur les vitres des voitures, dans les vêtements qu'on secoue.
Quand même c'est toujours un peu bizarre d'habiter là. Salinasburg c'est vraiment paumé et la première ville est à mille kilomètres.
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