- Curieux, hein ? Qu'en pensez-vous, gendarme ?
- Si je ne craignais de vous contredire, brigadier, je dirais que c'est aussi mon avis.
Dans une prison de province, le dénommé Jo la Seringue s'évade de prison. Il a juré, à la fin de son procès, de se venger de son avocat Samson Loucq. Plus étrange est le fait que Jo semble avoir sauté par-dessus le mur de la prison. La police, et notamment l'inspecteur Crouton, est sur l'affaire. Flairant le mauvais coup, Gil Jourdan est sur le coup. L'histoire, plus sombre qu'il n'y paraît, fera courir de grands risques à Gil Jourdan qui, naïf mais courageux, parviendra, c'est entendu, à lever le voile sur le mystère des cargos du crépuscule.
Dans la lignée dans trois albums précédents, Les cargos du crépuscule allie un dessin qui demeure dans la ligne claire, hésitant entre l'héritage d'Hergé et celui de Franquin, à un scénario habile et efficacement rythmé. Mieux encore, la verve littéraire de Tillieux fait son effet : les passes d'armes verbales entre Crouton et Libellule sont très drôles. Ainsi, jouant sur le registre du polar et du comique, Tillieux réussit un équilibre rare et montre que cet album n'est pas, loin s'en faut, le crépuscule de la série.
Parfaitement, monsieur le préfet! ... et ça faisait "HOP", non ... HOP....
H comme acheter,
O comme Hop,
et P même que si c'était A ce serait la première lettre de l'alphabet.
- Mais ! Vous trichez ! Vous jouez des cartes que je vous ai pas données !
- Et comment connaissez-vous mes cartes ?
- C'est la troisième fois que vous jouez un as de pique !!!
- Mais !… C'est un travail de fou, ça !!!
- Pourquoi croyez-vous qu'on vous le propose ?
[Le gendarme]
Parfaitement, monsieur le préfet !... Et ça faisait "hop"... Non... HOP...
H comme acheter, O comme hop et P que si c'était A, ce serait la première lettre de l'alphabet.