Quand on peint on ne doit pas s'abandonner au pinceau mais mettre son coeur dans la main qui le tient.
Être poète, c'est vivre libre et dans la beauté.
"C'est quoi la liberté ?
On te dit de faire
ce que tu veux,
Mais au fond
tu n'as nulle part où aller?"
La pluie tombe. Le vent souffle. Le soleil monte dans le ciel. Les fleurs s'ouvrent.
Aux fleurs, aux arbres... ...au cours d'eau aussi... ...à chacune des saisons... ...la pluie apporte un parfum particulier.
C'est quoi la liberté? On te dit de faire ce que tu veux, mais au fond tu n'as nulle part où aller?
Je me sens comme cet insecte. Pas à pas. Je marche sans m'arrêter. J'avance sur mon chemin.
- Être poète, c'est vivre dans la beauté. Je vous envie.
- Il n'y a pas de quoi. Plutôt que beauté, je dirais austérité. Il y a une arrière-pensée dans les voyages des poètes. Un des buts est bien sûr de diffuser la poésie. Mais c'est aussi de gagner sa pitance et de quoi voyager encore. Cela n'a rien de grandiose.
Quand on peint.., on ne doit pas s’abandonner au pinceau mais mettre son cœur dans la main qui le tient.
C’est ce qui qui fait le geste du peintre.
La lune illumine la nuit, et mon cœur, un peu.
(p. 153)
128 kens. Tiens donc! Deux pas de plus qu'hier?... Quoi que je fasse...
Il y a toujours une différence de presque 1 kens.
Ken : ancienne unité de longueur valant 1,818m