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J'ai vraiment apprécié les deux premiers tiers de ce roman, qui est écrit comme un récit autobiographique et qui dégage beaucoup de poésie et d'émotions. Mais la fin racontant les amours assez sulfureuses d'Agatina me semble être de trop, ce passage qui occupe plusieurs paragraphes n'était pas nécessaire à mon goût, d'où ma note minorée. Dommage!
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Recette des cassatelle de Guiseppina

Ingrédients:
- 150 p d'histoires de famille.
- 50 p d'un peu de pâtisserie.
- 10 p de vie de Sainte Agathe.
- 150 p de relations entre hommes et femmes.
- 100 p de seins dans tous leurs états.

Préparation:
Mélangez bien tous les ingrédients jusqu'à ce qu'ils forment une pâte, saupoudrez généreusement de spécificités siciliennes puis divisez en trois parties égales. Et c'est tout.

A consommer de préférence en été et de bonne humeur. Dans d'autres circonstances, cela pourrait s'avérer pénible car plutôt indigeste.
Malgré ma gourmandise, je n'ai pas réussi à avaler la totalité de la fournée des douceurs concoctées par Guiseppina. Quelques bouchées de ce mélange aux saveurs douteuses, ont suffit à me couper l'appétit de façon définitive.
Je préfère largement m'envoyer une bonne galette des rois !
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J'avais acheté ce petit roman au Prix du livre de poche de Saint Maur de l'année précédente. Je me suis dit que cela semblait être un roman d'été parfait! Et comme en plus, je sortais un livre de ma PAL, c'était encore mieux!
Et en effet, ce roman marche très bien comme roman d'été pas prise de tête.De plus, c'est une histoire de famille, voir même des femmes de cette famille, une thématique que j'aime vraiment beaucoup! j'ai passé un bon moment, surtout au début, parce que la deuxième partie était moins passionnante!

En effet, j'ai nettement préféré la première partie du récit, où Agatina est enfant et quand il est question de ses ancêtres. La deuxième partie, avec Agatina adulte était, je trouve, moins intéressante. Certainement parce le personnage d'Agatina ne me plaisait pas plus que cela.

Surtout qu'à un moment, cela a commencé à déraper, à tomber dans le sado-masochisme et c'est dommage. Cela m'a moins plu, ce n'est pas très intéressant à lire.

L'auteure a réussi dans son roman à faire de la nourriture quelque chose de très sensuel. Cela m'a presque (seulement presque, il ne faut pas rêver) donné envie de cuisiner! Surtout qu'on a le droit à la recette des Tétins de Sainte Agathe!

Mais ce roman aborde aussi des thèmes bien moins drôle, à savoir le cancer du sein et, hélas, sa grande part de génétique chez les femmes. le tout saupoudré de beaucoup de superstition et de religion, surtout dans la première partie de l'histoire. Et franchement, je fais dans la redite, mais j'adore les histoires de famille sur plusieurs générations.

On goûte également aussi l'ambiance de la Sicile, très machiste dis donc! C'était intéressant de suivre l'évolution de l'île, avec les révolutions, la mafia…

———————————————————–

Un petit roman, parfait pour l'été, dont la dernière partie m'a un peu déçue…Ce n'est pas un grand roman, mais pour qui aime la Sicile, les histoires de famille, je pense qu'on peut passer un bon moment.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Un livre plein d'émotions et de poésie‚ qu'on lit avec une boule à la gorge et le sourire aux lèvres et qu'on referme le coeur rempli d'espoir; espoir en la vie‚ espoir en l'amour‚ espoir en nous.
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La petite Agatina voit toujours arriver le 5 Février avec joie. Ce jour est synonyme de réjouissances culinaires en compagnie de sa grand-mère, elle aussi prénommée Agata, laquelle met un point d'honneur à célébrer la sainte du même nom afin d'assurer la protection des femmes de la famille et de leurs précieux atours. Pour cela rien de plus simple, il suffit de confectionner les fameux gâteaux, les tétins de sainte-Agathe, spécialité sicilienne de Catane, sans doute la plus coquine et la plus suggestive des pâtisseries comme l'atteste la photo de couverture.

Ce moment partagé est aussi l'occasion pour la grand-mère de préparer la fillette à sa future vie de femme et de lui asséner quelques maximes de son cru afin de la mettre en garde contre la gente masculine, tâche non négigeable dans l'univers machiste sicilien. Une femme avertie en vaut-elle deux ? Rien n'est moins sûr...

Mais pour la narratrice, cette cérémonie culinaire est surtout une délicieuse occasion de revisiter l'histoire familiale et de nous conter ce qu'est devenue la petite Agatina. Au fil des pages, nous nous embarquons pour un savoureux voyage au pays de la ricotta, des boulettes de thon à l'orange et au thym, des artichauts panés et de la gelée au café et à la cannelle ! Préparez-vous à une explosion de saveurs et de parfums qui viendront chatouiller vos papilles et vos narines tandis que vous cheminerez sur les chemins caillouteux ou les rues poussièreuses de la Sicile en compagnie de personnages hauts en couleur et au caractère bien trempé !

Dotée d'un talent évocateur indéniable, l'auteure nous offre une vision sans fioriture de la société sicilienne où, si les hommes n'ont pas le beau rôle, les femmes ne sont pas en reste non plus... Entre dévotions et autres bondieuseries, les langues de vipères vont bon train tandis que mafiosi machos font la loi et chavirer le coeur des femmes, même celles les plus émancipées ou les plus averties... La cuisine et l'amour ont toujours fait bon ménage, la fillette Agatina n'échappera pas à son destin. le Sirocco balaiera de son souffle torride sa vie adulte, un souffle qui peut rendre fou, mais la sensualité qu'il génère vaut peut-être la peine de s'y laisser emporter.

Comme le pendant italien à "L'illustrissime gâteau café café d'Irina Sasson" de Joëlle Tiano, "Les tétins de sainte-Agathe" viennent lui faire une douce et sympathique concurrence. Ils trouveront leur place sur les étagères de votre bibliothèque ou de votre cuisine, c'est au choix, car bien sûr la recette y figure mais, comme pour le précédent, ne comptez pas sur moi pour la divulguer ici... Ne me remerciez pas de prendre soin de votre ligne !



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Très belle évocation de la pâtisserie et ambiance sicilienne. On retrouve les couleurs, les odeurs et les moeurs quoique un peu anciennes. C'est un très bon roman d'été, très sensuel, un peu lourd quand même au milieu par rapport aux rapports homme femme et la destinée de la lignée féminine de la famille évoquée.
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Les tétins de Sainte Agathe
Giuseppina Torregrossa
le livre de poche


le lien petite fille grand-mère est, comme bien souvent en Méditerranée, fort ; lorsque les parents défaillent, leurs mères réconfortent, aident à grandir, entourent, gâtent. C'est ce que fait la grand-mère de la narratrice, cette enfant, Agatina, rendue mélancolique parce qu'on n'a pas de temps pour elle à la maison et si heureuse lorsqu'elles peuvent ensemble rire, cuisiner…Et sacrifier à la tradition en honorant Ste Agathe, connue pour avoir eu les seins coupés sur ordre d'un puissant cruel qui la désirait et n'avait pas supporté sa dévotion et donc son refus.
Les « tétins de Ste Agathe » sont de merveilleux desserts, des cassatelle, des gâteaux à la forme de sein , un mamelon, surmonté d'une cerise pour la finition. Ainsi le plateau lourd de tétins garantit à la famille que les seins des femmes qui les mangent seront toujours aussi beaux et appétissants. Les hommes de cette Sicile ci les aiment justement, leurs femmes au sein rond et ferme et ne perdent pas une occasion de leur rendre hommage.
Un livre léger aussi, gai, gourmand mais tout autant grave, déstabilisant, propice à faire s'interroger. Les choses évoluent, les situations deviennent confuses, les générations se succèdent et perdent souvent pied ; et à la figure de la grand-mère se superposent celles d'autres femmes, heureuses parfois, plus ou moins libres, affranchies de la loi des hommes ou malheureuses, bien souvent, battues humiliées, prise dans un rapport de soumission, pliant pour l'amour, l'image sociale, pour les avantages matériels.

Et puis la maladie frappe, à quelques reprises ici, avec justesse et les seins sont amputés, mutilés, regardés avec suspicion, cachés, déniés et aussi, heureusement soignés…Ils trahissent puisque alors qu'on les vénère, ils sont sournoisement un talon d'Achille ; et des femmes en meurent. Agatina exerce le métier de gynécologue et s'inquiète de voir de ombreuses femmes de la famille touchée par la maladie.
La narratrice grandit à Palerme dans le culte de cette partie du corps des femmes, de son corps et son rapport à la sexualité est facilité par les explications données par sa grand-mère, entre deux rires, lors de cette initiation à la vie, dans la cuisine. Même si assumer sa sexualité n'est pas facile.
Ce petit livre est grand : il ne laisse pas indifférent, on rit, on s'émeut. Au-delà de l'histoire, la plupart du temps très amusante, voire grivoise, l'écriture de G Torregrossa m'a séduite.

MF Bereni Canazzi
décembre 2012




Lien : http://www.musanostra.fr
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui retrace le parcours des femmes d'une famille italienne de 1870 à nos jours.
Agathe hérite d'une recette mais de bien plus encore. Comment s'émanciper du poids de l'héritage familial ?
Pour les amateurs de cuisine, d'amours passionnées et de paysages italiens.


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Voilà un roman dont la 4e de couverture m'a attirée et la lecture, déçue.
Je pensais lire une histoire italienne, une histoires de femmes saupoudrée de cuisine et de sensualité. Je me suis retrouvée avec une histoire de famille, centrée souvent sur le sexe - mais aussi la maladie, un des rares points positifs qui m'a émue.
L'héroïne du livre ne voit sa propre histoire être décrite que dans le dernier tiers du livre, on parle surtout de sa grand-mère, de son arrière-grand-mère aussi, de ses tantes...
Si Les tétins de Ste Agathe offre un aperçu plus vrai que nature de l'Italie de l'époque et de ses mutations, je trouve que l'histoire était bien trop centrée sur les rapports au sexe des personnages. Non que je sois pudibonde, mais c'est l'image du pays ainsi donnée qui me perturbe (et le fait que je ne voyais pas l'intérêt de ces scènes, souvent). Est-ce que tous les Italiens ne pensent donc qu'à ça ?
Du coup, si l'évocation du cancer du sein est touchante, elle est malheureusement noyée dans toutes ces histoires de coucheries. C'est bien dommage ! L'idée de base - et le début - était pourtant prometteuse, avec cette grand-mère qui transmet secret de cuisine et un peu coquin à sa petite-fille. Hélas la suite est beaucoup moins bonne et j'ai terminé ma lecture en lisant les pages en diagonales, tant je n'arrivais pas à être touchée par et plongée dans le récit.
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Une belle histoire de femmes, de famille et de ... seins. Tout commence avec l'enfance de la petite Agata (ou Agati ou Agatina ): ses grand-mères, ses grand-pères, et l'histoire de ses arrière-grand-parents, dans la Sicile des années 60. C'est sa grand-mère Agata qui, tout en lui racontant l'histoire de leur sainte, lui apprend à faire les fameux gâteaux en forme de seins. Petite fille délaissée par ses parents, mal-aimée par sa mère, la narratrice est heureuse lors de ses séjours chez ses grand-parents et nous raconte comment on vivait en Sicile il n'y a pas si longtemps: aux femmes, le droit de se taire, face aux hommes qui commandent; et pourtant, ce sont elles qui transmettent les traditions; une tradition qu'il faut absolument respecter, celle des "tétins de sainte Agathe", sinon le malheur peut arriver ... Un livre très charmant, très humain, plein de beaux portraits de femmes, d'humour et d'histoire familiale.
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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