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De la postface rédigée par Haruki Murakami, et parmi toutes ses réflexions intéressantes, j'en retiens deux :
- d'une part, le fait qu'il souligne le caractère essentiel de l'originalité dans un roman
- d'autre part, l'envie qu'il exprime de demander les opinions des lecteurs sur ce texte de Marcel Theroux

Je le rejoins complètement sur l'originalité car, dans ce roman, dont le thème dystopique, post-apocalyptique, pourrait paraître usé jusqu'à la corde, il parvient à créer cette originalité nécessaire pour sortir des poncifs du genre, et il le fait en créant une héroïne attachante dès les premières pages, dont le livre retrace finalement l'existence avec une grande habileté littéraire.

Déjà son prénom : Makepeace, qu'elle a eu du mal à porter dans l'enfance et l'adolescence. Puis, ses attitudes, ses réflexions sur son passé, son présent, sa volonté d'imaginer un avenir si improbable, son désir ou son acceptation de la mort, son vécu de celle de tous ceux qui lui ont été proches.

Makepeace, c'est une fille qui bouge, une battante, une combattante, acceptant les défaites, l'adversité terrible, mais qui garde un secret espoir au fond d'elle-même qui lui fait accomplir les actions les plus téméraires -- c'est bien le mot, car elle va bien plus loin que le simple courage -- agissant souvent sans la réflexion qui pourrait l'empêcher d'agir.

C'est un beau roman dont il ne faut surtout pas dévoiler le contenu, mais dire simplement aux lecteurs tentés par ce livre qu'ils vont plonger dans un univers qu'ils ne quitteront pas dès les premières pages tournées, pour le lire quasiment d'une traite, tant il est naturel et nécessaire de ne plus quitter un instant Makepeace, pour la suivre jusqu'à la fin, une fin d'anthologie qui referme un livre de vie inoubliable.
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Au nord, dans l'immensité des steppes et des taïgas, se trouve le salut.
Des hommes quittent les grandes villes et leur confort pour aller vivre en Sibérie, cette « étrange terre déserte, froide, et tachée de sang ». Pour tourner le dos à un monde avili et sans grâce. Pour retrouver ces valeurs oubliées et simples du travail, le vrai, et de l'entraide entre les hommes.
Des pionniers d'un genre nouveau.
C'est ici, en pleine Sibérie, presque au milieu de nulle part, qu'est née et a vécu Makepeace. Très loin du mercantilisme et des dépravations du monde de ses parents. Un monde qui l'attire, malgré toutes les mises en garde, les ressentiments, et les interdits des adultes.
Mais ce monde qu'ils ont abandonné part en vrille. À force de se lézarder de tous côtés, il finit par s'effondrer. Dérèglement climatique, inondations, guerres, problèmes d'approvisionnement des grandes métropoles, famines… Il a fallu le temps d'une génération pour en arriver à ce naufrage.
Ce sont des hordes de familles affamées, hagardes et dépenaillées, ce sont des bandits de grand chemin sans foi ni loi, qui viennent saccager les terres cultivées avec tant d'amour et de désintéressement par nos pionniers.
Au nord, dans l'immensité des steppes et des taïgas, se trouve désormais la survie.
Le monde s'efface, se retire, et Makepeace se retrouve seule, ou presque, dans la ville des pionniers de la lointaine Sibérie. Une ville fantôme qu'elle parcourt chaque jour à cheval. La voilà contrainte de vivre comme le peuple des caribous. Il en faut de la force d'âme, du courage, pour être cette dernière sentinelle d'un ancien monde tombé en jachère.
Makepeace se tient prudemment à l'écart du nouveau qu'elle voit apparaître dans de grandes colonnes de poussière. Seuls l'opportunisme, la cruauté et l'exploitation s'épanouissent au milieu de ce grand désordre.
Puis il y a cet avion qui caracole dans le ciel. Et si la civilisation existait encore quelque part, là où se rendait l'avion ? L'espoir chevillé au corps, Makepeace abandonne sa maison et son potager pour tenter de la retrouver. Elle se lance dans la grande steppe, prête à affronter tous les dangers, toutes les cruautés.
Elle a des fantômes à oublier aussi. Ses parents. Charlo et Anna qu'elle a enterrée. Et Ping. Son sourire. Sa joie. Sa reconnaissance. Son ventre rond.
Dans son dernier périple, elle ne trouvera que mort, exactions, haine et dépravation. Puis au moment où elle n'attendait plus rien, une dernière raison de vivre.
Il y a du souffle épique dans ce refus obstiné du renoncement malgré les échecs et les espérances trahies.
Vraiment. Une histoire prenante. Un beau et grand roman.
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Makepeace, l'héroïne sans peur ni reproche d'« Au bord du monde », évolue dans un monde post-apocalyptique. Elle est la shérif solitaire d'une grande cité de Sibérie où elle a grandi et dont elle est l'une des uniques survivantes. Ses parents, dans une tentative utopiste d'échapper à l'hystérie consumériste de l'Occident, ont émigré des années plus tôt dans une contrée lointaine et sauvage pour fonder une communauté qui ne survivra pas à l'arrivée ininterrompue de migrants fuyant l'apocalypse.

Sa rencontre avec Ping, une jeune femme chinoise enceinte, puis l'apparition stupéfiante d'un avion survolant la cité maudite en direction du nord vont conduire Makepeace à reprendre espoir et à entamer un long périple semé d'embûches. Au cours de cette interminable expédition, rien ne lui sera épargné, mauvaises rencontres, privations, torture, emprisonnement, mission suicide en zone infestée par la pollution nucléaire, pour ne citer que quelques uns des événements qui jalonnent la quête désespérée de la narratrice au courage aussi immense que les steppes qu'elle va traverser au péril de sa vie.

« Au bord du monde » de Marcel Théroux est un livre à la fois classique et étrange qui mêle le western sibérien avec le roman post-apocalyptique. le monde tel que nous le connaissons a été victime de son hubris et ravagé par un cataclysme mystérieux. Ne subsistent que quelques communautés retournées à l'âge de pierre et conduites par des guides spirituels dont la caractéristique principale est l'hypocrisie. Prisonnière de l'une de ces communautés, l'héroïne au coeur pur et au visage défiguré par la soude que lui ont versée une bande de lâches, fait preuve d'une résilience inouïe. Elle ne perd jamais espoir dans sa quête d'une cité qui aurait été épargnée par l'apocalypse et serait encore en mesure de faire voler des avions vers le grand nord.

Le charme du roman réside dans ce mélange des genres. Si on y retrouve la solitude, la beauté des paysages, le courage des protagonistes propre au western, le retour soudain de l'humanité à une vie tribale guidée par la religion, devenir ultime d'une civilisation ayant atteint une forme de perfection mortifère, dont ne subsistent que des zones infectées par une radio-activité mortelle, renvoie le lecteur aux grands classiques de la dystopie.

Le statut de roman culte d'« Au bord du monde » doit forcément à la beauté de la toundra balayée par une lumière rasante, ainsi qu'à l'interrogation qu'il suscite sur le séisme qui menace une civilisation hypnotisée par sa propre hubris. Et pourtant, l'essentiel est sans doute ailleurs et se niche au creux de l'âme intègre et sauvage de Makepeace, qui ne rend jamais les armes, malgré les épreuves indicibles qu'elle traverse lors de sa quête éperdue d'un monde qui aurait gardé une forme de dignité.
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Un grand vent d'aventure souffle sur cette dystopie que je n'ai pas lâchée.
Marcel Théroux nous entraîne sur les traces d'une fin de civilisation dans les paysages époustouflants et sauvages du grand Nord Sibérien qu'il connait bien.
Le grand Nord abrite des villes nouvelles construites par ces colons qui ont fui une vie misérable ou bien ont été chassés de leurs terres depuis que le dérèglement climatique a provoqué le chaos dans le monde entier.

« Nos étés dans le Nord rallongeaient et nos hivers se faisaient plus doux. Personne ne s'inquiétait outre mesure de savoir que ce qui atténuait les effets du froid de nos hivers réchauffait, affamait et déstabilisait les régions surpeuplées du globe »

Evangeline est une de ces bourgades où une communauté de Quakers tente de vivre en autarcie et dans la concorde. Il faut pourtant se protéger des dangers extérieurs, ces gens venus d'ailleurs, et c'est la mission de Makepeace, promue sheriff.
Du monde au-delà d'Evangeline, Makepeace ne connait que ce qu'on raconte ou que ses parents ont connus dans une époque désormais révolue. Après les départs et la mort de ses habitants, la bourgade ne compte plus que la jeune femme rebelle. Un jour, elle voit un avion traverser le ciel, évènement inattendu qui va la pousser à partir découvrir le reste du monde dans l'espoir que la civilisation technologique peut renaître de ses cendres. Makepeace joue sur son allure androgyne et son instinct de survie, lesquels vont lui permettre de surmonter nombres dangers.
Son errance dans ces régions du nord de la Sibérie nous fait découvrir une civilisation violente où les hommes retournent à la sauvagerie. Ils ont tout perdu des technologies anciennes et réinventent un monde où les vestiges du passé qu'on ne sait plus fabriquer ont valeur de trésor. Certains, comme Makepeace, sauvent les livres car ils représentent un savoir et une culture perdue. Car que penser d'un monde où l'on brule les livres pour se chauffer ? Les hommes sont puissants ou bien esclaves, entre les deux l'espace est infime pour vivre. Alors, quel avenir reste-t-il à cette humanité pour garder l'espoir d'un monde nouveau ?

« Ce monde est un vieux serpent qui mue. C'est une vieille femme rusée, et je deviens moi-même peu à peu une vieille femme rusée, et le dernier être humain qui respirera sur cette planète sera une vieille femme rusée qui élève des poulets et plante des choux, ne se fait plus d'illusions et a survécu à tous ses enfants. »

L'avenir brossé par Marcel Théroux est très sombre, mais c'est grâce à sa résilience que l'homme peut y survivre.
Cette dystopie se lit d'une traite. J'ai particulièrement apprécié la personnalité de l'héroïne, sa capacité à survivre et sa résilience d'un monde perdu.
Un roman fort qui me poursuivra longtemps.

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Sous couvert d'un roman d'aventure post-apocalyptique, dans un futur proche, l'auteur décrit le combat solitaire de l'homme contre un environnement hostile. Il écrit sur la confiance que l'homme sait tirer de sa propre force, la persévérance, le dévouement, la lutte et la puissance de l'esprit. Mais Theroux donne aussi une image de la vulnérabilité des êtres humains en relation avec les technologies avec lesquelles ils s'entouraient... dans un monde, désormais voué à l'oubli.

Si "Au nord du monde" donne une vision plutôt pessimiste de notre avenir, l'auteur laisse également transparaître un message positif sur la résilience de l'individu... et -contrairement à "La Route" de Cormac McCarthy, auquel ce livre a parfois été comparé- le lecteur reste finalement sur un sentiment d'espoir.

Une histoire intimiste dans laquelle on entre rapidement, non seulement à cause du principal personnage, fort et volontaire, de Makepeace (à la recherche du monde perdu au-delà de la Sibérie où sa famille quaker s'était autrefois installée)... mais aussi par un style d'écriture riche et figuré qui m'a fait particulièrement apprécier ce récit d'errance.
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« Je suis née dans le monde le plus vieux qui soit. Ce monde avait tout l'air d'un canasson à bout de forces que de vieilles blessures font boîter, bien décidé à envoyer valser son cavalier. Quant à mes parents, qui disaient aimer la simplicité et le langage franc et direct de la Bible, il y avait derrière eux un monde de pierres du souvenir, d'avions et de cités de verre qu'ils voulaient désapprendre. »

Makepeace est la narratrice de ce roman post-apocalyptique, dans lequel les surprises ne manquent pas. Au départ il faut faire confiance à l'auteur car rien dans le contexte ne différencie la narration de celle, par exemple, d'un western. C'est au fur et à mesure que sont données des indications sur la région du monde où nous nous trouvons. Pour en révéler un minimum, je dirais que les parents de Makepeace sont des quakers tardifs, venus au nord de la Sibérie dans l'espoir d'échapper aux tourments climatiques et politiques qui se sont aggravés. Pour cela, comme leurs semblables, ils ont acheté, cher, le droit d'y résider.

Evidemment toute cette expérience tournera au cauchemar, car s'il y a une chose sur laquelle on peut compter, c'est bien la dureté du monde, qui n'a que faire des croyances ou des illusions de bonté humaine. L'éternelle histoire de ne pas faire le bien qu'on voudrait et de faire le mal qu'on était persuadé d'éviter…
Ce roman est pourtant réellement captivant à chaque instant.

En revanche j'ai trouvé son style assez quelconque, avec tout de même de belles pages sur la nature, que la narratrice traverse à cheval (et parfois même à pied). Il ne faudrait toutefois pas s'attendre à y lire quelque chose de similaire aux romans d'Antoine Volodine, par exemple, qui avec des thématiques proches propose des expériences de lecture beaucoup plus abouties.
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Le récit est bien mené, efficace et parfaitement assaisonné de révélations qui nous font peu à peu découvrir la vie et la solitude de Makepeace. Cependant, ma seule déception réside dans l'absence d'originalité du monde post-apocalyptique décrit par l'auteur. On y retrouve tous les éléments habituels que l'on trouve souvent dans les romans et les séries après un effondrement. Cette image du héros solitaire – survivaliste – portant seul en lui ce qui reste de l'humanité, fait face à la dangerosité du groupe, indubitablement pourvu de tout ce qui caractérise le pire de l'être humain.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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👢On s'attend à voir passer des bottes de paille et à entendre le son d'un harmonica comme dans un western (dit celle qui n'en a jamais regardé un)).

👢Dans les premières pages, avec son cheval, ses flingues et ses rondes, Makepeace a tout d'un shérif. Sauf qu'ici, on ne sait pas trop qui sont les brutes et les truands.

👢Comment survivre dans cet endroit désert, désolé, violent? le filet d'espoir de Makepeace est de prendre la route, en quête d'un meilleur ailleurs et ce qui ressemble à une dystopie devient aussi un roman d'aventures.

👢 La pugnacité de Makepeace face aux épreuves traversées, son destin marqué tragiquement dès sa jeunesse, ses "presque" morts m'ont fait penser au personnage de la série La servante écarlate avec une dose d'humour en plus, respiration salutaire dans ce monde sans grande humanité.


👢Si le style ne m'a pas particulièrement charmé ( sur un sujet proche, l'extraordinaire "Dans la forêt " était bien plus émouvant), mille questionnements ont jailli au fur et à mesure de ma lecture tant sur le futur de notre planète.

Des questionnements qui portent sur nos sociétés entièrement axées autour de la consommation et le "toujours plus" (travailler plus, produire plus) creusant les inégalités sociales, terreau de bien des colères que sur l'instant de survie (est il si puissant qu'il donne envie de vivre même lorsqu'on se retrouve absolument seul, sans ami, sans famille, sans aucune relation sociale ?).
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une fabuleuse épopée post-apocalyptique en Sibérie.
Le roman est comme un fleuve impétueux qui nous emmène au travers de la Sibérie sur fond de changement climatique.
On ne sait où le prochain méandre du fleuve nous emmènera.
Le cours est impétueux. Les rochers vont broyer bien des passagers.
À la barre de notre frêle et précaire esquif : Makepeace shérif d'une bourgade désertée.
Oui frêle et précaire tant la frontière entre la vie et la mort est ténue et vite franchie.
Ceux qui montent seront peut-être les prochains à tomber à l'eau engloutis par les flots.
Modeste et fragile esquif, mais qui suscite la convoitise.
Quand il n'y a plus rien, tout est richesse.
Tout est convoité.

Les paysages sont immenses, les humains sont quasiment tous impitoyables. Mais qui a le choix ?

Le grand mérite du roman est de nous exposer à une vérité nue : Si le climat change brutalement, il n'y aura pas d'endroit « pour se cacher ».
Il n'y aura pas de zone où la vie pourra continuer comme avant même dans un petit îlot conservé.
Un miracle, une survie individuelle est possible.
Mais la « civilisation », le cadre des lois, les fonctions nobles, le savoir-faire, le savoir ? … Non

Plus de « richess ». Ou alors de rares privilégiés qui vivent dans l'illusion avec des machines, des outils, un mode de vie qui tiennent encore par quelques sparadraps temporaires

Une grande épopée rude, violente et cruelle à la fois intime et vaste.
Toujours vraie. Toujours inattendue.
Makepeace personnage inoubliable.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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« Car on n'est jamais vraiment sûr d'être le dernier ».

Voici une histoire post-apocalyptique dans un roman saisissant.

De l'aube au crépuscule dans les terres du Grand Nord sibérien, une dystopie aventureuse entre steppe et taïga dans des conditions extrêmes. Un monde de désolation.
Une atmosphère de confusion et de désastre glacial dès le départ.

Dans un futur où le temps semble s'être arrêté, ce roman nous emporte dans un voyage éprouvant et dangereux dans la toundra hypnotique, à l'environnement et aux personnages éveillant méfiance, colère, curiosité ; la crainte est grandissante au gré des révélations inquiétantes.

Entre chaos, cruauté, et espoir, courage, instinct de survie, le danger est permanent, la violence installée, légitimée, afin de survivre.
La survie en ce monde ne tient qu'à pouvoir se nourrir et se défendre.

« Il y a plein de choses que je voudrais désapprendre, mais on ne peut feindre l'innocence. Ne pas savoir est une chose, faire semblant de n'avoir jamais su, c'est une imposture ».

Un récit dur, âpre et original qui bouscule. Tristement évocateur de l'état du monde, des dérives provoquées par l'homme. Beauté et fragilité du monde aux accents que l'on craint prémonitoires, avec une énergie dans le désespoir.
*
Une lecture difficile pour moi, ici totalement en dehors de ma zone de confort, une véritable découverte donc qui amène réflexion.
*
L'auteur écrit avoir été inspiré pour ce roman après un voyage en Ukraine en 2000 et dans le nord de la Sibérie, un reportage à Grozny capitale tchétchène bombardée, et des rencontres avec des victimes, des habitants meurtris, notamment autour de Tchernobyl et de son périmètre interdit.
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Un livre culte qui saura plaire aux amateurs de romans d'aventures et d'anticipation.
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