Cent mètres de silence

Joe et Elisabeth sont mariés depuis dix ans. Joe la trompe avec Carol. Il est propriétaire d'un cinéma dans une petite ville de Caroline du nord. Afin de se séparer sans perdre d'argent, le couple imagine une escroquerie à l'assurance, avec l'aide de Carol.
Un roman du milieu du vingtième siècle que je n'ai pas trouvé si noir que ça. Je me suis perdue dans les longues explications sur la commercialisation d'un film pour le cinéma. Quelques bons dialogues ne m'ont pas fait oublier l'ennui que j'ai éprouvé tout le long de cette histoire.

Deuxième échec de lecture. La traduction est vraiment foireuse, tous les personnages même les culs-terreux s'expriment au passé simple et à l'imparfait du subjonctif. Les dialogues m'ont d'ailleurs rappelé certaines séries Netflix sous-titrées de manière littérale par des demeurés, tellement c'est nawak. Je n'ai rien retrouvé de la littérature américaine que j'aime tant, les Crews, les Fante, les Palahniuk, les King... Quant aux tractations et digressions sur le cinéma (pas l'art, mais les salles de cinéma), je n'ai à peu près rien pigé. Non, vraiment, on m'avait vanté ça comme un classique, et ben je me relèverais pas la nuit pour relire du Jim Thomson.