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Citations sur Le criminel (10)

Sacré patron ! Il fallait au moins lui reconnaître cette qualité, à ce vieux requin décadent. Il n'avait pas plus de principes que les vers blancs qui lui bouffaient la cervelle, mais il s'y connaissait en journalisme. Il savait ce qui faisait vendre du papier.
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- Je pense qu'il n'y a rien de plus ridicule que de voir une femme de quarante ans qui essaie de s'affubler comme une adolescente.
Je lui adressai un large sourire, les yeux braqués sur son tricot tendu à craquer, puis je laissais lentement plisser mon regard sur son pantalon moulant.
- À propos, repris je, ça me fait penser que je dois absolument acheter une nouvelle lessive. Celle que j'utilise en ce moment fait rétrécir tout mon linge.
- Mais, ma chère, fit-elle, ne me dîtes pas que vous venez de laver cette ravissante robe ! Et moi qui pensais que vous aviez pris quelques kilos.
Elle sourit, fixant ma robe comme si c'était la première fois qu'elle en voyait une.
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Vous ne possédez pas la moindre foutue preuve en dehors de ses aveux, et je les taillerai en pièces. Quand j'aurai fini, on y trouvera plus de trous que dans la culotte en dentelles d'une pute d'Hollywood.
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Le petit Talbert ressemblait à la majorité des adolescents que j'ai rencontrés. Il n'ont l'air ni spécialement éveillé ni vraiment renfrogné. Ils donnent une impression d'espoir résigné: comme s'ils s'imaginaient qu'il ne pouvait rien leur arriver de bon, bien qu'ils soient tous prêts à saisir la moindre chance qui pourrait leur être donnée, et qu'ils mériteraient sans aucun doute .
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- Je parie que vous allez vous faire faire une permanente, dit-elle. Pourquoi n'attendez-vous pas qu'il fasse un peu plus froid, Martha ? Vos cheveux épaissiront peut-être, d'ici là, et la permanente tiendra mieux.
- Non, je crois que je ne me ferai plus faire de permanentes, répondis-je. Vous allez dans un salon et vous tombez sur une coiffeuse qui vient juste de teindre les cheveux d'une vieille bonne femme, et qui s'occupe de vous tout de suite après. Comme la dernière fois, vous vous souvenez ? Non, je ne crois pas que nous étions ensemble; vous sortiez du salon au moment où je suis arrivée. En tout cas, ils venaient juste de terminer la teinture d'une cliente, je ne sais pas qui c'était, puis ce fut mon tour. Mon Dieu, Fay ! Quelle puanteur ! Il m'a fallu des jours pour me débarrasser de cette odeur affreuse que j'avais dans les cheveux.
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Cela allait être difficile, encore plus difficile que je ne l'avais craint. Mais je ne pensais pas tant à la situation que j'allais affronter qu'aux causes profondes de cette situation. Qu'avait-on fait à ces gens là, qu' avait-on pu leur faire et leur dire pour qu'ils soient devenus ce qu'ils étaient?
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Non, je ne sais pas pourquoi. Pourquoi est-ce que tout le monde veut toujours savoir pourquoi, d'abord ? Bon sang, si à chaque fois qu’on lève le petit doigt, on doit se demander pourquoi, on ne fait jamais rien.
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C'est comme ça, chez moi. Quand ça commence bien, ça finit mal. Quand ça commence mal, ça finit bien. C'est presque toujours comme ça, chez moi.
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La journée avait été plutôt bonne, dans l'ensemble, c'est pourquoi j'aurais dû me douter qu'elle finirait mal. Si vous avez lu les journaux, ces derniers temps, vous savez sans doute déjà de quoi je veux parler. Ça se passe toujours comme ça, chez moi, on dirait. Aussi loin que je me souvienne, ça n'a jamais manqué. Je me réveille en forme, un matin, je me sens capable d'avaler mon petit déjeuner, pour une fois, et j'arrive même à trouver une place assise dans le train de huit heures cinq. Et ça continue de la même façon toute la journée — aucun problème, tout marche comme sur des roulettes (...)
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Le problème, ce n'est pas ce que disaient ni ce que faisaient les gens, ou ce qu'on s'imaginait qu'ils pouvaient bien dire ou faire. Le problème, c'était moins les autres que nous-mêmes. Qui n'arrêtions pas de ruminer toute cette histoire sans être sûrs de rien. Sans pouvoir être sûrs comme on a besoin de l'être dans un cas comme celui-là.
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