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Critique de BazaR


Quatre contes de Leon Tolstoï qui font partie de ses Oeuvres posthumes, des contes qui cernent le changement de siècle et donc postérieure à une période de la vie de l'auteur où, dixit la mini bio préfaçant le livre, « il traverse une violente crise morale et religieuse et s'élève contre l'iniquité des structures sociales, et cherche à remédier à la pauvreté de la paysannerie ».

Le titre du premier, Les mémoires d'un fou, m'a un peu trompé. J'avais peur de tomber sur un texte liée à une aliénation mentale mais il ressemble finalement plus à une autre exposition de la peur de la mort de Tolstoï. Car le fou est en fait en proie à des angoisses incontrôlées durant lesquelles il imagine sa fin prochaine. On le voit lutter, se divertir, pour y échapper sans résultats notables. Son parcours m'a fait parfois penser à celui de François d'Assise.

Une âme simple raconte la vie pathétique d'un gars au physique ingrat – sorte de rejeton des O'Hara et des O'Timmins de Lucky Luke ou caricature de presse de Charles III –, un peu simplet mais toujours satisfait, rieur très travailleur, totalement exploité par sa famille et son employeur. Face à un tel joug, son optimiste force l'admiration.

Le réveillon du jeune tsar s'essaie à proposer des conseils de gouvernement au futur Nicolas II. le scénario rappelle Un chant de Noël de Dickens, propulsant en rêve le jeune monarque dans des situations montrant l'effet de ses lois sur les pauvres gens.

Ainsi meurt l'amour est le texte qui m'a le moins intéressé, même si l'essentiel de « l'action » se passe dans une salle de bal façon Jane Austen. La chute en est néanmoins très contrastée, montrant comment un sentiment amoureux envers une dame peut être annihilé par la vue du comportement inique de son père.

Quatre contes pour lequel mon principal reproche sera peut-être qu'ils sont un peu trop courts. Je ne dis pas ça souvent.
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