Dès lors, dans un monde où l'on ne naît plus, où l'on ne vit plus, où l'on ne meurt plus sous la lumière du soleil mais sous celle des ampoules électriques, l'être humain finit par n'aimer en priorité que ce qu'il produit lui-même de son cerveau et de ses mains. Dans ce contexte où c'est désormais la technique qui configure le monde, la végétation n'est admise que dans les bornes d'un parc ou d'un jardin. Quant au monde animal, il ne devra son salut qu'à l'élevage, à la domestication et aux zoos (volontiers requalifiés en parcs animaliers pour gommer leur dimension carcérale).