Les quatre cavaliers, tome 1 : Pestilence

Un premier volet de la saga que j'ai plutôt bien aimé.
On est sur de la romance enemies to lovers, l'attirance est immédiate mais la relation prend son temps pour se développer, donc bien, car je déteste quand cela va trop vite sans raison apparente autre que l'attirance physique.
Le thème des quatre cavaliers de l'apocalypse est plaisant, j'aurais aimé un peu plus de développement dans ce sens, c'est évoqué trop brièvement et l'intrigue se concentre essentiellement sur la romance.
Sara l'humaine apprend les émotions et donc l'essence même de l'humanité à Pestilence. J'ai aimé cette facette, que notre cavalier découvre finalement ce qui fait vibrer, la nourriture, l'alcool et donc l'ivresse – Pestilence est torché, j'ai beaucoup ris à cette phrase- les plaisirs de la chair…
Notre Pestilence maté, j'ai hâte de découvrir le second volet avec Guerre et j'y cours.

Le monde est foutu! Les quatre Cavaliers de l'Apocalypse sont arrivés sur Terre avant de disparaître pendant cinq ans. Dès leur arrivée, la technologie a cessé de fonctionner ramenant les humains des décennies en arrière.
Pestilence, l'un des quatre Cavaliers revient seul sur Terre et commence à semer la peste sur son passage.
Sara, une jeune femme, travaillant comme pompier se retrouve désignée pour tenter de tuer Le Cavalier.
Ce qu'elle ignorait est que ce dernier est immortel.

La cohabitation entre Sara et Pestilence sera compliquée au début surtout que techniquement Sara est la prisonnière de Pestilence. Comme elle a tenté de le brûler vif, on peut comprendre que Pestilence soit peu enclin à la gentillesse.

Leurs rapports vont bien évidemment évoluer. Pestilence enfermé dans un corps humain apprendra au contact de Sara ce que veut dire être humain...les mauvais mais aussi les bons côtés.

Le roman les suit dans leur chevauchée à travers le Canada et les USA, s'arrêtant dans des maisons pour la nuit...maisons parfois occupées menant à des scènes déchirantes où Sara doit s'occuper des victimes de Pestilence.
Elle est la seule à être épargnée par le fléau.

Autant vous dire que lire un roman qui contient une épidémie, ne donne pas très envie par les temps qui courent :p.
Le ton reste léger malgré les nombreux morts, il manque parfois un peu de substance, de développement.

J'ai parfois eu du mal avec la romance. Même en oubliant les scènes difficiles du début, Pestilence sème la mort derrière lui. Cela semble peu propice au développement de relations amoureuses.
Sara est subjuguée par la beauté de Pestilence (ça nous est bien répété) mais je trouve qu'elle réagit fort tard par rapport à ses actions.
Elle espère naïvement, sans y réfléchir, qu'elle va le faire changer d'avis sans avoir même demandé si c'était possible.

Après, l'histoire reste agréable à lire, malgré ces quelques bémols. Je me doute que les prochains tomes seront basés sur le même schéma. Ca ne m'empêchera pas de continuer l'aventure ...

Une chevauchée macabre à laquelle je ne m'attendais pas et qui nous transporte à travers un paysage urbain fantomatique.
5 ans auparavant les 4 cavaliers de l'apocalypse sont venus supprimer toutes les technologies sur le monde, aujourd'hui c'est l'un d'eux qui revient, Pestilence le Conquérant, ayant pour mission de propager un fléau contagieux, vecteur d'épidémie et de maladie pour anéantir les humains.

Une quête meurtrière pour cette entité biblique venue mettre fin au monde qui va mettre sur sa route Sara, cette humaine, pompier de 21 ans, soucieuse de l'arrêter.
On va les suivre dans un huis clos malaisant avec une ambiance lourde et oppressante qui en premier abord peut nous faire ressentir une redondance et un effet de longueurs dans le récit mais je vous avoue que passé cette sensation je me suis focalisée plus sur les échanges et la relation complexe qui se dessine entre Pestilence et Sara.

L'évolution de leur relation m'a beaucoup plus. Un amour interdit, des sentiments confus et du désir qui pour chacun va affecter les perceptions qu'ils ont l'un envers l'autre.
Un jeu mortel du chat et la souris.

J'ai adoré Pestilence, cet être immortel et invincible à la beauté bouleversante. Un paradoxe entre l'attraction qu'il suscite de par son physique et la réalité de sa mission.
Au contact de Sara, il va fissurer son insensibilité et comprendre les méandres de l'esprit humain. Elle éveille en lui des sensations inconnues qui lui font peur.

Des échanges ponctués de joutes verbales entre ces deux natures opposées qui vont apprendre l'une de l'autre entre haine, chaos, sentiments troublants et tendresse.
On ressent le déchirement de Sara entre plaisir et culpabilité, entre hésitation et fascination quant à son attirance pour Pestilence et cette ligne infranchissable qui lui est interdite.

Un ennemies to lovers chaotique où l'humanité va devoir faire preuve de rédemption pour déclencher la compassion et l'empathie, décisives de sa survie.


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"Je trouve un réconfort pervers dans ses bras alors même qu'il est responsable de mon chagrin."⁣
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C'est la phrase qui résume le mieux cette romance que j'ai beaucoup apprécié. Je pensais que cette histoire allait s'apparenter à une dark, qu'il allait être difficile de s'attacher à Pestilence, mais pas du tout. Ce statut de prisonnière n'a jamais été poussé à l'extrême. Et leur affection mutuelle a pu s'installer en douceur. ⁣
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Pestilence pense, beaucoup. Ses certitudes s'effritent au fur et à mesure de ses conversations avec Sara. Au départ, véritable handicapé social (à la manière de Condor de Secret défense d'aimer), il redécouvre l'humanité sous un nouveau jour. ⁣Sara est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Bavarde au grand coeur (mais loin d'être niaise), un brin têtue. ⁣
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Vers la fin, leur relation et leur problématique fini par tourner en rond mais les chapitres sont courts et suffisamment addictifs pour m'empêcher de me bloquer dans ma lecture. ⁣

An 5 après l'arrivée des 4 cavaliers de l'apocalypse. Sara tente de tuer l'un d'eux, Pestilence. Après cet essai raté, elle devient sa prisonnière… Elle accompagne désormais ce cavalier qui répand la maladie et la mort partout où il passe. Peu à peu, ils font connaissance et un lien particulier se tisse entre eux.

Pestilence, au départ dénué de tout sentiments, développe une certaine humanité au fil des pages, ce qui en fait un personnage très ambigu : d'un côté il répand la mort, de l'autre il apprend les plaisir de la vie et les souffrances.
Sara, jeune femme à la fois courageuse et parfois si vulnérable est un personnage des plus attachants.

Un premier tome passionnant à suivre, avec ces deux personnages que tout oppose, un monde post-apo à la fois classique mais original sous certains point et une narration qui nous fait vivre au côté de Sara son enfer et son paradis simultanément. Si vous aimez les monde post-apo et/ou les romance, je vous le recommande.

Je ne me rappelle plus pour quelle occasion ce livre a atterri dans mes bibliothèques mais je peux dire que je ne regrette pas que ce moment ait eu lieu!
J'avais désespérément besoin d'une lecture comme celle-ci. Je ne pense pas mettre dit à un moment que je m'ennuyait dans l'histoire même si le syndrome de Stockholm n'est pas mon aspect favori.
Le seul point que je devrais noter c'est un problème de vocabulaire anatomique : on ne peut pas regarder le vagin de quelqu'un si on ne voit que l'extérieur de la personne, c'est le pubis et on parle de jambes et non de pattes pour un cheval. Je chipote mais bon^^…

Le premier tome des quatres cavaliers est une lecture que j'ai énormément apprécié, à rien d'être un coup de coeur, mais je ne sais pas il m'a manqué un petit truc. On suit Pestilence et Sara, l'un en quête de destructions et pour cause il répand la peste à travers toute la planète et l'autre désir sauver le monde en se sacrifiant.

On est sur de l'urban fantasy mais pour moi on pourrait le classer également dans de la dark romance au vue de la première partie. Heureusement, l'amour entre eux ne s'installe pas rapidement et j'ai envie de dire encore heureux. Je me suis vraiment demandée comment elle pourrait finir par l'aimer. Enfin bref, j'ai vraiment apprécié cette lecture, les descriptions sont très immersives et certains passages sont très touchants, c'est donc une lecture que je recommande vivement.