C’était l’homme le plus beau avec lequel j’avais été de ma vie, à la fois sexy et mystérieux. Ce serait mentir que de prétendre que je n’avais pas eu deux ou trois pensées érotiques envers lui depuis notre rupture. Mais peu importe à quel point il était canon, cela ne panserait pas les cicatrices de mon cœur.
Un baiser fait de passion et de désir. Un baiser qui me fit me sentir unique au monde. Son membre était dur dans son jean, pressé contre ma hanche, aussi long et puissant qu’autrefois. Il en voulait plus – indéniablement.
Je ne savais guère pourquoi je laissais ce baiser continuer. Mes mains étaient venues toucher ses bras, mais je ne le repoussai jamais. Mes lèvres se laissèrent mener par les siennes, engagées dans une danse sensuelle, et ma langue fut également emportée par le rythme. Notre baiser, déjà torride au commencement, grandissait toujours plus en intensité. Mon corps réagissait exactement de la même façon que lorsque nous étions ensemble, tel un élément chimique qui, à une certaine stimulation, devenait incandescent et brûlant de désir. Malgré toutes les blessures qu’il m’avait infligées, mon corps avait toujours faim du sien. Notre alchimie était indéniable. Je l’avais remarquée dès le premier contact.
D’accord, en réalité il était beau à en couper le souffle, mais je ne l’admettrais pas, pas après tout ce qu’il m’avait fait subir. À cause de lui j’avais traversé une bonne grosse dépression de trois mois, où j’avais versé suffisamment de larmes pour sévèrement me déshydrater.
C’était une erreur idiote, que je regretterai pendant le restant de ma vie. Elle ne valait pas tout ce que j’ai perdu à cause d’elle.
Je n’avais vraiment aucune envie de me réveiller tous les matins aux côtés de l’homme qui m’avait brisé le cœur. Ce serait un vrai cauchemar.