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3,8

sur 567 notes
Le roman de Cécile Tlili aux éditions Calmann Levy m'a attiré par son illustration assez farfelue et je l'ai lu sans regarder la quatrième de couverture ayant le sentiment de cerner suffisamment le thème et le ton avec cette photographie.
C'est un roman très accès sur la psychologie dont l'histoire se résume à un dîner entre amis. Une sorte de huis-clos qui s'apparente au théâtre. Ça pourrait être ennuyant mais bien au contraire. Chaque protagoniste a ses tourments et comme l'annonce la couverture la situation bascule. (Par contre, il n'y a pas d'escalier dans l'appartement…)
Il y a une phase d'introduction où chacun fait bonne figure. Les quatre amis sont plongés dans leurs pensées intimes, s'intéressant peu à ce qui les entourent, mais de l'extérieur on assiste à un repas convivial. Ils sont pourtant seuls ensemble.
Puis arrive la phase d'observation.
Ce qui s'annonçait être un simple dîner devient le théâtre de révélations car sans en avoir conscience chacun a influé sur l'introspection des autres. Ce qui m'a plu c'est que ces révélations émanent de leur prise de conscience et non d'une trahison ou d'une vengeance.

C'est très bien écrit et je n'ai pas été déçue de ma lecture. Si la couverture vous parle, le texte en est le reflet. Simple, drôle et pourtant profond et efficace.
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Sous l'apparence d'un simple dîner entre amis, cette soirée conviviale est en fait la chronique sociétale d'une génération de quadragénaires des milieux aisés parisiens.

Entre l'apéritif et le dessert, deux couples dont la vie se concentre sur leur réussite sociale, se lancent dans des réflexions qui deviennent, au fil des pages, le bilan de leur vie personnelle.

C'est au coeur du très sélect boulevard Raspail que se déroule ce repas « amical » et d'une pièce à l'autre, l'appartement devient le cadre d'échanges aussi faux qu'intéressés, entre quatre personnes que finalement, aucun sentiment affectueux ne lie.

Dans cette génération soupesant sans cesse ses réussites et ses échecs, il vient un moment où chacun s'interroge sur ses vraies envies qui n'ont souvent rien à voir avec ses ambitions sociales et professionnelles.

Entre Johar la directrice générale d'entreprise issue d'une famille de boulangers immigrés, Etienne le fils de la grande bourgeoisie devenu avocat d'affaires, Claudia la maitresse de maison, kinésithérapeute en opposition à ses parents médecins et Rémi le professeur émérite en classe préparatoire, la rencontre passe de mielleuse à délétère et personne n'en sortira indemne.

Si le sujet de ce roman manque un peu d'envergure, Cécile Tlili réussit à nous captiver avec son approche très fine de la nature humaine et j'ai eu le sentiment d'assister, avec cette soirée d'apartés et d'introspection, à une pièce de théâtre digne des drames bourgeois du 18ème siècle.
Un huis clos prenant que j'ai lu avec plaisir mais qui laisse un petit goût d'amertume devant les choix de cette génération de femmes et d'hommes qui a juste oublié de vivre.
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Un simple diner de Cécile Tlili
Reçu dans le cadre de la Masse critique Babélio paru aux éditions Calmann Lévy.
A découvrir en librairie à partir du 23 aout 2023. Rentrée littéraire.

Premières phrases : « Claudia s'adosse au mur de la cuisine. La chaleur emmagasinée par le plâtre tout au long de la journée se propage dans ses hanches, ses omoplates, ses épaules. Sa tête tombe en avant, infiniment lourde. »

Etienne a invité Johar et Rémi, faisant fi de la timidité maladive de Claudia.
Ainsi ils seront quatre à tables, c'est un diner, un simple diner.
Mais pour Claudia, la tension monte, au rythme de la température de la canicule qui s'installe à Paris.
L'appartement de standing d'Etienne, va au fil de la soirée être le théâtre d'un huis-clos au parfum entêtant et suave du curry. Les non-dits, les secrets, les sourires forcés, et les attentes si peu maquillées seront perceptibles, tendant à l'extrême les rapports humains.
Il s'agit pourtant, d'un diner, d'un simple diner, …

Un coup de coeur pour ce premier roman de Cécile Tlili, le parfum du curry est présent et l'atmosphère pesant qui s'installe peu à peu entre les murs de cet appartement cossu, me serrent la gorge. Les personnages prennent leur temps pour se dévoiler, éveillant par moment, en moi la compassion et à d'autres l'exaspération. Et, l'odeur de curry en fil rouge, ce parfum puissant, entêtant frôlant l'écoeurement, sublime le ressenti de ma lecture.
Claire Tlili m'a installé dans cet appartement dès les premiers mots, me voici donc coincée, spectatrice voyeuse de ce simple diner, épiant les comportements des uns et des autres, écoutant les conversations, lisant dans les pensées.

Emma aime :
-Une écriture sure et délicate
-L'atmosphère pesant
-Pouvoir s'en échapper

Lien : https://www.instagram.com/le..
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Un premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire !

Conseillé par une amie libraire (proche de la médiathèque où je travaille), j'ai pu découvrir en avant première ce premier roman brillant.

Un diner... Il peut s'en passer des choses pendant les deux, trois voir quatre heures si on propose un apéritif/entrée/plat/dessert... Et dans ce roman, il s'en passe de belles. Entre jeu de dupes et indifférence, entre transparence et présence excessive, c'est un ballet qui se joue entre les quatre protagonistes.

J'ai vraiment adoré. le roman prend le temps de développer les enjeux de la soirée pour chaque personnage entraînant parfois des virements à 360 degrés de la situation. On tremble avec certains, on en déteste d'autres mais surtout on vibre !

La plume est maitrisée, le récit parfois glaçant mais quoi de plus glaçant que la nature humaine...
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Elles m'intriguaient, ces jambes dans l'escalier. Des billets enthousiastes, et je me décide à lire ce roman de la RL 2023.

J'ai aimé ce dîner dans un appartement cossu mais dont on découvre l'envers du décor petit à petit.

J'ai aimé Claudia la discrète et j'ai eu de la peine pour elle.

J'ai aimé Johar et sa remise en question, ses souvenirs de Tunisie enfant.

J'ai eu plus de mal avec Rémi, qui m'a paru bien fade, mais sans doute est-ce fait exprès.

J'ai détesté Etienne et son assurance inébranlable.

J'ai aimé les leitmotivs : les personnages qui tour à tour perdent l'équilibre, les personnages qui serrent le bras des autres, le balcon comme refuge.

J'ai aimé ce dîner qui va tout changer pour chacun d'une façon différente.

L'image que je retiendrai :

Celle du curry de poulet qu'a préparé Claudia pendant des heures et qu'elle ne mangera pas.
Lien : https://alexmotamots.fr/un-s..
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Un soir d'août, à Paris, deux couples dînent ensemble. Claudia et Étienne accueillent Johar et Rémi. Mais rien ne va : Claudia est une grande timide qui souffre en silence, Étienne parle beaucoup trop et leurs invités ont aussi des secrets. C'est simple dîner sera tout… sauf simple.

Je dois avouer avoir eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire : j'avais du mal à me concentrer, et le personnage d'Étienne me sortait par les yeux. Pourtant, je me suis rapidement attachée à Claudia : sa timidité, son désir de visibilité autant que d'invisibilité m'a touchée. J'ai pu m'identifier à elle.

Sous ses airs de businesswoman aux dents longues, Johar aussi cache une sensibilité qui m'a pas échappé. Finalement, ce sont les femmes de ce roman qui font sa force.

L'autrice écrit sur l'émancipation, le désir de fuir, de vivre autre chose qu'une vie bien rangée. C'est en cela que la fin de ce livre m'a plu, même si j'aurais aimé être conquise dès la première page.
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Une soirée parisienne entre 2 couples caricaturaux:
- Rémy et Johar: d'un côté un infidèle qui veut retrouver sa jeunesse et de l'autre une accro au boulot qui cherche le sens de sa vie
- Etienne et Claudia: un pervers narcissique et une jeune femme en mal de reconnaissance et de sentiments.

Une description d'un repas dans la longueur, remplie d'adjectifs et de détails sans importance et une fin totalement prévisible.

J'ai eu énormément de mal à lire ce livre, je ne m'y suis accroché que par respect par la petite étiquette de ma médiathèque "coup de coeur rentrée littéraire sept 2023".
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Nous sommes au mois d'août à Paris, la chaleur est étouffante. Claudia jeune femme maladivement timide prépare un repas pour quatre à la demande de son compagnon. Il a invité un couple d'amis dans l'espoir de relancer ses affaires grâce à l'épouse de son amie. La détente n'est pas conviée au repas, la crispation est palpable. Et plus la soirée avance, plus la tension augmente, il ne faudrait pas grand-chose pour qu'un souffle emporte les convives dans un tourbillon irrésistible.
J'ai lu avec plaisir ce roman où l'ambiance se tend au fil des pages, pour devenir électrique. L'habileté de Cécile Tlili à construire cette atmosphère, où chaque mot semble peser lourd de conséquences, où révélations et confrontations voilées se disputent.
Je vous le recommande

Lien : https://lesballand.wordpress..
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Il y a quelques mois, j'avais été infiniment séduite par la quatrième de couverture. Moi qui aime les huis clos, les secrets et les retournements de situation, j'étais quasi sûre de trouver mon compte avec cette lecture. Et je peux dire que je n'ai pas été déçue !

Il s'agit d'un dîner d'affaires, mais pour lequel trois des présents se connaissent déjà. Il pourrait donc s'agir d'un dîner entre amis – mais d'affaires. On y trouve Étienne, un homme égocentrique et superficiel, qui a une demande à faire à Johar. Johar, sur le point de faire un très grand pas pour sa carrière, est une femme caractérielle, autonome et courageuse. Rémi, son compagnon, est professeur et un ami de longue date d'Étienne ; il cache un secret (mais pas très bien). Et enfin, il y a Claudia, la compagne d'Étienne, elle aussi avec un secret, une femme effacée et anxieuse, qui a cuisiné un merveilleux curry toute la journée pour ce repas auquel elle aurait aimé échapper. En fait, nous l'apprenons très vite, seulement 50% des personnages a envie de ce dîner…

Ce roman m'a apporté un grand sentiment de satisfaction. Tout d'abord en tant que voyeuse, il y a une sorte de jouissance à entrer dans les pensées les plus intimes des protagonistes. Rapidement, on a l'impression d'observer de vieux potes à nous, que l'on connaît par coeur, se casser la gueule dans leurs manoeuvres, fumer une clope pour s'échapper, mentir… Chacun a une bonne raison pour agir de la manière dont nous sommes témoins, souvent avec délectation (et beaucoup de compassion, notamment pour le personnage de Claudia).



Un excellent premier roman de Cécile Tlili, donc, que j'ai dévoré tout en me régalant à chaque chapitre. Pour moi, un très grand oui, et je suis bien heureuse d'avoir fini par le lire !
Lien : https://folitteraires.wordpr..
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À la manière d'un huis-clos de Jaoui-Bacri, Cécile Tlili invite deux couples pour un souper... Chronique d'un drame inévitable.
Pourtant ici, nulle envie de rire, juste des couples qui s'étiolent, fanés, usés et que nul ne semble avoir la force - ni même l'envie - de faire refleurir.
Un beau livre moche comme les choses dont a pas pris soin depuis trop longtemps
Lien : https://www.noid.ch/un-simpl..
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