La lumière a plus qu’une dimension physique et technique. Elle est aussi d’ordre sensible et spirituel. Qu’elle soit naturelle ou artificielle, la lumière nous conditionne de deux manières: physiologiquement, mais aussi psychologiquement. En effet, la lumière nous met dans un certain état d’esprit, elle influe sur notre humeur.
Les débats passionnés entre Einstein et Bohr sur la description du réel par la mécanique quantique ont duré des années et ils sont restés dans les annales de la physique, Déterministe farouche, Einstein rejetait l'interprétation probabiliste de la réalité. La mécanique quantique enveloppe en effet le monde des atomes et des particules d'un grand flou. Au lieu de suivre une orbite bien définie autour de l'atome, l'électron peut être partout à la fois dans l'atome. Impossible de le localiser avec certitude. On peut seulement avancer la probabilité de le rencontrer ici ou là. Einstein ne pouvait accepter cette conception du réel: « Dieu ne joue pas aux dés », se plaisait-il à répéter. Bohr, exaspéré, lui répliqua un jour : « Arrêtez de dire à Dieu ce qu'il doit faire ! »
Dans l’univers d’Einstein, ce n’est plus le temps et l’espace qui sont universels, comme le pensait Newton, mais la vitesse de la lumière.
Le débat sur la nature de la lumière fait rage au XVIIe siècle : est-elle particule, comme l’affirme Newton, ou onde, comme le soutient Huygens ? Ce n’est qu’au début du XXe siècle que Niels Bohr, fondateur d’une physique nouvelle, la mécanique quantique, énonce le principe de complémentarité: la lumière a une double nature. Elle est à la fois onde et particule.