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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre résonne en écho.
Je l'ai aimé comme TRAIN DE NUIT POUR LISBONNE de P.Mercier
Le personnage principal est fort et attachant.
Les messages qui transparaissent ont une raisonnance particulière.

A lire.
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Décidément, ce tour d'horizon des romans post-apocalyptiques me réserve de belles surprises ! On pourrait craindre que toutes ces lectures sur le même thème, ce soit redondant à la fin. Mais pas du tout. Alors même si dans ce roman, j'ai trouvé des ressemblances avec certaines de mes lectures précédentes, j'y ai aussi trouvé des différences. Je l'ai trouvé notamment bien plus perssimiste et sa vision de l'humanité encore plus noire.

A Evangeline, petite ville de Sibérie, il ne reste que le shérif Makepeace. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu l'incite à prendre la route à la recherche d'une humanité quasi-disparue.

Difficile de faire un résumé de l'histoire sans trop en dire, car Makepeace rencontrera de nombreuses embûches sur son chemin. Ce personnage tout d'abord. Quelle personnalité ! J'ai beaucoup aimé ce personnage qui nous raconte son histoire avec pudeur et qui sous un aspect rébarbatif cache un bon coeur et une grande intelligence.

Qu'est-il arrivé au monde ? Theroux ne répond pas à cette question, car le récit de Makepeace se déroule plusieurs années après les événements, même si certains détails de son récit apportent des indices. Mais est-ce vraiment important ? le monde décrit par Theroux est très sombre et la plupart des personnes rencontrées par Makepeace ne donnent pas vraiment foi en l'humanité, bien au contraire. Et pourtant, l'espoir subsiste. Incarné par des personnes comme Makepeace, ou Ping, ou Chamsoudine, ou le vieux prêtre,…

La famille de Makepeace a quitté une vie confortable aux Etats-Unis pour s'exiler dans ces terres hostiles afin de vivre au plus près de la nature (et de leurs principes religieux). Cette question du lien entre l'homme et la nature, ou plutôt du lien rompu, se retrouve chez plusieurs auteurs. Et c'est une problématique passionnante.

L'auteur s'interroge aussi sur la place de la religion et son influence sur la vie humaine. Après tout, c'est aussi pour vivre pleinement leur religion que les parents de Makepeace et d'autres colons ont tout quitté ; c'est la religion encore qui coûtera cher à Makepeace après son arrivée à Hober ; et c'est encore au nom de la religion que d'autres justifieront des actes ignobles. Plusieurs hommes de Dieu sont présents dans le récit de Makepeace : lâches, cruels ou ignorants. En quoi ces hommes méritent-ils le nom d'hommes de Dieu ? D'autres le mériteraient bien plus par leurs actes. Caux qui font preuve de courage, de persévérance, de générosité, de pitié. Comme Makepeace qui finalement porte bien son prénom.

Plus qu'une belle découverte, c'est une pépite !
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Dans un univers à la Stalker sans beaucoup d'autres précisions, les aventure du shérif Makepeace.
Passionat étrange et très bien écrit
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Makepeace, shérif à l'improbable nom d'une ville déserte portant toutes les traces d'une catastrophe ayant tout détruit, vit solitaire au milieu de ses souvenirs, dans une nature rude et dans la probable menace d'autres êtres humains. Mais un jour le ciel au-dessus de sa tête est pour la première fois traversé par un avion et Makepeace prend alors la route à cheval, les armes à la ceinture, dans l'espoir de trouver ailleurs d'autres traces de survie. Bien des aventures et des tribulations l'attendent.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, qui fait penser à celui de McCarthy, La route. J'ai eu du mal à quitter ce personnage rude et complexe qu'est Makepeace, et j'étais littéralement plongée dans ce sombre univers. Plusieurs rebondissements et surprises attendent le lecteur à plusieurs endroits et bien sûr, comme tout bon roman de science-fiction, on ne peut que réfléchir à ce qui fait notre monde et les dérives possibles.
Lien : http://dautresviesquelamienn..
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Pour faire court, ce roman est à mon sens dans la droite lignée de la constellation du chien, mais avec un peu plus de SF car il est quand à lui un post apo avec une note plus futuriste. Il se démarque ensuite car le déroulement de l'action n'a pas lieu aux USA (enfin !) mais quelque part en Sibérie, où des colons ont fuit les grandes villes pleines de technologie. Il y a en plus un petit côté western qui n'est pas pour me déplaire.
Le style de Theroux est simple mais subtile, il m'a surpris plus d'une fois et ce jusqu'à la fin ! La narration à la première personne rend le récit très intimiste et les réflexions de l'auteur à travers son personnage son très intéressantes et m'ont touchées (la perte du savoir et la honte d'être moins cultivé que ses parents, la solitude, la réaction de l'homme face à la fin du monde).

-- La suite sur le blog
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Dans ce roman nous découvrons Makepiece, rien que le nom laisse songeur, shérif de son état, celui-ci continue à faire des rondes dans son village Natal, Evageline. Village de quakers, installés depuis à peine une génération par choix d'une vie simple, épurée, loin des grosses villes et de leur technologie. Les Parents de Makepiece ont fait ce choix et se sont donc établis en Sibérie, quittant leurs Amériques. Seulement, Makepiece patrouille dans une ville fantôme, seule âme encore vivante de ce désert glacé, il y a eu visiblement un bouleversement, de quel ordre, nous n'en savons guère plus...Et c'est avec ce personnage, qui se dévoile peu à peu, fragment par fragment dans cet environnement hostile qu'est la Sibérie que se plante le décor de ce roman. Où les conditions de survie dans un monde sont telles que l'Homme confronté à ce bouleversement, fera le choix comme beaucoup de se ranger dans ces pires retranchements où l'exploitation humaines est monnaie courante, où la confiance en son congénère n'est plus qu'un rêve éphémère ...
La suite sur le blog ...
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Voilà longtemps que je n'avais pas ressenti une telle impression. Celle de lire un roman à l'univers exceptionnel, unique.

Au nord du monde, à la fin de toutes choses, le shérif Makepeace nous entraîne dans une épopée intemporelle et entêtante. Ne pas en dire plus, même la quatrième de couverture le respecte.

L'écriture est fluide, la maîtrise narrative fataliste mais non réductrice. le tout est un roman nerveux, bluffant, granitique et incarné à l'ambiance intense, glaçante, électrisante et imprévisible.

La corrosion du monde, la sagesse disséminée au vent, l'effondrement de nos valeurs, la recherche de l'essence même de notre humanité. Original, haletant, merveilleusement bien traduit, un auteur à suivre !
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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un livre très fort, très dur, surprenant, et bouleversant,une écriture distancée, au style sobre, émaillé de très beaux passages métaphoriques.
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Dans les rues froides, vides et sombres d'Evangeline, le shérif Makepeace fait sa ronde en attendant les quelques semaines de redoux. L'action se déroule en Sibérie post-coloniale, parmi les ruines d'une vie meilleure rêvée par une poignée d'immigrés américains. La neige y règne dans le cycle inexorable des civilisations perdues qui croyaient en un exil salvateur. Entre ces murs, résonne tristement l'échec de l'autarcie, de l'idéalisme, mais il faut pourtant survivre...

Venez vous réchauffer sur Culturopoing autour d'une bonne chronique !
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En refermant l'année dernière La route, j'aurais bien pu jurer que ce serait le dernier roman post-apocalyptique que je lirai, non que je ne l'ai pas aimé, bien au contraire ! Je pensais plutôt qu'il serait impossible d'en écrire un autre par la suite. Et pourtant, Marcel Theroux l'a fait. Cet anglais a créé une histoire originale, prenante et étonnante. le récit est celui de Makepeace, shérif de la ville d'Evangeline, dans la taïga sibérienne, une ville créée quelques décennies auparavant par des colons américains. Makepeace fait partie des rares rescapés de cette région, dévastée par des invasions successives de malheureux, affamés et déracinés, fuyant on ne sait trop quel cataclysme, guerre ou réchauffement climatique. Qu'est-ce qui donne envie à un auteur d'imaginer un monde, ou une partie du monde, où l'espèce humaine se réduit à quelques spécimens, ayant presque oublié qu'ils ont connu ou que leurs parents ont connu les progrès technologiques, électricité, voitures, avions et machines diverses ? Etudier les êtres humains restants et leur adaptation ou non à un état de nature retrouvé. Contrairement à La route, la forêt, quoique inhospitalière et froide, mais fournit cependant du gibier, des plantes, voire des graines à semer. Makepeace réussit donc à survivre, de justesse, jusqu'au jour où un avion survolant la région lui fait espérer autre chose.
Il ne faut pas en dire plus pour ne pas effleurer toutes les ruptures, tous les étonnements que peut procurer ce roman. C'est beaucoup plus qu'un récit de science-fiction, car l'auteur, en racontant cette ère troublée, impitoyable et désespérée, nous parle de la vie, tout simplement.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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