Ça y est, elle tombe. Ses organes se compriment, l’atmosphère tout entière transite par ses poumons. Alors, le bruit de la circulation, le grondement du moteur, les vibrations, tout s’efface.
Trou noir.
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La surface de l'eau scintille, semble se dissocier en des milliers de fragments alors qu'en réalité elle forme une seule et même matière. Alice plisse les yeux face à cette complexité impalpable. On lui a expliqué qu'il se passe la même chose dans sa tête, que de petites étoiles brillent chacune de leur côté, indépendantes les unes des autres, mais que bientôt, ces astres de lumière vont se regrouper pour former un seul soleil. Cela signifie sans doute que tout n'est pas mort, que sa vie, à défaut d'être belle, pourra être normale.
Sous la torture, on est prêt à raconter n'importe quoi.
Avancer dans un grenier, c'est remonter le fil de l'existence. N'importe qui peut y lire l'histoire d'une famille.
Il y a une phrase intéressante sur la liberté : on ne sait pas ce qu'elle représente, tant qu'on ne l'a pas perdue.
- Demain, chérie, c'est mon jour de repos. Je suis crevé.
- Demain, toujours demain ! Et s'il n'y avait pas de demain ?
- Nous ne le saurions pas.
- Quoi ?
- S'il n'y avait pas de demain, nous ne le saurions pas.
Ce soir, elle a envie de côtoyer autre chose que la misère humaine.
Elle a envie de rêve...
Tout semble tellement simple en apparence.
Tout est tellement compliqué en réalité.
Claude vient de changer de vie aussi facilement qu’un journaliste change de sujet. En tournant la page.
- Il y a une phrase intéressante sur la liberté : on ne sait pas ce qu'elle représente, tant qu'on ne l'a pas perdue.