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Critique de MarcoKerma


Bon je l'ai lu dans une édition de poche de 1964 (Librairie Charpentier "ouvrages de poche) où cette nouvelle est suivie de "le Chant de l'Amour Triomphant". Impossible de l'enregistrer dans Babélio car impossible de télécharger l'image de la couverture du livre (problème de format). Bref ! Failli stopper plusieurs fois cette lecture tant j'ai trouvé les moeurs de ces Russes du XIXè siècle étranges, plus exotiques que celles d'une tribu des antipodes ! Dépaysement et surprises garanties ! Une sorte de surréalisme spontané avant que le mouvement n'existe ! MAIS Tourguéniev y décrit bien, justement, précisément les émotions (extrêmes), pensées (contradictoires) et sentiments (épuisants) du premier émoi (et c'est un euphémisme) amoureux. Mais, ma référence sur ce sujet étant l'insurpassable Adolphe de Benjamin Constant (publié environ 20 ans avant celui-ci je crois), je ne peux autant apprécier ce Premier Amour. D'après ce qui est écrit ici ce serait un récit autobiographique. Peut-être. Quelqu'un a écrit ici que Freud aurait dû s'intéresser à ce récit. En effet car les responsables des tourments du personnage principal sont "escamotés" (je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher) par le narrateur de la nouvelle, au point que je me demande si l'issue de ce récit est vraiment autobiographique ou plutôt un fantasme inconscient !
Il y a quelques passages qui semblent avoir été écrits pour devenir des citations (je les mettrai dans la rubrique "citations" si j'en trouve le fichier numérique).
La seconde nouvelle du livre (le chant d'amour triomphant) est complètement différente : les personnages ne m'ont pas été étranges, bien que vivant à la Renaissance. C'est une nouvelle dédicacée à Gustave Flaubert - avec qui Tourguéniev a eu une correspondance -, peut-être pour son côté orientaliste. C'est une histoire, du genre fantastique, d'amitié et d'amours contrariés, où l'un des personnages se nomme Mutius (pourtant il est assez bavard mais a un valet malais muet..) et l'autre Fabius (apparemment certaines éditions ont choisi de le nommer Fabio), ce qui n'aide pas à s'immerger complètement dans l'époque.
En résumé : 2 nouvelles sur le thème de l'amour tourmenté mais aux styles très différents et qui se laissent lire sans déplaisir. Mais, sur ce thème là, je préfère, de loin, un Stefan Zweig par exemple.
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