Le visage de l'homme s'altéra, comme si ses traits se liquéfiaient et formaient une flaque de chair décolorée.
- Je crains que votre optimisme ne soit mal à propos. C'est l'influence qui compte, non le mérite. Nous ne devrions pas nous plaindre, pourtant. Après tout, nous vivons dans un monde sans pitié, (...)
Je poursuivis ma course. Dans mon esprit, le cri de ce satané oiseau résonnait sans cesse.
"Ayez peur, ayez peur".
Elle s'exprimait maintenant d'un ton saccadé, comme si elle allait puiser ses mots dans une réserve enfouie au tréfonds de son être.
- Permettez-moi de vous rappeler, monsieur, que le latin est la langue des sciences naturelles. De plus, on ne peut considérer l'étude des langues et de la littérature des grandes civilisations comme un effort inutile. À tout le moins sert-elle à former l'esprit.
Le temps dévoile tout autant qu'il fait disparaître : il dévoile nos mensonges, même ceux que nous nous racontons.
(...) et je me mis à hurler cependant que passé et présent s'unissaient tels des amants dans une indissoluble étreinte.
Le temps n'a guère de sens quand il n'y a pas moyen de le mesurer.
La vérité, c'est qu'il y a des jours où le monde change mais qu'un homme préoccupé par ses affaires privées ne le remarque point.
Et voilà, cette vie-là n'était plus qu'un souvenir, soigneusement emballé et expédié dans l'oubli.