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Critique de fanfanouche24


Je suis doublement contente de cette très courte lecture. D'abord un hasard heureux ce 22 mai (2014) ,où un ami m'invitait à un concert de musique classique...à Notre-Dame du Liban, rue d'Ulm...près du célèbre Panthéon !!!! m'a fait découvrir une librairie que je souhaitais connaître depuis un moment: La Librairie portugaise et brésilienne...où j'ai été fouiner... avec délectation: offert à cet ami un texte d'un auteur que je découvre actuellement, José Saramago...et de mon côté , j'ai cherché du côté d'"anciennes amours", Miguel Torga...

Très heureuse de découvrir cette plaquette des éditions "Sables"....
J'ai ainsi appris avec joie que ce pays que j'affectionne, le Portugal a aboli la peine de mort le 1er juillet 1867, sous le règne du monarque constitutionnel Dom Luis I...et n'a jamais été remise en cause même sous la dictature salazariste...

Ces lignes de Miguel Torga sont le discours inaugural prononcé le 12 septembre 1967, à l'Université de Coimbra, pour le centenaire de l'abolitionde la peine de mort, au Portugal.

Ce texte est à l'image de la vie de cet écrivain-médecin... qui s'est battu toute son existence contre tout ce qui abaissait, et déshonorait l'Humain.

" Il y a un siècle, le Portugal a aboli la peine de mort. le civisme libéral d'un petit peuple, sans attendre d'autres exemples, c'est avancé courageusement sur la voie de l'esprit et a mis un terme à la noire besogne des balles, de la corde et du couperet. Mis un terme au seul geste absolu que l'être humain puisse faire, et qu'il ne doit faire jamais. Au geste qui le change en une grotesque imitation de Dieu, se foudroyant lui-même lorsqu'il foudroie. (p.26)

Un petit rappel quant à Miguel Torga (1907-1995), diariste, nouvelliste, romancier, poète et médecin, fut un opposant de la première heure au régime de Salazar...

Je reste époustouflée du courage et de l' esprit éclairé des portugais... alors que nous, appartenant à la patrie des "Droits de l'Homme" avons tardé et étions divisés sur la question..dans les années 1980 !!. On se souvient aisément de certains tollés généraux autour de la détermination et aussi du courage de Robert Badinter, pour parvenir à cette abolition de la peine de mort...

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