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Critique de carnet-de-voyage


Le Docteur Murphy gère sa maison de cure, comme un président normal gère la crise mondiale, mollement...

Toutefois, le Dr Murphy est un philanthrope, ce qui n'est pas le cas de tout le monde....

Mais si il avait lu "Les pensées de San Antonio" il aurait adoré ce que Fréderic Dard y écrit : " Tout n'est pas cirrhose dans la vie, comme dit l'alcoolique. "

En effet, si il ne trouve pas, au moins, 15 000 $, il fermera la boutique..

Mais, quand la famille "bienveillante" du patient de la chambre 4, lui propose de faire passer à trépas le vieux en lui garantissant la continuité de son activité, il se trouve face à bien des dilemmes..

Comme disait Courteline : " L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés."...oui mais parfois on peut aider le processus, non ?

Jim Thompson, alcoolique reconnu, et hélàs ce qui lui sera fatal, semblerait, selon la petite histoire, s'être inspiré d'une de ses cures de désintox pour poser les bases de ce roman, truffé de personnages hauts en couleur et d'une infirmière à la blouse bien étroite, zozotant et pompant sur la cigarette comme les résidants sur le bourbon....

Thompson aurait apprécié, comme un bon bourbon du Kentucky, la citation de Winston Churchill : « J'ai retiré plus de choses de l'alcool que l'alcool ne m'en a retirées. ».
Il lui laissera, cependant la vie...
Et de beaux romans...

"Les alcooliques" est un peu comme les effluves de l'alcool... on s'égare un peu, on perd le fil de l'histoire, on rit, et une fois dégrisé, une fois le livre fermé on se demande ce qu'on a bien pu y trouver.... mais on est heureux de l'avoir lu...

« Pour savoir qu'un verre était de trop, encore faut-il l'avoir bu. » Courteline



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