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Un ton en dessous par rapport au premier tome. Trop de sang et l'intrigue n'est pas assez poussée à mon goût au niveau dialogues malgré les nombreux complots. J'ai trouvé le passage avec Sybille et son grand-père et Saîf peu convaincant. Dessins et couleurs toujours au top.
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Dans ce second tome, les auteurs s'embarrassent de moins en moins de réalisme pour se rapprocher du fantastique. Les types sont toujours plus gigantesques, balafrés et immondes, ils ont les yeux rouges comme des démons, et à tout moment on s'attend à ce qu'ils crachent des flammes par la bouche, heureusement ça n'arrive pas.
Quant au royaume du Grand Coësre, visiblement inspiré de la cour des miracles, il est juste inimaginable qu'un truc comme ça ait pu fonctionner dans les bas-fonds de Paris sous Philippe Auguste, mais après tout c'est pas bien grave.
Le scénario est assez basique et ça cogne, déchire et poignarde dans tous les sens, mais c'est un très honnête divertissement qui fait le job et se lit d'une traite.
Je me suis habitué au style graphique qui m'avait un peu perturbé dans le premier, sans doute par manque d'habitude, et j'ai trouvé les couleurs moins sombres, plus flamboyantes.
J'avais récemment félicité les éditions Paquet pour avoir osé pratiquer des tarifs attractifs en numérique, entre 3,99 et 5,99 pour des 48 pages, mais là, Akileos frappe encore un gros cran au-dessus avec... 2,99 pour 160 pages ! Un gros big up à eux, en espérant que ça leur rapporte plein de ventes, parce que là, à ce prix-là, on peut franchement passer une heure devant son PC sans le moindre regret.
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Le Roy des Ribauds règne sur le Paris «underground» du XIIème siècle. Un ton en dessous que le premier, les intrigues sont classiques, mais c'est toujours aussi glauque et nerveux. Les dessins et surtout les couleurs sont formidables.


A noter qu'en 1194 la construction de la façade de Notre-Dame en est à son début alors que dans le livre elle est achevée. Cela m'a permis de repenser à cette merveilleuse oeuvre d'art qui je l'espère, sera bientôt aussi belle qu'auparavant...

Un tome 2 réussit, pour les amateurs d'aventures médiévales pas trop regardant sur la réalité historique.



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Quelle belle suite ! 1194 est une année de batailles, comme celle de Freteval, défaite infligée par Richard Coeur de lion au roi de France. Les affaires du triste sire non plus n'apparaissent pas sous leur meilleur jour et il doit affronter trahisons et mésalliances pour garder son statut. Sa seule issue pourrait bien venir du roi des mendiants.... le suspens est à son comble, il me tarde de découvrir le troisième tome !
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"En définitive, il n'y a rien d'autre que ça, la poussière ici-bas et les étoiles au ciel... Et nous, de quoi est-on faits ? »


Ah les étoiles.
C'est comme si l'illustrateur les découvrait
Elles peuplent les ciels de nombreuses cases
Font leur effet

Et si je garde les mêmes réserves quant au trait, au début de livre toujours aussi pâteux, j'ai préféré ce tome, qui fait la part belle à Tristan. du moins lui donne plus de profondeur, de lumière.
Et puis... n'a-t-il pas inspiré notre actuel président des Ribauds avec son exaltation finale, qu'ils viennent me chercher ?
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Après un premier opus magistral, ce Livre II du Roy des Ribauds est sans doute la bande dessinée que j'attendais avec le plus d'impatience en ce premier semestre 2016. Toute petite déception car ce deuxième tome est à l'évidence un livre de transition, annonciateur du grand affrontement à venir. « Qu'ils viennent… Tous… » lance ainsi avec défi Tristan, dit Le Roy des Ribauds, en dernière page.

Si l'arc narratif prend ici son temps au gré des alliances et complots qui sourdent en coulisses, il n'en reste pas moins que Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat nous assènent une nouvelle fois une démonstration graphique et rythmique de premier plan. Les scènes de combat sont tout aussi magnifiques que les scènes d'intérieur, rehaussées avec justesse par la gamme chromatique originale choisie par Toulhoat, oscillant entre le sépia, l'orange, le mauve et le bleu nuit. La galerie de personnages proposée est en outre travaillée avec soin, certains pans de leur passé respectif étant savamment distillés au cours du récit. Qu'il s'agisse du Roy des Ribauds, de sa fille Sybille, du Grand Coësre, du Roi Philippe Auguste, du Comte de Boulogne, de Saïf, de Barthélémy, du Hibou, du fieffé Ascelin ou bien encore de l'inquiétant Rouennais, on sent que l'heure de vérité va bientôt sonner ; chacun fourbit ses armes, rend coup pour coup et se méfie de son voisin. Rendez-vous au (...)
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En cette année 1194, les difficultés s'amoncellent pour le Roi Philippe Auguste, mais également pour son fidèle serviteur de l'ombre, le Triste Sire. Suite à différents changements d'alliance, ce dernier perd la main sur les bas-fonds de Paris. Et va devoir affronter un adversaire redoutable, le Rouennais, homme de main du roi Richard.
Livre II du Roy des Ribauds, ce nouvel opus est passionnant. L'histoire, toujours sombre et violente, s'étoffe, les personnages gagnant eux-mêmes en épaisseur. Mais que l'on reste sur sa faim en fin de récit ! Vite, le tome 3 !
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Les choses se gâtent pour le Triste Sire. Alors que Phillipe Auguste défait par son rival Richard dit Coeur de Lion à la bataille de Fréteval, ses anciens alliés se liguent contre lui. Acculé, seulement soutenu par une poignée de fidèles et quelques nouvelles connaissances (le très attachant trio de puinés chevaliers errants) il se voit imposé par le roi un ultimatum: rétablir l'ordre a Paris ou voir le monarque se passer de ses services, définitivement.
Face a lui se dresse une coalition d'adversaires: le perfide Ascelin, le brutal Rouennais et une redoutable tueuse a la solde d'Aliénor d'Aquitaine.
Plus que jamais Le Roy des Ribauds a besoin d'alliés.
En trouvera-t-il un auprès de son beau père le Grand Coesre ? Ce dernier semble pourtant vouer à Tristan une haine tenace, le tenant pour responsable de la mort de sa fille.
Combats et manoeuvres politiques se succèdent dans cet album qui nous fait également découvrir la cour du Roi de France après nous avoir dévoilé celle du Roy des Ribauds dans le tome précédent. Outre donc l'intrigue centrée autour du Triste Sire, nous allons à la rencontre de Barthélémy de Roye,chevalier et conseiller du Roi Philippe, de Renaud de Damartin, comte de Boulogne, son arrogant ami d'enfance qui semble intriguer contre lui.
Et que dire de cette mystérieuse jeune femme au service du Grand Coesre qui semble vouer un intérêt tout particulier a Saif ?

Brugeas et Toulhoat placent leurs pions dans ce deuxième volume sans oublier de livrer un récit toujours aussi passionnant,ou la Grande Histoire se mêle a la petite pour le plus grand plaisir du lecteur.
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QUAND CA VEUT PAS, CA VEUT PAS...

Avril 1194. Tandis que l'ancien compagnon d'arme de Philippe-Auguste, le célèbre Richard Coeur de Lion, fils chéri d'Aliénor d'Aquitaine et avec lequel notre roi entretien des relations pour le moins houleuses depuis leur retour des croisades, s'est emparé de quinze années d'archives royales au cours d'un véritable guet-apens, c'est L Histoire avec un grand H qui est en marche sous nos yeux (pour mémoire, c'est à la suite de ce guet-apens dit de Fréteval que sera créé le trésor des Chartes ainsi que le poste de "Garde des Sceaux") . Mais si notre Roy des Ribauds, qui a abandonné momentanément ses deux fidèles compagnons, Aimeri et Saïf, le maure, ainsi que sa seule fille, Sybille, peut s'enorgueillir d'être intervenu juste à temps pour permettre à son maître couronné de se sortir de ce bien mauvais pas, le Triste Sire connait lui aussi les affres de la trahison et des retournements de fortune. La petite histoire s'imbrique ainsi dans la grande, celle que nos mémoires et les écrits d'époque retiendra. Fort heureusement, Vincent Brugea et Ronan Touhlouat sont là pour restituer, et avec quel talent, cette ambiance puissante, sombre, souvent violente et sanglante.

Cette fois, donc, ce Roi des enfers parisiens tremble sur son piédestal. Profitant de la disparition du plus terrible des chefs de bande, Glaber le Boucher, les anciens alliés du Triste Sire ont (presque) tous fini par le trahir, mettant leurs pas à la suite du mielleux et hypocrite Ascelin qui n'attendait qu'un prétexte pour tenter de devenir Roy à la place du Roy. Il est aidé en cela par une femme - que l'on découvre dans l'épisode précédent - entièrement dévouée à Aliénor d'Aquitaine et à Richard. C'est par elle qu'Ascelin va se retrouver accompagné d'un certain le Rouennais, chef de l'une de ces nombreuses compagnies de mercenaires de l'époque, hommes brutaux et de peu de foi, lequel, par sa force et par ses soutiens, va être en passe d'ôter tout pouvoir au Triste Sire.
L'intrigue de ce captivant thriller médiéval - qui n'est pas un seul instant moins impressionnant que le premier volume - va se trouver entre-maillée d'une vieille histoire familiale féroce mêlant la fille du Roy de Ribaud et sa fille à son grand-père, qui règne sur les bas-fonds de ces bas-fonds, à savoir la légendaire "cour des miracles", qui est le refuge de tous les déclassés, mal formés, nains, ingambes, gueules cassées mais aussi des gitans, manouches et autres romanichels de ces temps impitoyables. Et ce grand-père, le Grand Coëste, en est le Roi tout-puissant ! Coëste subit le sort de tous ses prédécesseurs : il est devenu totalement imprévisible et paranoïaque à force de voir des ennemis partout. En effet, l'un des moyens admis à la Cour des miracles pour en devenir le maître est d'en assassiner celui en cours. Ça n'aide évidemment pas à la tranquillité d'esprit ! Malgré tout, ce Roi des abysses accepte de venir en aide au Triste Sire, ou, plus exactement, à sa petite-fille et à Saïf, le maure, qu'il apprécie. Mais la montre joue contre eux tous, ne serait-ce qu'en raison même de la défiance nouvelle de Philippe-Auguste à l'égard de son serviteur pourtant zélé, car le Roi de France sent bien que ce dernier ne lui a pas dit toute la vérité quant à l'affaire du meurtre du marchand de vin espion (voir épisode précédent).

Sur un rythme effréné, les complots s'enchaînent, les meurtres s'accumulent sans qu'on puisse rien y changer : ce monde est fait de violence, de haine, d'intérêts tellement contradictoires qu'il est impossible d'y assurer la moindre diplomatie de long terme. Et, à l'égal de cet embryon de France qui se met lentement en place, malgré les manipulations d'une Aliénor vieillissante mais toujours prête à tout pour mettre ses fils sur un trône, et malgré la fougue opiniâtre d'un Richard, ce Paris de cul de basse-fosse connait le goût du pouvoir, de l'or, du stupre et du meurtre.

Il est régulièrement coutume que le second volet d'une trilogie soit un temps raisonnablement plus calme, lorsque les deux autres sont à la tempête : rien de cela dans cet album. Bien au contraire, celui-ci ne fait que monter en intensité, les portraits des personnages principaux s'affinent peu à peu et c'est par petites touches que l'on en apprend un peu plus sur leurs secrets plus ou moins lourds mais cela ne se fait pas au détriment de l'action qui demeure intense et dans ces clairs-obscurs saisissant de bout en bout. A travers ces hommes sans peur et sans reproche (ils sont au-delà...), c'est aussi le portrait d'une ville souvent terrifiante, mais hypnotique et redoutablement belle, comme la plus charmeuse des gitanes où nous font pénétrer les deux auteurs : Vous ne verrez plus jamais Paris tout à fait de la même manière après avoir lu Roy des Ribauds !
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Le duo Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat nous plonge au coeur d'intrigues des bas-fonds et de la cour du Roi Philippe Auguste en l'an 1194 aux côtés d'un personnage énigmatique, le Triste Sire, et de sa clique. Servi par un graphisme sublime, "Le Roy des Ribauds" trempe dans des complots alambiqués dignes de cette époque mais toujours savamment construits, tenant le lecteur en haleine sans jamais le perdre. le texte bien documenté et les dessins aux traits et couleurs subtils, nous renvoient brillamment au temps des chevaliers et du Paris moyenâgeux. Une véritable réussite visuelle haletante qui dépoussière la bande-dessinée historique !
Lien : https://plumeetpellicule.wor..
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