A l'époque, le travail quel qu'il fût ne courait pas les rues. Mais ma tante Reynolds avait jadis été gouvernante dans la famille de M. Bransby ; il avait de l'affection pour elle. C'est de liens de cette nature précaire, de souvenirs, d'habitudes et de sympathies unissant fragilement et invisiblement les êtres, que dépend le bonheur d'un grand nombre d'individus, que dépend leur vie même.
Je poursuivis ma course. Dans mon esprit, le cri de ce satané oiseau résonnait sans cesse.
"Ayez peur, ayez peur".
(...) et je me mis à hurler cependant que passé et présent s'unissaient tels des amants dans une indissoluble étreinte.
Le temps n'a guère de sens quand il n'y a pas moyen de le mesurer.
Et voilà, cette vie-là n'était plus qu'un souvenir, soigneusement emballé et expédié dans l'oubli.
Quand on est complètement à la dérive, il est parfois préférable de ne pas faire de vagues et de s'en remettre à la bienveillance des courants.
- Je crains que votre optimisme ne soit mal à propos. C'est l'influence qui compte, non le mérite. Nous ne devrions pas nous plaindre, pourtant. Après tout, nous vivons dans un monde sans pitié, (...)
Le temps dévoile tout autant qu'il fait disparaître : il dévoile nos mensonges, même ceux que nous nous racontons.
Elle s'exprimait maintenant d'un ton saccadé, comme si elle allait puiser ses mots dans une réserve enfouie au tréfonds de son être.
- Permettez-moi de vous rappeler, monsieur, que le latin est la langue des sciences naturelles. De plus, on ne peut considérer l'étude des langues et de la littérature des grandes civilisations comme un effort inutile. À tout le moins sert-elle à former l'esprit.