Citations sur Les dames de Marlow enquêtent, tome 3 : Poison en huis .. (26)
- Je sais, le stéréotype de la belle-mère impossible, mais elle est bien pire que ça : c'est le mal incarné.
- Voilà un terme très fort, releva Judith.
- Le jour de mon mariage, elle portait sa robe de mariée.
Je me suis donnée beaucoup de mal pour mettre au point tous les élèments de ma vie. J'ai une maison merveilleuse, un travail que j'adore et de très bons amis. Pourquoi laisserais-je un homme gâcher tout ça ?
Partager la vie de quelqu'un. Non, se dit-elle : impossible. Soyons sérieuse. Elle adorait vivre seule, même si avec Daniel, son chat, elle n'était pas tout à fait seule.
Son visage long et pâle lui rappelait une savonnette sur la corde proche de sa fin.
- Suzie Harris ?
- Oui, une dame qui ressemble à une petite montagne et s'habille comme une alpiniste.
" Albert Einstein" est l'anagramme de " rien n'est établi", ce qui, personnellement m'enchante.
Pour Judith, vivre seule était le comble du bonheur. Enfin, dans l'ensemble.
Un seul regard sur elle et l'on sait à qui l'on a affaire : tu sais, ces gens très riches qui se prennent toute leur vie pour des génies... Toujours plus gentils que toi, mieux habillés que toi... Tout pour elle est une compétition, et elle doit gagner à tous les coups.
Colin n'est pas parfait, je le sais. Mais sans prévenir, quand nous vacquons à nos occupations, il lui arrive de sortir quelque chose d'inattendu qui me fait éclater de rire. En général, c'est parce qu'il a compris quelque chose de travers. Ou qu'il évoque un épisode de nos vingt ans. Ou alors, nous regardons la télé, assis sur le canapé, et il prend ma main.Ce sont des moments où il est bon de vivre avec quelqu'un. Ou peut-être, aussi, que ma vie n'est qu'une prise d'otage et que je suis atteinte du syndrome de Stockholm, qui sait ?
Les trois amies échangérent un regard. Si Sophia affirmait avoir un mari parfait, c'était la preuve qu'elle mentait.