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Critique de LambertValerie


Ce court roman de Tourgueniev nous émeut très vite, par son sujet: la filiation et l'amour filial. Deux amis: Arcade et Bazarov rendent visitent à leurs pères à la sortie de l'université. Dans un premier temps, ces fils sont attendus comme des rois, ils sont la chair de ceux qu'ils les ont fait naître. Les pères débordent d'affection et de tendresse pour leurs garçons même s'ils ont conscience d'être dépassés par des raisonnements ou de nouvelles idées qui se font jour à cette époque là comme le nihilisme.
Mais très vite, Tourgueniev nous fait percevoir comme ses fils qui auraient tendance à rejeter l'affection de leurs pères, voire les taxer de sentimentalisme ou de sensiblerie sont très attachés à ces mêmes pères.
Le roman monte en puissance dans la description et l'évocation des sentiments filiaux qui lient bel et bien ces hommes.
À cela s'ajoute, l'amour, l'amour pour les femmes. Et, c' est assez poignant de voir notre brave nihiliste: Bazarov rejeter l'amour au début comme une vulgaire tocade. Les femmes, pour lui, sont des distractions tout au plus.
Il lui faudra attendre son agonie pour avouer à une femme qui l'aimait, mais trop tard.
La complexité des liens amoureux, l'amour impossible, haineux, tendre est parfaitement maîtrisée dans l'écriture de Tourgueniev.
S'ajoute à cela, ces descriptions d'une nature grandiose, qui offre à chacun le meilleur, qui peut y rester insensible ?
Bref, un beau et bon roman que je vous recommande sans modération.
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