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Par où commencer? J'ai relativement bien aimé ce livre. Pas très friande de thrillers j'ai pourtant été attirée par l'accroche de la 4ème de couverture : "thriller gothique", "Edgar Allan Poe", "mêlant avec brio fiction et réalité" & "atmosphère de l'Angleterre du XIXe siècle".

Attention : faut pas trop s'y fier.

8 mois (du 08/09/1819 au 23/05/1820) dans la vie de Thomas Shield précepteur de Charles Frant et d'Edgar Allan Poe (10 ans). Bien malgré lui, Thomas, va se retrouver entraîné dans une bien sombre histoire qui a débuté par un meurtre sanglant.

Cela étant dit, l'intrigue est dénuée de suspense pendant les 60 premiers chapitres (et 60 chapitres c'est long!). C'est donc au moment où je me demandais si j'allais le terminer que patatras! c'est devenu (enfin) intéressant. Je n'ai pas pu lâcher le livre les 24 chapitres suivants : et on se réveille!!

Un homme provenant d'un milieu aisé et influent est assassiné dans l'Angleterre du XIXème siècle. Est-ce que cela en fait un "thriller gothique"? Non.

Et, franchement, que vient faire Edgar Allan Poe dans l'histoire? Il n'est même pas un personnage principal. C'est genre : tu n'as pas plus envie que cela d'aller voir le dernier S.O.S. Fantômes mais tu vas quand même le voir parce que Bill Murray y fait une apparition ^_^ (j'adore Bill Murray).

Revenons-en au jeune Poe. Un illustre inconnu aurait tout autant fait l'affaire. La présence de Poe n'apporte rien à l'histoire en elle-même.

Dans la note historique sur Edgar Allan Poe l'auteur explique les liens de l'histoire avec la vie de celui-ci. Mais le hic c'est que l'histoire est mêlée aux zones d'ombres de sa vie. Dire que cela mêle avec brio fiction et réalité est donc incorrect.

Pour le reste l'intrigue tient la route, à n'en pas douter. C'est grandiose! Les personnages sont bien décrits et crédibles. L'ambiance Angleterre du XIXème siècle est bien rendue et on s'y croirait.

Bref, je recommande sa lecture malgré tout ce que j'ai pu en dire!



Challenge pavés 2016-2017

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Mon deuxième livre d'Andrew Taylor, après "Le diable danse à Bleeding Heart Square". Et ressemblant, à certains égards, pas mal à celui-ci. Une histoire mystérieuse juste ce qu'il le faut, atmosphère brumeuse de Londres du dix-neuvième siècle, un petit groupe de personnages hétéroclites, mais chacun avec son rôle à jouer très précis.
L'histoire est narrée par Thomas Shield, précepteur de Charlie Frant et de son ami Edgar Allan Poe. Malgré lui, il fait son entrée dans la haute société londonienne et assiste au revers de fortune de la famille Frant, après qu'un meurtre ait été commis. Et les rouages du roman se mettent lentement en mouvement, comme un Rubik's cube; les facettes et les points de vue changent sans cesse, jusqu'à l'emboîtement final.
L'intrigue est moins simple que dans "Bleeding Heart Square", ou, je dirais, un peu plus tirée par les cheveux. La quatrième de couverture est aussi un peu exagérée; on est à cent lieues d'un "thriller gothique (sic !) d'une intensité rare" et le jeune Poe reste un personnage plutôt en marge de l'histoire. Néanmoins, cela reste une excursion sympathique dans les moeurs et mystères de la société londonienne aux temps du roi fou.
Suis-je la seule qui a trouvé dans le roman plusieurs allusions aux histoires de Poe ( le Corbeau, L'enterrement prématuré, La maison Usher...) ou c'est juste mon imagination qui me joue des tours ?
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La théorie de la relativité te dit que 15 minutes à attendre dans une administration passeront toujours moins vite qu'une heure à boire un verre avec des amis.

De fait, un pavé de 600 pages bourré d'action passera toujours plus vite qu'un court roman chiant de 100 pages.

Mais qu'en est-il de la longueur d'un pavé de 649 pages dans lequel on se fait chier comme un rat mort durant grosso modo les 50 premiers chapitres ??

Un calvaire ? Une horreur ? Une folie à lire ? du masochisme ? le tout à la fois, sans doute.

Certes, j'exagère un chouia en disant que je me suis faite chier car, rendons à César ce qui est à lui, les descriptions du Londres de 1819, la distinction nette entre les classes sociales, le racisme ambiant, le mépris pour les sans dents et les saloperies qui se passaient dans les public et private school sont très bien décrites.

Il en est de même pour le fait qu'on suspectera toujours plus vite un indigent ou un de l'Angleterre d'en bas qu'une personne bien née ou fortunée. Même dans les sans-grades, il y avait des grades et un valet de pied pourra se permettre de regarder un précepteur de haut si ce dernier tombe en disgrâce.

Rien que pour cela, le roman mériterait 5 étoiles. La recherche a dû être importante et le tout est amené de manière subtile. Les descriptions de quartiers miséreux est un vrai bonheur aussi.

Le problème est qu'entre le chapitre premier et le chapitre 54, bon sang, il se passe peu de choses, c'est lent, laborieux et c'est avec un bonheur évident que l'on accueille la mort d'un personnage, pensant, erronément, que ça va bouger un peu plus.

Mais ça n'a pas bougé plus, hélas et plus d'une fois j'ai failli reposer le roman et l'oublier. J'ai persévéré, ça en valait un peu la peine pour les 30 derniers chapitres, mais sans que ce soit non plus un truc de fou.

Dommage car le roman avait tout pour me plaire, du potentiel, une écriture qui rendait justice à l'Angleterre de 1820, des personnages intéressants et une foulitude de petits détails sur la vie de cette époque-là

Là, on va l'oublier.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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si vous aimez les livres de william wilkie collins alors ce livre est fait pour vous.
Il a un charme désuet en distillant des indices par-ci, par-là et avec son lot de rebondissements et loin de la violence contemporaine.
une vraie lecture d'été.
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En septembre 1819, Thomas Shield vient d'être embauché dans une école à Stoke Newington près de Londres où il devient le professeur entre autres de Charlie Frant et Edgar Allan Poe, tous deux amis et âgés d'une dizaine d'années. Pour un temps, il sera aussi leur précepteur ce qui l'amènera à côtoyer la riche famille Wavenhoe et surtout Sophie Frant et Flora Carswall qui ne le laissent pas indifférentes. Mais Mr Frant est retrouvé mort assassiné, est-ce vraiment lui car son visage est méconnaissable, Tom va tenter de le découvrir.
Le démarrage a été long mais ensuite j'ai été emportée par cette histoire faite de secrets pas toujours très avouables de la famille Wavenhoe que nous divulgue Tom par le biais de son journal.
Un récit où quelques indices sont parsemés ici et là pour essayer de découvrir la vérité puis des rebondissements surviennent, le suspense est au rendez-vous et une affaire bien plus complexe qu'il n'y paraît se dévoile petit à petit.
J'ai été conquise par la plume de l'auteur qui m'a entraînée dans les bas-fonds et dans la haute sphère bourgeoise londonienne où j'ai côtoyé toute une palette de personnages très hétéroclites.
L'atmosphère qui se dégage est chargée de mystères et puis j'aime ce petit côté désuet dans les dialogues, les tournures de phrases et dans les relations hommes / femmes, d'ailleurs j'ai trouvé notre héros Thomas Shield charmant avec un côté so romantic ! Bon, je dois avouer que j'affectionne beaucoup cette époque où se déroulent les faits.
L'auteur a fait intégrer dans son histoire le jeune Edgar Allen Poe, pourquoi pas mais je n'arrive pas à bien en comprendre les raisons. N'aurait-il pas mieux valu créer un parfait inconnu même s'il est noté sur la 4ème de couverture qu'il s'agisse d'un thriller qui mêle avec brio réalité et fiction, il y a tout de même une bonne part à la fiction quand la famille Poe est évoquée donc une bonne part à la fantaisie.
En tout cas, j'ai découvert un auteur et un livre riche et dense que j'aie aimé dévorer et ce, en quelques jours.
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Ce roman se déroule au début du XIXème siècle en Angleterre, à Londres. Nous lisons ce qui s'apparente au journal de Monsieur Shield, professeur dans une école privée où il y rencontre Charles Frant et son ami, Edgar Allan Poe. Un meurtre va mener ce jeune professeur à enquêter et à découvrir et faire remonter à la surface ce qui va chambouler la vie de millions de gens.
Ecrit dans un style très emprunté, la lecture se fait malgré tout d'une manière très fluide et passionnante. Rares sont les romans contemporains usant d'autant de tournures désuètes et de vocabulaires, et rares sont les fois où le plaisir de la lecture se retrouve dans un style aussi bien maîtrisé par l'auteur. L'écriture nous immerge rapidement dans un Angleterre brutale, à marcher dans ces rues boueuses, encombrées, puantes, aux côtés de Thomas Shield.
Le récit est bien construit et haletant. Il n'est pas une seule fois où l'ennui s'est installé durant le parcours de Shield. Une histoire bien orchestrée dans un univers qui laisse parfois rêveur mais que la réalité rattrape violemment.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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T'as envie de te balader dans Londres en 1819 ?
Viens, je t'emmène, comme disait la chanteuse, tu sais, la blonde qui mangeait des sucettes.
Pourquoi 1819… Parce que.
1819, c'est l'année où Edgar Allan Poe, tu sais le mec qu'a écrit des histoires de chat, entre autres, a passé quelque temps à Londres.
Quand je dis des histoires de chat, je déconne.
Oublie pas que ce Monsieur, c'est lui a donné ses lettres de noblesse à la nouvelle, grâce à, je vais t'apprendre quelque chose, sa théorie de l'effet.
Cherche, tu trouveras. Si je t'apprends rien, c'est que t'es vachement pointu en littérature.
C'est aussi l'inventeur du roman policier, du fantastique… tu vois le truc ?
Un Monsieur.
Bon.
Dans ce roman, quasiment gothique, Edgar Allan Poe n'a pas réellement une place prépondérante. Il n'est qu'un personnage parmi d'autres.
C'est un texte long, et c'est rare aujourd'hui. Tu vas suivre les gens durant 650 pages.
Moi qui râle tout le temps parce que j'en ai pas pour mon argent, là, j'avoue avoir été servi.
L'auteur, puisqu'il s'agit d'un journal, c'est Thomas Shield. Me demande pas s'il a existé, j'en sais rien, et on s'en fout. C'est le précepteur de Charlie Frant et d'Edgar Allan Poe.
Jusque-là, rien de transcendant, tu vas me dire.
C'est vrai.
La suite de ma chronique, sur mon blog...
Lien : http://leslivresdelie.org/177/
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Londres, 1819, Thomas Shield a beaucoup de chance car après avoir été reconnu fou, il parvient, grâce à une vieille tante, à obtenir un emploi de professeur dans une école privée. Là il rencontre 2 garçons de 10 ans qui se ressemblent beaucoup : Charles Frant et Edgar Allan… Et c'est là que commence pour Thomas une aventure qui pourrait le mener à sa perte. Il devient malgré lui la marionnette de son nouveau cercle de connaissances. Meurtres, disparitions, escroquerie bancaire, trahison, vengeance et chantage, voici tout ce à quoi il est ici confronté. Roman initiatique, thriller historique et gothique, L'Esprit des morts est une ingénieuse intrigue mêlant Histoire et fiction. J'ai particulièrement aimé toutes les références aux écrits d'Edgar Poe (car Edgar Allan est Edgar Poe, vous l'aurez compris), comme si cette histoire avait initialement inspiré son oeuvre.
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Nous sommes plongés dans l'atmosphère de l'Angleterre du XIXe siècle dans ce thriller et le narrateur se nomme Thomas Shield. Celui-ci devient professeur particulier de deux jeunes garçons, Edgard Poe et Charles Frant, qui sont les fils de deux familles très riches. Suite à un triste événement, ils font faillite et un meurtre se produit. Thomas Shield, lié d'une certaine manière à cette famille et à ses secrets, se voit dans l'obligation de mener l'enquête…

Le titre de ce livre a retenu mon attention grâce à son coté mystérieux. Ensuite, au dos, j'ai pu comprendre que l'on parlait du personnage d'Edgard Allan Poe et je ne sais toujours pas comment, mais je suis certaine d'avoir déjà entendu parler de lui, mais où çà ou à quelle époque, c'est la question ^^

C'est vrai que le nombre de pages m'a un peu freinée avant et durant ma lecture. 784 pages, vous allez me dire on a déjà vu pire et vous avez raison, mais je pense vraiment que l'exagération du nombre de descriptions alourdit considérablement le récit… C'est encore le cas pour cet ouvrage, mais à nouveau, la première partie de l'histoire est très lente et l'action a vraiment du mal à se mettre en place. Par contre, l'intrigue s'installe petit à petit et d'une manière assez naturelle, ce qui nous aide à tenir jusqu'au vrai tournant de cette histoire. C'est ici, dans cette deuxième partie que l'on s'accroche aux différentes actions qui se succèdent et à l'enquête qui se poursuit pour notre plus grand plaisir.

J'ai beaucoup apprécié voyager à travers l'Angleterre et passer beaucoup de temps à Londres avec Thomas Shield. J'ai ressenti également beaucoup d'affection pour Madame Frant et son fils Charles. L'intrigue était vraiment spéciale, je me suis d'ailleurs surprise à jouer les détectives en fonction des éléments que l'auteur nous donne et j'y ai pris goût assez rapidement, malgré le langage de l'époque et les longueurs.

En conclusion, ce roman est très riche et parle de plusieurs aspects. Je ne vous en ai pas encore parlé, mais il y a même une certaine forme de romance et d'attirance et j'ai trouvé que c'était vraiment important d'inclure ceci dans une histoire aussi complexe. Si les « pavés » ne vous font pas peur et que les longueurs ne vous dérangent pas plus que çà et, surtout, que vous appréciez les noms british et les secrets de famille, je vous le conseille vraiment.
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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