La conjuration des imbéciles

Bienvenue en absurdie.

Voilà l'effet que m'a fait la rencontre avec Ignatius, un voyage immersif au côté de ce personnage rocambolesque, mégalomane, mythomane a ses heures perdues avec des tendances paranoïdes. Avec, en prime, un anneau pylorique qui fait des siennes pour notre plus grand plaisir. Il sème autour de lui, le chaos et la misère. Entraînant sa pauvre mère (quoi que) dans son sillon.
Un chouette gars quoi !
Vous l'avez compris, on a autant envie de lui mettre des beignes que de le plaindre.
L'humour est incontestable dans ce roman.
Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, La conjuration des imbéciles restera une oeuvre marquante et inclassable. Un grand classique de la littérature américaine qui demande une lecture exigente et de pleine conscience.

Les diatribes d'Ignatus dans son journal m'ont légèrement ennuyés. Préférant le reste de l'histoire à ces excès de mégalomanie. C'est à ces moment la où Ignatius m'a été le plus exécrable.

Le travail effectué autour des personnages secondaires est remarquable et d'une justesse incroyable.

Bienvenue dans les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans.

Ignatus 30 ans, vit chez sa mère ; avec un poil géant dans la main et hypocondriaque , au physique et à l'accoutrement pas possible , il fait malgré tout une forme d'intelligence dans les réparties et les théories de toutes sortes ....
Il va lui arriver un tas de situations plus ou moins rocambolesques ,farfelues, cocasses voir grotesques ...

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Je ne vais pas y aller par quatre chemins , pas un chef d'oeuvre pour moi , je me suis accroché pour terminer cette histoire farfelue aux situations invraisemblables , mais trop c'est trop .. le personnage est exécrable , énervant avec une panoplie de défauts , qu'il en devient insupportable .
Certaines situations m'ont sourire mais sans plus ; les catastrophes à répétions , c'est bon ..
Don Quichotte made in USA , non pas vraiment .

Que dire de cet imbécile là? Ignatius, le héro de cet ouvrage si ce n'est qu'on adore le détester. Partout où il passe il indigne, il intrigue, il amuse, il fédère et il la lasse. On pourrait appeler ce cheminement "l'effet Ignatius".

Le bémol c'est que j'ai moi aussi, dans mon rôle de lecteur subi cet effet. Dans le bon ordre. Et après un haut pic où je fus conquis me voilà à traîner des pieds en attendant un bouquet final à hauteur des personnages qui sont, justement hauts en couleur.

Oh, il y a bien évidemment des punchlines remarquables à la pelle, c'est après tout un ingrédient majeur qui fait un grand livre, des personnages forts, un univers marqué et atypique, bien du peps et pourtant, je reste frustré par ce "trop agaçant" provoquant des embûches au mécanismes parfois répétitifs.

La conjuration des imbéciles, histoire folle que celle de son roman, son auteur John Kennedy Toole, s'est suicidé faute d'avoir pu faire publier son roman qui fut édité onze ans plus tard en 1980 grâce à l'opiniâtreté de sa mère. de quoi s'agit-il d'un dingue qui adore insulter les autres, qui veille à ce que sa mère n'abuse pas de sa boisson favorite le moscatel dont elle planque les bouteilles au four. Ignatius Reilly, c'est le nom du héros qui braille ses impressions au cinéma et qui jette des cacahuètes aux mauvais programmes de télé. Bref, un délire dont les américains ont le secret.

Il est bien difficile de résumer l'intrigue de la Conjuration des imbéciles.

Ignatius Reilly, énorme bonhomme de trente ans qui vit toujours chez sa mère, affublé d'une immonde casquette de chasse verte, équipé d'une montre Mickey Mouse, se voit obligé par sa mère de trouver un emploi. Mais étant un asocial caractéristique, son insertion dans le monde du travail ne se fait pas sans difficulté.

Car Ignatius est bavard et ne se prend pas pour de la merde. Ayant fait des études supérieures en littérature médiévale, il est au dessus de tout le monde. Ses pérégrinations vont le mettre au contact d'une galerie de personnages loufoques : l'agent Mancuso, le policier le plus incompétent de la Nouvelle Orléans que l'on force à porter des déguisements ; Burma Jones, le Noir qui passe le balai dans un boui-boui pourri sans en enlever ses lunettes de soleil; Darlène, la strip teaseuse qui se fait déshabiller par son cacatoès...

Les pérégrinations d'Ignatius lui permettent de se moquer des éléments que l'on peut retrouver dans une Amérique du début des années 60 : les beatniks, les chrétiens fondamentalistes, les flics.

Publié il y a trente ans, la Conjuration des imbéciles aborde, avec un humour et un ton décalé, des thèmes toujours d'actualité : emploi mal payé, la télévision, la société de consommation.
Lien : http://cachouchiwi.over-blog..

un ovni littéraire...

On rentre avec quelques difficultés dans ce livre....et puis la magie de ce texte surprenant et un peu "déjanté" opère , et c'est avec un grand bonheur que l'on dévore les 534 pages. ce livre ne peut pas se résumer... les personnages, les situations sont indescriptibles.

Un titre superbe, qui tient ses promesses.

C'est avant tout le titre "La conjuration des Imbéciles" qui m'a amené vers ce livre, et qui s'est révélé suffisant à lui seul pour me donner envie de le lire.
Dès les premières pages, le ton est donné pour l'ensemble du roman. le personnage principal Ignatius J.Reilly apparaît et s'impose en quelques pages comme la planète la plus massive (si vous avez lu le livre, vous saurez de quoi je parle) d'un système planétaire dans lequel évoluent une quinzaine de personnages plus loufoques les uns que les autres.
A partir de là, nous suivons les trajectoires des ces différents individus qui parfois, semblent "paisiblement" mener des existences parallèles, et parfois, se croisent (plus ou moins violemment) pour notre bonheur.
Le roman se situe dans la Nouvelle-Orléans des années 60, mais le contexte compte ici bien moins que l'universalité des comportements humains les plus vils : auto-satisfaction, méchanceté gratuite, chantage, abus de pouvoir, lâcheté, vanité, ... + les 7 péchés capitaux et bien plus encore.
La force de ce roman tient principalement dans le fait que Toole parvient à nous rendre sympathique une galerie impressionnante de personnages dont le seul point commun est la bétise.
En tête de procession, Ignatius, insupportable et arrogant, se révèle fascinant (dans ce qu'il nous révèle de nous-même, de notre volonté d'avoir toujours le dernier mot, d'être toujours dans notre bon droit ?). C'est aussi lui qui offre les meilleurs moments (les plus drôles) à ce roman : ses réactions aux lettres de Mirna, son journal intime, ses projets de révolution...
Ignatius est un personnage tellement "réussi" qu'on en viendrait presque à regretter que tout le roman ne s'attache pas à le suivre.

Les dialogues sont très présents et comptent pour beaucoup dans le ressenti du livre; les scènes décrites ont très souvent une dimension théâtrale marquée. Si vous avez vu certains films des frères Coen comme "Burn after readind" ou "The Big Lebowski", et bien dites-vous que l'univers est un peu le même.

Pour conclure, si vous cherchez un roman pour vous réconcilier avec les imbéciles qui vous entourent, et celui qui sommeille en vous (si si), ne cherchez pas plus loin, lisez "La Conjuration des Imbéciles".

Un extraterrestre ce Ignatius j reilly. Bon livre. Un peu bizarre cet histoire.

Un chef d'oeuvre