Dans un Japon idéalisé et sublimé, un homme d'âge mûr arpente la ville d'Edo dans le but obsessionnel de la mesurer avec ses pas. Ils sont réguliers comme le tictac de l‘horloge, comme pour mieux prendre le temps d'observer. Ces longues flâneries mélancoliques et poétiques sont un hymne à la beauté et à la contemplation dans un rapport sensuel à la nature. le regard de l'infatigab
le promeneur scrute lucioles, cerisiers en fleurs, baleine ou Mont Fuji et ses pensées s'envolent tandis que de petites bulles distillent ses pensées.
« Pas d'impatience. Prendre le temps qu'il faut. Et avancer, toujours avancer. Si on marche, on arrive toujours…. » Et qu'importe le but la promenade, en japonais,
Furari signifie « au gré du vent ».
Les dessins en noir et blanc de
Jirô Taniguchi sont magnifiques et cette première balade dans l'univers de
Jirô Taniguchi me donne envie de lire d'autres albums de cet auteur…
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