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Citations sur L'Arrière-saison (8)

Gabriel s’était penché vers elle, et ils s’embrassèrent passionnément dans la chaleur du soleil qui tournoyait autour d’eux, ils étaient le pivot de l’univers.
Clotilde, tendue vers cette évocation amoureuse qu’elle se repassa plusieurs fois dans sa tête, comme certaines scènes d’un film qu’on ne se lasse pas de voir et de revoir, eut le plus grand mal à se rendormir.
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En plein milieu de la nuit, elle fit un rêve. Un rêve si puissant et si net qu’elle se réveilla brutalement et put le récupérer intact et dans son intégralité… du moins en eut-elle l’illusion. Car il arrive souvent qu’on croie se rappeler un rêve, agréable ou non, avec précision, alors qu’on le réinvente en réalité au fur et à mesure qu’on essaie de le reconstituer. Les mots transforment et même détruisent ces fantasmagories du sommeil dont la matière est aussi fragile qu’une toile d’araignée fraîchement tissée. Mais en l’occurrence, Clotilde voulait se persuader qu’elle pouvait se remémorer ce rêve envoûtant, imaginaire ou pas.
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Ce vieil homme aigri par son prétendu amour déçu ne lui pardonnant rien de son attitude et notamment d’avoir quitté la région et voulant retrouver, à présent qu’il la revoyait, on ne savait quelle relation basée sur un sentiment qui n’avait jamais existé ! Elle se rendait compte à quel point l’imagination amoureuse pouvait faire des dégâts dans la mémoire des humains.
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« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans ». Mais comment expliquer cela à ce type décharné, usagé, à cet homme que, déjà dans sa tête, elle qualifiait de vieux débris ? Comment lui dire que ce passé n’existait plus, qu’il l’avait sans doute en grande partie inventé et qu’il fallait tourner une page de presque quarante ans ?
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Agir dans l’adversité avait toujours été sa réponse pour faire face aux coups de la vie.
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Elle n’avait jamais vraiment pris conscience de son charme, même si l’homme qu’elle aimait et qui l’avait aimée lui avait répété tous les jours à quel point il la trouvait belle. Cette déclaration, elle l’avait toujours mise sur le compte de l’adoration que son mari lui vouait et n’avait jamais voulu voir en elle qu’une femme un peu trop ronde avec une figure un peu trop pleine.
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Elle avait, ancrée en elle, cette expérience évidente et simple : qu’on soit homme ou femme, on se sent moins vulnérable face aux coups du sort lorsqu’on se tient debout, propre et bien coiffé, vêtu avec l’attention qu’on porte habituellement à sa tenue. Les choses ensuite se déroulent avec plus de calme et de clarté.
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La vie à deux, c’était plus de vie, plus d’intelligence, plus d’émotion, tout ce que je connaissais auparavant, mais en plus intense. Et je ne parle pas du désir et du plaisir qui m’embrasaient dans l’intimité de nos nuits…
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