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EAN : 9782824644714
440 pages
City Editions (31/08/2016)
3.57/5   21 notes
Résumé :
Août 1778, à New York. Un gentilhomme est poignardé en pleine rue. La victime est un officier criblé de dettes et amateur de Jeux de hasard et d'argent. Dans une ville en construction, melting-pot de soldats, de traîtres et de rebelles, la Justice est sommaire et expéditive. Un vagabond est arrêté et pendu. Mais l'homme de loi Edward Savill, trouve que les choses sont allées un peu vite en besogne. Il s'interroge sur les liens entre la victime, le vieux Juge Wintour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un polar historique qui est resté longtemps dans ma bibliothèque à prendre la poussière. Hélas, pour une fois, mon instinct a donné raison à cet état de fait.

Dans cette intrigue, on suit un homme du gouvernement britannique envoyé aux Etats-Unis en pleine guerre d'indépendance justement pour relater ce qui peut se passer. Sa mission en elle-même n'est pas des plus limpides. Il séjourne ainsi chez une famille, les Wintour, qui semble avoir un secret.

Côté enquête, c'est très gros. Il n'y a que peu de mystère et la dernière résolution est loin d'être très aboutie à mon goût. C'est donc une enquête prévisible et loin d'être haletante.
J'ai peiné à rentrer dans l'histoire.
Pour le contexte historique, l'auteur prend le soin d'insister sur l'inutilité de ce conflit, les victimes de part et d'autres, tout en nous montrant qu'en plein coeur de ce conflit, la vie continue à New York. J'ai été un peu frustrée par l'apport historique.
Ainsi, tant dans l'aspect polar que dans l'aspect historique, j'ai eu un goût de trop peu. Tant pis, au moins sera-t-il sorti de ma bibliothèque et de ma PAL.
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D'après un critique du Times " Un roman policier historique subtil .Une lecture hypnotique " Heu ...subtil bon il y a des devinettes Carambar plus subtiles , quand a l hypnose ,oui celle qui permet de vous débarrasser de l insomnie .Non , je suis méchant ce bouquin n est pas si horrible que cela , mais c est long , long .....si long ça se traîne , nous promène dans les environs de la New York Anglaise cernée par les "continentaux "de Washington pour une intrigue pas vraiment compliquée aux personnages un peu transparents et prévisibles .Et puis l auteur n arrive pas a "bien" finir son scénario , le comportement de son héros dans les derniers chapitres est un peu incohérent voire débile ( mais je n en dis pas plus pour ne pas divulgacher ).M. Taylor voulait un peu montrer le sort des partisans des anglais dans la guerre d Indépendance il aurait mieux fait d'écrire un vrai livre d Histoire
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Il est toujours bon de voyager dans le temps et l'espace en allant à New-York en 1778 pour tomber en pleine guerre d'Indépendance.

Ça fait un peu bizarre d'entendre les américains être qualifiés de rebelles mais puisque nous nous trouvions dans le camp des Anglais, il était normal que les belligérants soient traités de rebelles.

Les pensées et le mode de vie de cette époque sont très bien retranscrits, notamment le racisme ambiant, où les Noirs, esclaves, avaient moins de droit qu'un chien mort et dépendaient du bon vouloir de leur propriétaire.

Propriétaires qui pensaient que leurs esclaves ne rêvaient pas de liberté et que ces derniers ne l'auraient pas acceptée, même sur un plateau d'argent. Normal, qu'auraient-ils eu à gagner à se retrouver dans la rue ? Méprisés par les Blancs, sans emploi.

Lorsque l'on a passé sa vie en esclavage, je suppose que l'on souffre du syndrome dit « de la cabane » et la liberté fait peur, comme après un confinement.

Gaffe si vous faites partie de ces imbéciles sans cervelle qui ont décidé de mettre des films ou des romans parlant de racisme, de guerre de Sécession ou autres, à l'index. Vous pourriez avaler de travers car pour coller à la réalité de l'époque, l'auteur n'allait pas faire dire à un Blanc propriétaire d'esclaves, en parlant de l'un d'eux : "Monsieur mon employé de maison payé plus que correctement et syndiqué".

Pas de mélange de classes non plus. On ne se marie pas sous sa condition. La femme n'a que le droit de se taire et de pondre.

Une fois de plus, tous les ingrédients étaient réunis dans les décors et la trame pour me faire passer un bon moment et je suis passée pile juste à côté ! Pas de très loin, mais à côté tout de même.

Aucun personnage ne m'a vraiment emballé, j'ai trouvé le récit lent, long, fastidieux, me donnant l'impression que nous tournions en rond, comme un chien après sa queue. À la différence que, contrairement au chien, je n'ai pas réussi à attraper la queue dans ce récit.

Sans ma LC avec Bianca, il aurait réintégré fissa mes étagères de biblio mais là, j'ai un peu persévéré, pensant que ça irait mieux après. Comme mes symptômes d'ennui persistaient, j'ai appuyé sur l'avance rapide des pages et je les ai tournées jusqu'à ce que j'arrive à un endroit qui me convenait mieux.

Le final m'a apporté un peu plus de bonheur littéraire, mais vu où je me situais avant, ce n'était pas difficile de faire mieux.

Une LC en super demi-teinte pour moi alors, que, de son côté, Bianca a bien aimé. Hé oui, de temps en temps, nous ne sommes pas raccord sur nos impressions de lecture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En 1778 à New York. Ce qui frappe dans ce roman, c'est l'écart entre la brutalité des moeurs et les strictes conventions soumises à la race blanche établie à New York. Les Noirs sont traités comme des animaux et leur vie dépend du bon vouloir de leur maître. Les Blancs sont soumis à des règles imposées. Pas de mariage entre la bonne société et les prolétaires. Au milieu de cela, le clerc Savill, envoyé en Amérique, tente de se dépatouiller et de résoudre une affaire criminelle. Une belle fresque historique et un thriller inédit. MB
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Depuis le temps que je voulais lire ce livre, voilà qui est fait.

L'histoire se déroule en août 1778 à New-York. Un gentilhomme est retrouvé poignardé en pleine rue. C'était un officier criblé de dettes et un amateur de jeux de hasard et d'argent. La ville étant en construction, il y a pas mal de soldats, de traitres et de rebelles et comme il y a une justice sommaire et expéditive. Un vagabond est pendu pour le meurtre du gentilhomme. Mais Edward Savill trouve que cela a été vite expédié. Il va se poser des questions sur les liens entre la victime, le juge Wintour, sa femme malade et leur fille.

J'ai accroché de suite à l'histoire si prenante, captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
— Vous parliez de loyauté, me semble-t-il, monsieur ? dit-il.

J'inclinai la tête poliment. Ma vessie trop pleine me provoquait des douleurs insoutenables dans le bas-ventre.

— C'est l'un des principes directeurs de mon existence, reprit-il. Mais ce que j'ai oublié de préciser plus tôt, c'est que la loyauté doit pouvoir s'exprimer librement. Ce n'est pas un attribut moral qu'on peut imposer à un homme comme on passe un collier à un chien.
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— Les nègres. Ils sont d'une nature plus grossière. Beaucoup d'entre eux valent à peine mieux que des bêtes de somme. La plupart des nègres ne connaissent pas la vraie religion et n'ont aucun sens moral.
— Je ne puis vous approuver, madame, dis-je. Leur situation est certes inférieure à la nôtre, mais nous ne saurions le leur reprocher. Car, enfin, s'il faut blâmer quelqu'un pour leur manque d'éducation, c'est bien nous.
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Telle est la nature de la guerre, monsieur. On ne peut pas vivre constamment dans la peur. Ces alertes occasionnelles sont bien moins pénibles à supporter que les vicissitudes du quotidien – la mort de mon clerc, par exemple. De son vivant, il était imparfait, mais, maintenant qu'il est mort, il sera fort regretté, car la lourde charge de travail qui repose sur mes épaules va doubler.
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La cour se doit de juger par les preuves, et non par ce que dit l'accusé pour sa défense. Même si, de nos jours, on peut difficilement parler de véritable cour de justice. Les juges délibèrent désormais sans jury et ne connaissent que des rudiments de loi.
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Pour certains, être loyaliste est une commodité, et, comme n'importe quelle commodité, je suppose que la loyauté peut être achetée ou vendue.
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