Les dames de Marlow enquêtent, tome 3 : Poison en huis clos

Les trois amies échangèrent un regard. Si Sophia affirmait avoir un mari parfait, c'était la preuve qu'elle mentait.

Tout le monde répète combien Geoffrey était un type formidable, mais dans le tas, il y en a bien un qui ment, n’est ce pas ? Parce que quelqu’un avait des raisons de le tuer. Qui? Et surtout, pourquoi ?

C'est bel et bien la reine Agatha Christie qui a écrit cette citation dans Hallowe'en Party.

On a besoin de matheux dans cette société !

Sa tasse de thé à la main, elle alla s'asseoir sur une chaise de jardin, but une gorgée et sentit le bonheur l'envahir. Ces moments consacrés à explorer le passé d'un meurtrier potentiel étaient les plus beaux de son existence.

- Un stylo dont vous vous servez de la main gauche ? demanda Suzie.
- Oui, confirma Debbie déconcertée. Je suis gauchère. C'est important ?
- Non, ça n'a aucune importance.

Ce n'est pas parce que les comptes sont bons qu'il n'y a pas d'arnaque

« Une tasse de thé » et rien d’autre, ça n’existe pas, dit Judith d’un ton grave. Surtout à mon âge. Tu sais ce que c’est. Il va être gentil et charmant, et dès qu’il sera entré chez moi, il voudra qu’on lui fasse la cuisine, la lessive – en gros, il voudra une bonne à tout faire. Et c’est bien la dernière chose dont j’aie envie dans mon existence !

Vous savez ce que je fais quand je nage et que je perds pied ? lança Judith . Je continue de nager. Allons, mesdames ! La tête haute, les épaules en arrière !

– Il faut fêter ça. Un bonbon ? Voyant ses amies choisir leur bonbon, Judith ne put s’empêcher de penser aux quatre mousquetaires croisant leurs épées avant de partir en mission. – Une pour toutes ? demanda-t-elle – Et toutes pour une ! répondirent les trois autres. Chacune mit un bonbon dans sa bouche et Judith croqua le sien avec délectation.